"Mon amoureux" est l'histoire de deux handicapés, Lorie et Romain, qui s’aiment intensément. C’est aussi l’histoire d’Estelle, la sœur de Lorie, qui décide, malgré la proscription de leur mère, d’emmener le couple dans leur maison de campagne afin qu’ils aient leur premier rapport sexuel [présentation de l’éditeur, © ADAV].

Atteintes de maladies dégénératives, handicapées moteur ou déficientes intellectuelles, la plupart des personnes en situation de handicap vivent leur condition comme un obstacle au plaisir. Comment assouvir leurs désirs et envisager une relation amoureuse quand, des simples citoyens aux responsables politiques, tous nient leurs besoins vitaux ? Le film aborde ces questions essentielles et envisage des solutions avec ceux qui sont au centre de cette souffrance et ceux qui s’engagent à leurs côtés. Il donne la parole aux personnes handicapées, aux assistants sexuels en France et dans d'autres pays européens ainsi qu'aux personnes impliqués dans cet engagement.

« Daniel a 34 ans et travaille dans un centre social à Séville où il fait connaissance de la jeune et indépendante Laura. Leur amitié se fait instantanément. Mais Daniel est différent... et cette amitié devient l'objet de toutes les attentions au travail et dans leurs familles. La situation ne manque pas de se compliquer quand Daniel tombe amoureux de Laura. Refusant de se plier aux convenances sociales, Daniel et Laura vont trouver leur vérité. »
[Présentation de l'éditeur/Colaco]

« Une cité H.L.M. en banlieue parisienne. Un ange passe, déclamant passionnément les vers de la pièce "Le jeu de l'amour et du hasard". C'est Lydia, éprise de Marivaux, en pleine répétition de spectacle par sa classe, à l'occasion de la fête de l'école. Un ange est passé, et Abdelkrim, dit "Krimo", du haut de ses 15 ans, a craqué pour sa copine de cours.
Lui qui traîne son ennui dans les dédales de la cité, en compagnie de sa bande de potes, découvre soudain l'amour.
Mais Krimo a une réputation à tenir : comment déclarer sa flamme à la jeune fille sans perdre la face ? »

Le réalisateur a accompagné un jeune homme, Jean-Benoît, pendant ses deux années d'’apprentissage entre un garage poids lourds de Rouen et une école de mécanique. A travers la symbolique de l’'apprentissage, ce film dresse le portrait de la fin d’'une adolescence et du passage au monde adulte, avec ses découvertes, ses désillusions. Le film observe cette mutation, raconte un apprentissage écartelé entre théorie et pratique, entre dans l'’intimité d'’une adolescence fragilisée par l’'absence d'’un père, la vie amoureuse, un environnement dur, et la tentation de laisser s’échapper une chance qui continue de lui appartenir.

Film 1 : La promesse (1996, 1h30).
Igor est un adolescent débrouillard et sans scrupule, qui aide son père, Roger, dans son activité de trafiquant de main d'oeuvre immigrée. Mais, se trouvant aux côtés d'un ouvrier africain mortellement blessé lors d'un accident, Igor lui promet d'aider sa femme et son bébé. Pour tenir parole, le jeune homme devra choisir d'affronter son propre père. Le film est à la fois le récit très précis du fonctionnement de ces filières illégales et un attachant portrait de la complicité profonde entre le père et le fils.

Film 2 : Rosetta (1999, 1h30)Palme d'or au Festival de Cannes 1999 - Emilie Dequenne Palme de la Meilleure actrice.
Rosetta n'a pas 20 ans. Elle sait ce qu'elle veut, et ce qu'elle ne veut pas. Elle veut un travail, un travail légal, et ne dépendre de personne. Elle veut vivre. Lorsqu'elle rencontre un garçon qui l'aide et à qui elle plait, elle ne sait pas comment ajouter cet élément à sa vie et à son rapport au monde. Au nom de sa logique, elle ira jusqu'au pire, et alors ne saura plus comment vivre. Mais le monde réel n'est pas aussi simple que le croyait Rosetta.