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Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 14-21.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Photographie, Réel, Art, Anthropologie, Pornographie, Pouvoir, Affectivité
Cet article présente une perspective générale sur les formes et modalités des effets des images sur les personnes. À partir de l’hypothèse que le registre des représentations est porteur d’une ambiguïté ontologique, on examine les raisons de l’iconophobie, et à l’inverse de la fascination que les images peuvent exercer. On s’interroge à travers le cas de la photographie sur la part du réel figuré et celle de potentialités propres à l’image qui se révèlent le plus nettement dans l’art – puissance rhétorique, jeux d’échelle (du gigantisme à la miniature), place de l’anthropomorphisme, complexité formelle de figures déroutant le regard.
Article de Armelle Hours, Guy Poirat, Isabelle Grele, et al.
Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 126-133.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Déficience cognitive, Créativité, Art, Groupe, Médiation, Santé mentale, Atelier, Image, Psychisme
Les auteurs mettent en évidence les vertus plurielles d’une expérience artistique groupale dans un contexte où l’accès à la vie créative peut s’avérer périlleux. La créativité pourra être remise sur le métier, grâce à l’expérience artistique dans un travail de groupe s’adressant à des personnes souffrant de déficiences mentales et de troubles psychiatriques anciens. Après avoir présenté le contexte, le cadre et le dispositif, une séquence d’une séance de groupe viendra illustrer le propos.
Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 71-77.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Art-thérapie, Technologie, Art, Narcissisme, Artiste, Création
L’art contemporain suit de près nos évolutions technologiques pour la création de ses images. Laissant dans ce cas la fonction de représentation pour des effets de présentation, il transforme son pouvoir de réflexion en pouvoir de réaction. Mais de tout temps les artistes ont été pris dans ce dilemme.
Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 140-142.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail social, Musique, Handicap mental, Liberté, Art, Langue, Différence, Culture, Chant
À travers un moment très particulier vécu lors d’un concert de jazz avec les résidents d’un foyer de vie, l’auteur questionne notre rapport au langage, à la beauté, à l’art. Il raconte comment la mise en liberté du langage peut être dérangeante mais aussi ouvrir tout un chacun à une autre considération de la différence.
Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 127-134.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sculpture, Métaphore, Art, Handicap, Foyer de vie, Travail social, Projet éducatif
Considérations sur l’aspect éducatif d’une activité sculpture engagée auprès de personnes vivant en foyer. Proposition est faite de n’utiliser que des matériaux jetés ou abandonnés et récupérés pour les assembler dans de nouvelles configurations. Cette technique est choisie pour sa puissance évocatrice, métaphore de la reconstruction de soi et du monde pris ensemble. L’accent est mis en priorité sur l’effort de production de forme, plutôt que sur une recherche ou un résultat artistique.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 153-164.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Activité, Art, Association, Citoyenneté, Culture, Dynamique de groupe, Étude de cas, Intergénérationnel, Lien social, Politique de la ville, Psychosociologie, Relation, Vie associative
Peu d’études portent sur les dynamiques associatives implantées dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville. L’étude présentée ici, qualitative et compréhensive, mobilise des observations participantes et des entretiens semi-directifs pour comparer deux associations, une dite « culturelle » et une autre « artistique ». L’article met l’accent sur la manière dont elles tentent d’instaurer une citoyenneté intergénérationnelle au travers de la politique dans laquelle elles sont immergées et de leurs activités différenciées. Pour l’une, les phénomènes sociaux naviguent entre travail du négatif et texte public, normalisation sociale et résistance collective. Pour l’autre, il s’agit plutôt de processus créatifs de groupe, de politisation et de réalisation de l’œuvre. Toutes deux ont développé des dynamiques distinctes, plus ou moins favorables au mélange intergénérationnel et à la groupalité.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 29-45.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Art, Autonomie, Comportement social, Conscience collective, Création, Émancipation, Expérience, Filiation, Groupe d'appartenance, Psychosociologie, Sociabilité, Socialisation, Sociologie, Stimulation
Cet article présente la construction sociale d’un collectif d’artistes trentenaire qui se présente pour les membres comme une expérience partagée stimulante pour la création et comme lieu de revitalisation individuelle. Le collectif parvient à rendre son activité viable économiquement alors même que le désir de vivre d’une production artistique se heurte aux impératifs et aux logiques du marché. Il s’agit d’examiner la manière qu’a ce collectif de former un monde commun socialement alternatif en identifiant les différentes fonctions que remplit le groupe et les organisateurs qui structurent le commun, notamment le rapport à la filiation. L’auteur cherchera à savoir si ce collectif est simplement la construction d’un monde particulier ou s’il participe à faire société autrement.
