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Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 80-92.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Pluridisciplinarité, Adolescent, Soin, Psychopathologie, Prise en charge, Jeune en difficulté, Rencontre, Reconnaissance, Relation soignant-soigné, Narcissisme, Psychisme
Comment définir et approcher ces populations d’ados au comportement difficile et aux situations environnementales complexes, ces sdf psychiques, petits Pinocchio de la vie ? Parfois inclassables psychopathologiquement, inadaptés scolairement et incasables socialement, mettant en échec toute proposition de soin. Ils se définissent négativement : ni psychotiques, ni névrotiques, ni pervers, ils présentent en fait des inorganisations identitaires narcissiques précoces. Appelés abusés narcissiques, ils méritent une approche psychopathologique fine et posent la question du soin.
Le vécu de la fin du monde est une expérience de vie très souvent au fondement de la décompensation psychotique. Comment s’en débrouillent les personnes qui ont vécu cette expérience ? Être là et prendre soin sont à la base du travail soignant pour les personnes accueillies en psychiatrie.
Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 51-61.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapie institutionnelle, Éducation à la santé, Transfert, Méthode, Soin, Psychisme, Rencontre, Relation soignant-soigné, Psychiatrie infantile, ITEP
Le soin psychique fait référence à la psychanalyse quand l’éducation thérapeutique renvoie plutôt au cognitivo-comportementalisme, en vogue actuellement dans les pratiques de soin en pédopsychiatrie. Le soin psychique s’ancre dans le transfert quand l’éducation thérapeutique retrouve le modèle médical. Sortir de leur opposition naturelle permet de repérer la tension inhérente à la relation thérapeutique entre méthode et transfert. Un cas clinique vient l’illustrer.
Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 40-50.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, Relation enfant-mère, Traumatisme, Corps, Résilience, Soutien à la parentalité, Image mentale, Psychisme, Implication personnelle
Léa a été exposée à un traumatisme brutal. À 2 ans, elle n’avait aucune représentation pour donner sens à la violence de ses éprouvés. La continuité des soins et ma présence auprès de Léa immédiatement après les événements ont facilité le travail thérapeutique. La compréhension du traumatisme s’est déclinée en différentes étapes en fonction des capacités d’intégration de Léa, pour arriver à la figuration, la mise en lien et en mots des événements. Le thérapeute contient l’impensable sans verbaliser le récit « de l’extérieur », ce qui conduirait à une néo-histoire non élaborée.
Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 34-39.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Soin, Tolérance, Psychothérapie, Folie, Psychiatrie, Temps
L’auteur part de la phrase de Rickman : « La folie, c’est ne pas pouvoir trouver quelqu’un qui vous supporte », pour envisager les différents sens de « supporter » à partir de Winnicott et prendre aussi en considération la capacité des soignants à supporter le non-changement. Une vignette clinique aborde la question du soin psychique de base en institution comme entrecroisement de regards et d’écoutes incarnés, différenciés et non interchangeables, qui viennent borner un espace de circulation psychique permettant au patient d’investir à dose supportable une relation.
Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 25-33.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe d'appartenance, Soin, Travail d'équipe, Implication personnelle, Participation, Créativité
Le lien soignant relève d’un travail de Sisyphe. Il suppose la construction d’appartenances groupales et institutionnelles, et simultanément la mise en place de différences structurantes ; l’assurance pour chacun de se savoir participer d’une histoire commune, et celle d’être reconnu dans une place singulière. C’est la qualité d’une telle construction collective qui conditionne la capacité soignante et autorise une plus grande tolérance à la déliaison, aux morcellements, et aux angoisses, inhérents aux rencontres cliniques.
Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 60-68.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Équitation, Équithérapie, Sens, Corps, Souffrance, Phénoménologie, Prise en charge, Maladie chronique, Médiation animale
Ce travail se focalise sur la problématique d’une patiente douloureuse chronique. Cette maladie implique chez le patient une déchirure dans l’existence, une perte de sens et de repère. Au travers d’un dispositif travaillant sur la rencontre avec le cheval, grâce à un retour aux processus originaires par des techniques de sens (contact, relaxation, mise en mouvement du corps, visualisation), la patiente retrouve une modalité de contact à son corps sentant et s’ouvre à de nouvelles potentialités existentielles.
Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 51-59.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Équitation, Équithérapie, Sens, Plaisir, Émotion, Lien social, Psychomotricité, CMPP, Communication non-verbale, Adolescent, Médiation animale
Par sa dimension de thérapie psychocorporelle, la médiation équestre ouvre sur une approche soignante très complète tant sur le plan psychomoteur, car elle sollicite de façon concomitante ou successivement des compétences diverses, que sur le plan psychoaffectif, remobilisant des étapes du développement précoce. S’y ajoute un bain sensoriel particulièrement propice à l’installation d’une relation apaisée.
Article de Michel Alexandre Rioux, Aziz Essadek, Patrick Larose
Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 40-50.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Médiation, Corps, Sport, Passage à l'acte, Adolescent, PJJ, Psychothérapie, Sport de combat, Agressivité, Atelier
Le sport est utilisé comme médium d’intervention auprès de jeunes ayant eu recours au passage à l’acte et pris en charge par le système de justice pénale pour adolescents. Les rationnels qui guident son utilisation sont multiples. Le présent article décrit les fondements d’un dispositif thérapeutique qui allie judo et temps de parole ayant comme objectif de favoriser un travail d’élaboration et de symbolisation. Des illustrations cliniques appuient les propos.
Dans le cadre d’un CMPP, une psychologue et une psychomotricienne, réunies par une sensibilité commune, proposent un dispositif groupal axé sur l’expression corporelle et le jeu théâtral. Elles témoignent d’une pratique qui favorise, à travers la mise en mouvement et l’intégration des sensations, une figuration et une symbolisation possibles des éprouvés, des affects, de ce qui peut être autrement inaccessible.