Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 11 à 20 sur un total de 86

Votre recherche : *

Le langage du travail social est-il adapté aux usagers ?

Article de Didier Dubasque, Maxime Dauphin

Paru dans la revue Lien social, n° 1305, 16 au 29 novembre 2021, pp. 14-15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travailleur social, Langage, Norme sociale, Usager, Famille, ITEP, Établissement social et médicosocial

« Comment qu’tu causes ! » pourrait nous répondre l’usager que nous noyons parfois sous un sabir bien abscons. Rendre notre langage accessible, n’est-ce pas aussi renoncer à une forme de domination ?

Les oubliés du confinement : hommage aux plus fragiles et à ceux qui les aident

Livre de Didier Dubasque, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2021.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Épidémie, Action sociale et médicosociale, Politique, Biographie, Établissement social et médicosocial, Prise en charge, Handicap, Dépendance, SDF, Urgence sociale, Précarité, Isolement, Protection de l'enfance, Vie quotidienne, Lien social, Travailleur social, Usager

Une chronique forte du premier confinement lié à la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19. Ce livre retrace ce qu'ont vécu au jour le jour les personnes les plus fragiles (personnes âgées, à la rue, handicapées, jeunes, familles précaires) et l'ensemble des acteurs de l'intervention sociale chargés de les accompagner. L'auteur s'est penché sur cette période inédite pour en faire la synthèse et relater, à l'appui de témoignages et des relais dans les médias, les enseignements sur chaque population défavorisée, sur les décisions politiques mises en oeuvre et sur la résilience, la richesse et la nécessité des services sociaux et du travail social.
Témoignage pour l'avenir, ce livre n'est ni à charge ni à décharge de qui que ce soit et ne cherche à convaincre personne. En retraçant ce qui s'est dit au fil des jours, le lecteur se fera sa propre opinion. C'est aux oubliés de la France, ces "petites mains" du social qui continuaient d'assurer leur mission d'aide et de protection, et aux journalistes qui ont tenté de rendre visible la situation des plus exclus, que ce livre est dédié.
Pour ne pas oublier.

La place des familles : de l'intégration à la reconnaissance

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 10, octobre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Famille, Rôle, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Reconnaissance, Intégration, Relation triangulaire, Aidant familial, Usager, Équipe soignante, Accompagnement, Communication, Habilitation, ESAT, Projet individualisé, Épidémie, Confiance, Personne âgée, Personne handicapée, Maladie d'Alzheimer

RECONNAISSANCE. Trouver sa place. Conserver un rôle auprès de son proche institutionnalisé, le tout dans un moment de souffrance, où l’aidant se sent fébrile. Mais aussi coupable de ne plus avoir la force de s’occuper quotidiennement de son parent vieillissant ou de son enfant en situation de handicap et de choisir/subir une institutionnalisation. Pendant longtemps, les familles ont été mises de côté, parfois niées ou à peine informées par les équipes dont la priorité était d’accompagner des personnes vulnérables. Progressivement, les textes législatifs et les pratiques ont évolué. La loi du 2 janvier 2002 a marqué un tournant avec la naissance du projet personnalisé, le fameux PAP, et la constitution des conseils de vie sociale. Ces outils ont favorisé une meilleure reconnaissance des proches aidants ce qui a permis l’indispensable partage des informations nécessaires à la continuité des soins.
INCOMPREHENSIONS. Malgré ces avancées notables, de nombreuses familles peinent toujours à trouver leur place. A l’affût du moindre signe de maltraitance, elles surveillent plutôt qu’elles ne veillent sur leurs parents, ce qui provoque souvent des réactions teintées d’agacement chez les soignants. Si les deux parties sont au départ bien intentionnées, elles continuent de creuser le schisme qui les sépare à force d’absence d’échanges et de communication.
EVOLUTION DES PRATIQUES. Si la prise de conscience est lente, elle semble tout de même engagée. En Ehpad ou en foyer pour personnes en situation de handicap, le travail partenarial, synonyme d’une meilleure qualité de vie pour les personnes vulnérables, leurs familles et par voie de conséquence pour les professionnels, s’impose. Dans le secteur du handicap et de l’enfance, les équipes éducatives choisissent de mettre en avant la relation avec les parents. Depuis quelques années, un nouveau métier a émergé : les coordonnateurs de projet qui facilitent le lien. Si la priorité reste l’envie et les besoins des usagers, les professionnels écoutent désormais la parole des proches. Épaulées, les familles bénéficient d’informations délivrées pour mieux comprendre la maladie de leur proche, des cafés des aidants sont organisés afin de leur offrir un espace de parole et, plus récemment, certains établissements leur ont ouvert les portes : possibilité d’accompagner son proche pour la toilette, de manger avec lui, etc. A ce moment précis, le Covid s’est invité dans les structures qui ont dû fermer leur établissement. Restés à l’extérieur, les proches ont souffert, comme les résidents et les soignants. La crise sanitaire est finalement venue accélérer ce besoin de changement : engager et systématiser de nouvelles pratiques pour que les familles soient des partenaires à part entière.

