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Réponses 11 à 20 sur un total de 78

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Violence conjugale, maltraitance, separation et resilience de l’enfant : illustration clinique projective

Article de Justine Renauld, Mélanie Laurent, Nadine Demogeot, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 5, septembre 2023, pp. 259-269.

Mots clés : Résilience, Enfant maltraité, Violence conjugale, Maltraitance, Divorce, Mécanisme de défense

L’objectif de cet article est d’illustrer, à partir d’un modèle psychanalytique de la résilience, une étude clinique projective approfondie d’une enfant exposée à la violence conjugale, puis à la séparation de ses parents, ainsi qu’à la maltraitance et aux carences infligées précocement par la figure maternelle. Le but est de mettre en évidence les fondements psychodynamiques de la résilience reliés principalement aux ressources internes de l’enfant mettant en jeu la richesse de son espace imaginaire, la qualité de sa mentalisation et la souplesse des mécanismes de défense mobilisés approchés par le test de Rorschach et le test des contes.

Le sentiment de compétence parentale des mères victimes d’abus sexuel(s) infantile(s) : un modèle structural

Article de M. Delhalle, A. Blavier

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 5, septembre 2023, pp. 249-258.

Mots clés : Mère, Compétence, Parents, Abus sexuel, Traumatisme, Maltraitance, Histoire familiale, Soutien à la parentalité

Cette étude a pour but d’investiguer l’impact de l’abus sexuel infantile sur le sentiment de compétence parentale et d’en proposer un modèle structural, en prenant en compte l’effet cumulatif des différents types de maltraitance.

Je suis le fléau du monde » : à propos d’un épisode mélancolique chez un adolescent avec autisme de 17 ans, perspective développementale

Article de N. Kaminska, A. Oppetit, M. Gallien, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 7, novembre 2022, pp. 362-367.

Mots clés : Adolescent, Autisme, Coordination, Thérapie corporelle, Morbidité, Diagnostic

Le diagnostic de dépression à l’adolescence est complexe du fait de la diversité des manifestations rencontrées. Par ailleurs, la dépression est une comorbidité fréquente dans les troubles du spectre autistique et elle peut poser des difficultés diagnostiques. Nous résumons ici la prise en charge multidisciplinaire (psychothérapeutique, médicamenteuse, familiale, et corporelle par enveloppement) d’un adolescent de 17 ans hospitalisé pour troubles de comportement à type d’hétéro-agressivité majeure dans un contexte de dépression mélancolique. La prise en charge a été complexe du fait de multiples contraintes « internes » liées à des comorbidités (trouble du spectre autistique, trouble de coordination motrice, trouble de l’attention, et lenteur de traitement cognitif), ainsi que des contraintes « externes » (contexte familial compliqué, aggravation des troubles coïncidant avec le début de l’épidémie de SARS-cov-19 et la fermeture de l’hôpital de jour le prenant en charge). L’ensemble de ces facteurs ont entraîné des questionnements importants dans le choix des traitements pour ce patient, ont nécessité plusieurs mois d’hospitalisation et ouvert une discussion autour des diagnostics différentiels.

Violences éducatives ordinaires et accompagnement à la parentalité : enjeux actuels, dispositifs existants et perspectives -

Article de M. Palmer, C. Revet, C. Gentilleau, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 7, novembre 2022, pp. 380-389.

Mots clés : Violence, Éducation, Maltraitance, Soutien à la parentalité, Loi

Le 10 juillet 2019, la France est devenue le cinquante-sixième pays à interdire officiellement les violences éducatives ordinaires (VEO). Ce type de méthode était jusqu’ici toléré par une jurisprudence qui reconnaissait aux détenteurs de l’autorité parentale un « droit de correction » coutumier. Cette appellation de VEO laisse entendre que la violence pourrait avoir une vertu éducative, et se présenter comme ordinaire, banale, sans générer de conséquences néfastes pour les enfants. Alors même que leur utilisation est fortement plébiscitée par les parents français, et que cette loi dite « anti-fessée » a été présentée dans les médias comme relevant du débat de mœurs, la littérature théorique et scientifique, notamment les conclusions de cinq méta-analyses récentes, apporte des éléments de réponse assez clairs quant aux conséquences de ces VEO. L’American Psychological Association et l’American Academy of Pediatrics ont ainsi reconnu l’inefficacité éducative de ces méthodes, tout en déclarant que les preuves scientifiques sont aujourd’hui suffisantes pour attester de leur effet néfaste à court terme.

Prendre en compte la vulnérabilité partagée pour réduire le recours à la contrainte dans la prise en charge des troubles graves du comportement des patients avec déficience intellectuelle et/ou autisme

Article de J. Lefèvre Utile, M. Montreuil, A. Perron, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 7, novembre 2022, pp. 368-379.

Mots clés : Autisme, Handicap mental, Trouble du comportement, Contention, Violence, Prise en charge, Éthique, Automutilation, Agressivité

La littérature sur la gestion des troubles graves du comportement (TGC), chez les patients présentant une déficience intellectuelle (DI) et/ou des troubles du spectre autistique (TSA), suggère que l’environnement de travail des professionnels de santé est éprouvant pour prodiguer les soins dans des conditions de sécurité suffisante pour eux et les patients présentant une DI/TSA. Cet article rapporte les expériences morales des professionnels de santé concernant leur utilisation des alternatives à la contention dans la prise en charge des patients avec DI/TSA.

