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La gestion du stress au sein du couple lors de la transition à la parentalité : quelles stratégies mettre en place ?

Article de Camille Matuzac, Romuald Blanc

Paru dans la revue Devenir, vol. 34, n° 2, 2022, pp. 177-196.

Mots clés : Enfance-Famille, Stress, Parentalité, Parents, Stratégie, Couple, Rôle, Compétence, Partenariat

Cette étude s’intéresse aux différentes stratégies de coping dyadique mises en place au sein du couple pour faire face au stress que représente la transition à la parentalité.
L’échantillon de recherche se compose de 108 participants en couple ayant eu leur premier enfant avec leur partenaire actuel dans les 3 dernières années. Leur participation consistait à répondre à des échelles permettant de mesurer le stress perçu (PSI-4-SF), le sentiment de compétence parentale (QAECEP), les stratégies de coping dyadique (DCI), la qualité de l’alliance parentale (PAI) ainsi que la satisfaction conjugale (D16). Les résultats montrent que les couples qui mettent en place des stratégies de coping dyadiques positives, notamment conjointes, semblent ressentir moins de stress, être plus satisfaits dans leur relation de couple, coopérer davantage dans l’éducation de leur enfant, et se sentir plus satisfait dans leur rôle de parent que ceux qui mettent en place des stratégies de coping négatives. Les résultats de cette étude permettent de percevoir les bienfaits que peut apporter un programme parental sur la gestion commune du stress.

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Sentiment de compétence parentale

Article de Flore Anne Bernadat, Jaqueline Wendland

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 59-78.

Mots clés : Enfance-Famille, Enquête, Parents, Compétence, Parentalité, Démographie, Sociologie, Attachement, Relation enfant-parents, Questionnaire

Cette étude avait pour objectif d’explorer les caractéristiques personnelles du parent qui impactent le sentiment de compétence parentale (SCP). Des questionnaires en ligne évaluant le SCP (QAECEP) et le style d’attachement du parent (RSQ), ainsi qu’un questionnaire sociodémographique, ont été proposés à 139 participants issus de la population générale (dont 60 pères). Les parents ayant un style d’attachement insécure rapportent un SCP plus faible que les parents sécures. L’âge des parents et le nombre d’enfants vivant au domicile sont corrélés positivement au SCP. Les parents ayant un style d’attachement insécure sont donc susceptibles de rencontrer plus de difficultés dans la perception de leur rôle parental. Cette étude révèle que, au-delà des caractéristiques personnelles du parent, d’autres variables influencent le SCP. Dans le cadre d’une prise en charge pour difficultés à assumer le rôle parental, il est nécessaire de considérer le style d’attachement du parent et les caractéristiques de l’enfant.

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Les enfants de parents malades, entre aide et oubli ?

Article de Jean Marc Bouville, Frédérique Van Leuven, Denise Bass, et al.et al.

Paru dans la revue Cahiers de l'enfance et de l'adolescence, n° 4, 2020/2, pp. 7-139.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Parents, Maladie, Enfant, Santé mentale, Fratrie, Conflit de loyauté, Thérapie, Aidant familial, Visite médiatisée, Enfant placé, Protection de l'enfance

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La résistance non violente pour une nouvelle autorité : rencontre avec Haim Omer

Article de Omer Haim, Ivy Daure

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 376, avril 2020, pp. 57-62.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfance-Famille, Résistance, Non-violence, Autorité, Parents, Enseignant, Violence, Enfant

Avec l’objectif d’aider les parents, les enseignants, en prise avec des jeunes aux comportements difficiles, à restaurer une autorité n’incitant pas à l’escalade, le fondateur de la résistance non violente en instruit ici les principes. Cette méthode, se fondant sur une présence forte, une maîtrise de soi, une constance et un réseau de soutien, permet de proposer des solutions concrètes, que nous détaille Haim Omer.

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Qui a peur de la parentalité ?

Article de Jean Sébastien Eideliman

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 255-262.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Parents, Relation enfant-parents, Sociologie, Famille, Parenté, Sciences humaines et sociales

On ne naît pas parent, on le devient. Voilà, pour détourner une célèbre citation, l’idée fondatrice de la notion de parentalité, vocable récent qui est venu s’ajouter à la famille déjà nombreuse des termes issus du latin parentatus, aux côtés de parent (et beau-parent), parenté, parentèle, parental (et monoparental), parentage, apparenter… Proche du terme, récent lui aussi, de « parentalisation » (ou « parentification »), que les psychologues utilisent tantôt pour pointer les enfants qui grandissent trop vite et prennent des responsabilités d’adulte avant l’heure (Chase, 1999), tantôt pour penser le « devenir parent » (Lotz et Dollander, 2004), celui de parentalité permet de souligner, dans une perspective plus sociologique, les manières dont les parents acquièrent et s’approprient leur nouveau rôle. Ce faisant, l’étude de la parentalité permet de dénaturaliser cette expérience, souvent présentée comme relevant de l’inné et de l’instinct (de manière plus forte encore pour les femmes que pour les hommes).