Ce numéro donne la parole aux plus grands spécialistes mondiaux actuels des idées de S. Ferenczi, autour des thématiques qui lui étaient chères, telles, la sincérité "au cœur de la compréhension du discours psychanalytique d’aujourd’hui (A. Haynal)", l’authenticité de l’analyste, sans laquelle la cure n’est que répétition du trauma.
Sándor Ferenczi a su "anticiper la technique psychanalytique contemporaine fondée sur le transfert, sur le contretransfert et sur la relation mutuelle entre patient et analyste" (F. Borgogno), et interroger la responsabilité de l’analyste tout au long du chemin semé d’embûches emprunté par le couple formé par le patient et son analyste durant la cure. Les auteurs remontent ici aux sources des explorations cliniques, révolutionnaires pour leur temps, du plus proche collaborateur de S. Freud, en mettant en évidence sa résolution, sa témérité et la justesse de ses intuitions qui ont ensemencé la pensée et la clinique psychanalytiques contemporaines.
Article de Zakia Salime, Abir Kréfa, Rania Majdoub, et al.et al.
Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 1, n° 209, 2019, pp. 27-156.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Contestation, Répression, Mouvement social, Mémoire collective, Femme, Art, Révolution, Féminisme, Militantisme, Sexualité, Sévice corporel, Totalitarisme, Ordre social, Egypte, Tunisie, Liban, Syrie
Huit ans après les révoltes qui ont éclaté dans les pays arabes, la littérature existante témoigne de la répercussion des mouvements et des réponses souvent violentes qu’ont apportées les pouvoirs en place à la volonté de subversion des rapports sociaux et des rapports de genre. Ni bilan, ni réquisitoire, ce numéro de l’Homme et la Société explore la façon dont les diverses manifestations de la rébellion et de sa répression ont posé la question de la visibilité et de l’intense politisation des corps.
« Corps en colère » situe la réflexion au niveau des sujets en rébellion. Il part de la façon dont les corps parlent, s’insurgent, pour réfléchir à la dynamique des mouvements sociaux. Il examine la façon dont ces derniers ont pris des formes mobiles ou fragmentées, qu’il s’agisse de soulèvements radicaux ou de révoltes plus limitées mais constantes, bien que peu visibilisées. Cet angle de vue conduit à des analyses sur les nouveaux acteurs et actrices de ces luttes, leurs innovations en termes de luttes, mais aussi sur les nouveaux outils à inventer pour en rendre compte. En effet, les formes de contestation de l’ordre social sont multiples et ne se réduisent pas au répertoire des mouvements sociaux décrits par les politologues. Elles incluent des modalités qui relèvent de la performance artistique à portée hautement politique, quand les corps sont soumis à des épreuves qui incarnent la résistance.
Le numéro scrute aussi la reconstruction mémorielle des événements qui entraîne la sélection des figures emblématiques. Il montre comment la mémoire hiérarchise non seulement les actes mais leurs auteurs, valorisant souvent le sacrifice des hommes et rétablissant, à travers une stricte répartition des rôles, un ordre social que les rébellions avaient pourtant cherché à contester.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 3 & 4, décembre 2018, pp. 86-97.
Mots clés : Culture-Loisirs, Territoire-Logement, Développement local, Territoire, Milieu urbain, Démocratie participative, Mécénat, Art, Culture, Montréal
En 2017, dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal, la Brigade Arts Affaires de Montréal (BAAM) a légué une œuvre d’art public à la ville. Ce legs constitue une porte d’entrée privilégiée pour examiner de nouvelles articulations économiques et politiques du milieu culturel montréalais, particulièrement avivées par le contexte de commémoration. À travers l’examen des discours qui sous-tendent le don de cette œuvre d’art, cet article souhaite interroger comment l’implication de ce groupe de mécènes réarticule les idéaux de la participation et de la responsabilité citoyennes, mais aussi ceux du développement de la ville par l’art. Cette analyse met également en évidence l’ouverture du milieu politique à la l’implication d’un public pour le moins élitiste, dont les voix et les pratiques viennent moduler, par le biais de l’art, l’espace montréalais.