Sexualité des usagers : vers la fin du tabou ?

Article de Aurélie Vion, Joséphine Sauvaire

Paru dans la revue Direction(s), n° 199, juillet-août 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Usager, Établissement social et médicosocial, Intimité, Accompagnement, Prévention, Information sexuelle, Homosexualité, Réfèrent, Handicap, Représentation sociale, Tabou, Assistance sexuelle, Éthique

Autrefois occultée voire carrément interdite, la vie intime des personnes accompagnées par les structures sociales et médico-sociales constitue désormais une liberté fondamentale mieux reconnue. Au-delà du débat sur l'assistance sexuelle qui concentre l'attention médiatique, la mise en oeuvre de ce droit questionne toujours l'organisation institutionnelle, les pratiques et l'éthique professionnelles.

Chargée de mission Lutte contre les discriminations à la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) d'Ile-de-France, Joséphine Sauvaire a réalisé une étude sur l'accompagnement des personnes LGBTIQ dans les structures d'hébergement de la région. Selon elle, l'orientation sexuelle et l'identité de genre mériteraient d'être mieux prises en compte pour améliorer le soutien des personnes accueillies.

Toutes les structures du champ du handicap de la Croix-Rouge française disposent d'un référent Vie intime, affective et sexuelle. Portée au niveau national, la démarche vise à faire évoluer les pratiques. Zoom sur la maison d'accueil spécialisée (MAS) de Lillers dans le Pas-de-Calais.

La maison d'enfant à caractère social (Mecs) La Grande Chaume, à Avallon (Yonne), fait appel aux professionnels formés aux violences sexuelles du groupement associatif Cithéa. Ceux-ci organisent des activités collectives thérapeutiques auprès des jeunes.

La violence des usagers est-elle plus importante qu’avant ?

Article de Ludwig Maquet, Jérôme Bouts

Paru dans la revue Lien social, n° 1294, 27 avril au 10 mai 2021, pp. 14-15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Usager, Violence institutionnelle, Inégalité, Valeur

Depuis le temps qu’on nous parle d’une violence de plus en plus brutale et de plus en plus jeune, à quand des bébés en couche-culotte, Kalachnikov à la main ? Évitons le marronnier médiatique, le déni et la psychose, écoutons plutôt l’expertise des travailleurs sociaux !

Comment nommer la personne accompagnée ?

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue Lien social, n° 1293, 13 au 26 avril 2021, pp. 14-15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Usager, Sémantique, Classification, Pratique professionnelle

Se moquant de l’euphémisation envahissante, Coluche expliquait qu’il ne fallait plus dire aveugle mais «  mal-voyant  », sourd mais «  malentendant  », chômeur mais «  demandeur d’emploi  ». Et de rajouter : plus traiter de connard mais de «  mal comprenant  ». À propos, dans le social, comment fait-on ?

Projet de loi 4D : la mainmise sur les chefs d’établissements serait une erreur

Article de Jeanne Cornaille, Marie Laure de Guardia

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3203, 2 avril 2021, pp. 38-39.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Fonction, Usager, Respect, Droit, Logement, Transport, Fonction publique, Protection de l'enfance, Conseil départemental, Qualité, Contrôle, Tutelle administrative, Établissement social et médicosocial, GEPSo (Groupe national des établissements publics sociaux et médicaux sociaux)

Le projet de loi 4D (différenciation, décentralisation, déconcentration, décomplexification) devant être présenté courant avril en Conseil des ministres laisse peu de place aux politiques sociales et de santé. Mais les deux articles abordant ces sujets augurent des réorganisations inquiétantes en matière de protection de l’enfance en rattachant les directeurs d’établissements à la fonction publique territoriale. Cela nuirait à leur polyvalence et, in fine, à l’accompagnement des jeunes.

Personnes accompagnées : repousser les limites de la participation des usagers

Article de Catherine Abou El Khair

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3190, 25 décembre 2020, pp. 34-36.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Participation, Accompagnement social, Conseil de la vie sociale, Capacité juridique, Organisation, Établissement social et médicosocial, Projet, Usager, Famille

Dossier composé de deux articles :
Personnes accompagnées : repousser les limites de la participation des usagers
Conseil de la vie sociale : une facilitatrice au service des jeunes

"Inadmissible de confondre confinement sanitaire et isolement psychiatrique"

Article de Brigitte Bègue, Mathieu Bellahsen

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3167, 03 juillet 2020, pp. 30-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfermement, Psychiatrie, Usager, Liberté, Épidémie

Dans son rapport du 19 juin, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan, dénonce l'enfermement illégal de certains patients en psychiatrie pendant le confinement. C'est le psychiatre Mathieu Bellahsen qui l'a saisie. Il s'insurge contre les enfermements sans avis médical.