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Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 3-4, 2018, pp. 83-110.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Cocaïne, Consommation, Statistiques, Trafic de drogue, Épidémiologie, Prévention sanitaire, Prise en charge, Réduction des risques
La cocaïne constitue la deuxième drogue illicite la plus consommée après le cannabis en France qui, en quelques années, est passée dans le groupe des cinq pays européens les plus consommateurs. La cocaïne connaît une diffusion rapide, qui se traduit par un doublement de la proportion d’expérimentateurs en une décennie et une forte diversification des profils d’usagers. On estime à 450 000 le nombre d’usagers actuels de cocaïne, huit fois moins que pour le cannabis (3,8 millions d’usagers dans l’année), mais ce chiffre est en augmentation et concerne une gamme de plus en plus large de classes d’âge, de milieux sociaux et de secteurs d’activité. Cette hausse de la demande et de la visibilité de la cocaïne correspond à une dynamique d’offre importante, à l’image du pic de production au niveau mondial en 2017. Plus disponible et plus pure, la cocaïne fait l’objet de modalités de trafic multiples et en constant renouvellement. Cet article revient sur la situation de la cocaïne et les tendances actuelles, en mobilisant l’ensemble des données produites depuis les années 1990 : sources statistiques ministérielles (interpellations, demandes de traitement, etc.), dispositifs d’information propres de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), etc. La confrontation de ces sources offre une synthèse actualisée du marché de la cocaïne en France, en soulignant les enjeux auxquels sont confrontés les pouvoirs publics en l’absence de traitement médicamenteux de la dépendance ou de substitution à la cocaïne.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 223-238.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Drogue, Usager, Récit de vie, Pair aidant, Réduction des risques, Savoir, Expérience, Dépendance
L’engagement et la participation des usagers de drogues à l’élaboration de connaissances sur la dépendance supposent une formalisation de leurs savoirs expérientiels. La valeur heuristique des récits de vie est soutenue par certains pairs, tandis que pour d’autres la valorisation de leurs savoirs passe par une forme argumentative. Complémentaires ou antagonistes des savoirs médicaux, les savoirs des usagers varient selon leur type d’engagement – protestataire ou loyal à l’institution – et dépendent des contextes de communicabilité de leur expérience – au sein ou en dehors des structures de soin.
Article de Sophia Achab, Daniele Zullino, Julie Caillon, et al.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 23, n° 3-4, 2017, pp. 5-80.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Internet, Addiction, Médecine, Technologie numérique, Évolution, Jeu, Argent, Réduction des risques, Outil, Jeune, Jeu vidéo, Consultation médicale, Espace transitionnel, Qualité, Information
Article de Emma Richaud, Patrice Fernandes Pereira, Catherine Simon, et al.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 23, n° 2, 2017, pp. 9-109.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Réduction des risques, Addiction, Psychologue, Pratique professionnelle, Consommation, Drogue, Détenu, Prison, Soin, Prévention sanitaire, Hépatite, Sida, Pharmacie, Outil, Évaluation, CAARUD (Centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues), Steribox
Paru dans la revue Esprit, n° 429, novembre 2016, pp. 115-123.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Usager, Consommation, Réduction des risques, Expérience
Inspirée d’expériences à l’étranger, l’ouverture de deux « salles de shoot » en France s’inscrit dans une politique publique de réduction des risques. Il s’agit de suspendre le jugement moral au profit de la santé et de la réinsertion sociale des usagers de drogue, ainsi que de la sécurité des riverains.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 21, printemps 2016, pp. 7-110.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Réduction des risques, Prévention sanitaire, Cannabis, Travail, Travail éducatif, Mineur, Alcool
L’usage de substances psychoactives se répand partout, de la rue au milieu festif, de l’usine au chantier, du stade à l’école… et fait l’actualité.
Mais que savons-nous des hommes et des femmes s’inscrivent dans la prévention et la réduction des risques qui lui sont liés ou encore apportent des soins à ceux qui en souffrent?
Que savons-nous de leur travail, qu’il soit professionnel, bénévole, militant?
Que savons-nous des outils qu’ils mettent en œuvre et des nouveaux dispositifs qu’ils expérimentent?
Qu’advient-il des principes qui structurent leur pratique et des valeurs auxquelles ils se réfèrent à l’épreuve de la professionnalisation et de l’institutionnalisation?
Ce dossier interroge les différents sens de l’usage moins pour eux-mêmes que pour répondre à ces questions.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. I-XIII.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Accompagnement, Réduction des risques, Errance, Addiction
L’errance est un concept complexe à définir, allant d’un choix à une contrainte. Elle peut être la caractéristique commune d’un public hétérogène. Cet article axe sa réflexion sur le public toxicomane, accueilli en CAARUD (Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues). Que l’errance se situe en amont des consommations de psychotropes où qu’elle en soit l’effet, un lien entre errance et dépendance aux toxiques est observable. Bien que dévalorisée dans notre société contemporaine, quel sens peut avoir cette situation d’errance, qu’elle soit psychique et/ou physique, pour les personnes addicts et comment cette composante du public toxicomane est prise en compte par les CAARUD dans leur accompagnement ?