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À qui la faute ? Les parents face aux manquements scolaires de leur enfant

Article de Zoé Yadan

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 215-235.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Quartier, Banlieue, Responsabilité, Discipline scolaire, Collège, REP, Éducation, Parents, Sanction, Genre

Le présent article se propose d’appréhender une partie de l’expérience vécue par les parents de Seine-Saint-Denis ou de certains quartiers socialement défavorisés de Paris et convoqués en conseil de discipline, du fait d’un manquement grave au règlement scolaire commis par leur enfant au collège. Il s’agira de dresser une typologie des différentes attributions de la responsabilité de l’acte perpétré par l’enfant. Si une partie des parents attribuent la responsabilité à l’enfant, ou d’autres estiment que la faute revient à l’institution scolaire et ses acteurs, la majorité des parents considèrent qu’ils sont responsables de la situation dans la mesure où celle-ci serait le résultat d’un défaut éducatif dont ils se sentent coupables. Nous montrerons les conséquences de ces attributions différentielles sur les relations avec l’institution scolaire, avec l’enfant ou encore sur l’image de soi du parent.

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La parentalité positive?!

Article de Patrick Ben Soussan

Paru dans la revue Spirale, n° 91, novembre 2019, pp. 15-119.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Éducation familiale, Relation enfant-parents, Éducation, Pratique éducative, Théorie, Bientraitance, Soutien à la parentalité, Responsabilité, Parents, Langage, Bien-être, Jeune enfant, Norme sociale

Livres, blogs, stages, conférences... L’éducation positive est partout, multipliant les incitations à une « parentalité bienveillante », non-violente. Les 10 commandements de la parentalité positive, les 14 outils de parentalité positive, les 5 clés pour tout comprendre de votre enfant...! Mais cette approche constitue-t-elle une vraie révolution éducative ? Contribue-t-elle à cultiver le bonheur en famille, à développer l’équilibre des enfants et à rendre leur vie future harmonieuse et sereine ? D’où s’origine cet engouement actuel pour éducation positive et parentalité bienveillante ? Comment se définissent leurs concepts ? Quelles sont leurs promesses ? Contribuent-elles à révéler les « compétences » parentales ou au contraire à culpabiliser davantage les parents, qui franchement ne sont pas en reste dans ce domaine !
Au total, la parentalité positive est-elle aussi positive qu’on le dit ? Peut-on aujourd’hui faire preuve de réticences voire de défiance, à l’égard de cette proposition ? Difficile d’être opposé à l’idée d’empathie, de bienveillance, de sérénité et de bonheur ? Qui oserait ?

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D'un tremblement à l'autre , l'adoption au risque du séisme. Etude qualitative des représentations des parents français ayant adopté en 2010 un enfant né en Haïti

Article de Anaëlle Klein, Pauline Lefebvre, Laelia Benoît, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 1, janvier-juin 2019, pp. 79-116.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption internationale, Urgence, Parents, Image mentale, Traumatisme, Enfant, Devenir, Filiation

Le 12 janvier 2010, un terrible séisme détruit Port-au-Prince et affecte trois millions et demi de personnes. Cet événement constitue une crise majeure dans le parcours des parents français ayant, à l’époque, entrepris les démarches pour adopter un enfant né en Haïti. À la suite à la mobilisation de collectifs de parents, le gouvernement français décide fin janvier le transfert d’enfants pour lesquels un jugement d’adoption était prononcé. Les parents adoptants rencontrent alors pour la première fois leur enfant aux aéroports d’Orly et de Roissy, sous le regard des journalistes et des politiques. Grâce à une étude qualitative de type phénoménologique, nous avons exploré, six ans après, les représentations que les parents adoptifs ont construites autour des premières rencontres avec leur enfant et proposé des recommandations en cas de nouvelle catastrophe naturelle. À notre connaissance, aucune recherche équivalente n’a été menée sur le sujet. Conformément à la législation internationale, l’adoption ne peut pas être une réponse à l’urgence. La préparation de l’enfant et du (ou des) parent(s) adoptant(s) est primordiale pour éviter un traumatisme surajouté. Ces adoptions marquées par le séisme incitent à penser de manière plus fine les difficultés auxquelles sont confrontés les parents adoptants, et donc l’ensemble des questions filiatives.

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"Je n'ai pas réussi à le garder". Mouvements transférentiels et contre-transférentiels au coeur de deux thérapies d'enfants adoptés

Article de Camille Guyomard

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 1, janvier-juin 2019, pp. 37-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Thérapie, Filiation, Thérapeute, Transfert, Psychanalyse, Parents, Enfant, Roman familial

Quels sont les enjeux inconscients d’une thérapie d’enfant adopté ? Une histoire d’adoption et les vécus potentiellement traumatiques dont elle a été marquée, autant pour les parents adoptifs que pour l’enfant adopté, constituent‑ils un obstacle à une thérapie d’enfant de type psychanalytique ? Le cadre de la situation analytique et les mouvements régressifs et pulsionnels qu’il convoque constituent‑ils un insupportable tel que le passage à l’acte et l’interruption brutale des séances seraient alors la seule tentative d’élaboration possible ? En illustrant nos propos d’éléments cliniques issus de deux thérapies d’enfants adoptés et en se référant aux outils théoriques psychanalytiques, nous tenterons d’interroger la spécificité de ces traumas liés à des ruptures dans la filiation. Enfin, dans leur questionnement si essentiel sur l’abandon, le roman familial et l’énigme des origines, que nous enseignent ces jeunes patients adoptés sur nos pratiques de thérapeute d’enfant ?

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