Intelligence artificielle : quelles applications pour la psychopathologie du développement ?

Article de D. Cohen, S. Anzalone, M. Chetouani

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 6, octobre 2022, pp. 287-295.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Intelligence artificielle, Développement, Psychopathologie, Interaction, Robot, Stimulation, Autisme, Jeu, Éthique, Technologie de l'information et de la communication

Depuis une dizaine d’années, psychiatrie, psychologie, et intelligence artificielle (IA) ont ouvert un dialogue fécond. Dans le domaine des interactions sociales et du traitement des signaux sociaux, de nombreux travaux multidisciplinaires concourent à mieux appréhender la complexité de certains phénomènes psychologiques et à faire progresser les interfaces homme-machine. Ils permettent la prise en compte au plan computationnel de la dimension dyadique, la possibilité de tenir compte de la nature multimodale des échanges et le développement d’outils spécifiques pour extraire de manière précise et automatisée les signaux sociaux des partenaires. Nous proposons ici un bref recensement de nos travaux illustrant l’intérêt d’associer IA et psychopathologie pour explorer certains contextes spécifiques (effet de l’ocytocine, négligence maternelle précoce, robotique développementale) et certaines psychopathologies (autisme, états limites) mais également pour concevoir des applications thérapeutiques comme des jeux sérieux ou des robots compagnons intelligents.

EPPOC (Ecrans en Pédopsychiatrie en Occitanie au temps du COVID)

Article de E. Abecassis Mimoun, R. Sanchez Rodriguez, M. de Chivre, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 6, octobre 2022, pp. 308-318.

Mots clés : Technologie numérique, Épidémie, Équipement informatique, Enfant, Parents, Sommeil, Jeu vidéo, Adolescent, Enquête, Psychiatrie infantile, Addiction, Confinement

L’enquête EPPOC (enquête flash en juillet 2020 dans les services ambulatoires et hospitaliers de pédopsychiatrie de secteur d’Occitanie) a permis de documenter la vision des parents et des adolescents sur les habitudes d’utilisation des écrans et l’impact du premier confinement (mars à mai 2020) sur ces habitudes en population pédopsychiatrique. À notre connaissance, il n’existe pas de telle étude.

Existe-t-il un développement moteur et psychoaffectif spécifique de l’enfant à haut potentiel ? Influence sur les activités de la vie quotidienne et sur le profil du quotient intellectuel

Article de S. Hamdioui, L. Vaivre Douret

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 5, septembre 2022, pp. 244-255.

Mots clés : Surdoué, Quotient intellectuel, Développement, Vie quotidienne, Scolarité, Intelligence, Développement cognitif, Jeu

Il s’agit d’une étude transversale et rétrospective. L’échelle d’intelligence de Wechsler (WISC-V), le carnet de santé de chaque enfant, et un questionnaire d'anamnèse rétrospectif rempli par les parents, ont été administrés et analysés chez 76 enfants en bonne santé (58 enfants à haut potentiel (HP)/18 neurotypiques), âgés de 6 à 13 ans (M. 10 ans ; E.T. 2,2). Cinquante-huit enfants HP ont été impliqués dans l’analyse intragroupe (36 hétérogènes vs 22 homogènes). Deux groupes ont été appariés pour les analyses intergroupes : 18 enfants neurotypiques (90 ≤ QI ≤ 110) et 18 enfants HP (QI ≥ 130).

Trouble anxieux chez des enfants et adolescents dyslexiques : une double peine ? Étude de 114 enfants vus en centre de diagnostic

Article de H. Roman, P. Gentilleau Lambin, J. Nicli, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 5, septembre 2022, pp. 265-269.

Mots clés : Dyslexie, Anxiété, Morbidité, Apprentissage, Accompagnement, Adolescent, Niveau scolaire, Scolarité, Aménagement du temps

De précédentes études montrent qu’une partie conséquente des enfants ayant un trouble d’apprentissage présente également une anxiété. L’anxiété peut être primaire ou bien secondaire au trouble d’apprentissage. Concernant la dyslexie, les différentes prévalences observées dans la littérature montrent que 9,9 % à 25 % des enfants avec un trouble spécifique du langage écrit présentent de façon concomitante des signes d’anxiété. L’accompagnement pédagogique semble avoir un rôle conséquent dans cette anxiété et pourrait induire un effet protecteur dans son apparition ou son intensité. Notre étude a pour but de rapporter la proportion d’enfants anxieux parmi nos patients dyslexiques, d’observer s’il existe ou non un effet de l’âge, du niveau solaire ou du sexe sur cette anxiété, mais également d’examiner la quantité d’enfants pour laquelle un suivi psychologique a été conseillé. Un autre objectif de cette étude est d’appuyer la nécessité de l’accès au diagnostic et de l’instauration de mesures d’accompagnement.

Transidentité et préservation de gamètes : apports à la réflexion des parcours médicaux d’affirmation de genre chez les adolescents et jeunes adultes

Article de N. Mendes, L. Chamouard, B. Bennani Smires, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 5, septembre 2022, pp. 256-264.

Mots clés : Genre, Identité sexuelle, Procréation, Sexe, Soin, Différenciation sexuelle, Médecine

Des personnes engagées dans un parcours médicale d’affirmation de genre peuvent être concernés dès l’âge de 12 ans par l’information à recevoir avant de débuter un traitement pouvant impacter leurs fertilités.