Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 11 à 20 sur un total de 38

Votre recherche : *

Accueillir, évaluer et orienter les familles des jeunes adolescents au Relais étudiants-lycéens… de la clinique médico-pédagogique Dupré

Article de Anthony Brault, Marie Villette, Agnès Mora Oger, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 236, juin 2022, pp. 17-30.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Pré-adolescent, Phobie, Cadre thérapeutique, Rencontre, Accueil enfant-parents, Décrochage scolaire, Collège, Accès aux soins, Souffrance psychique

Le Relais de Sceaux (clinique Dupré, Fondation santé des étudiants de France), qui reçoit des adolescents et jeunes adultes et leurs familles, est une porte d’entrée aux soins médico-psychologiques. À partir de 2013, l’ouverture de l’accueil aux 11-15 ans a bouleversé le fonctionnement de départ du Relais. À côté du dispositif d’accueil sans rendez-vous des 16-25 ans, un protocole spécifique adapté aux collégiens a été mis en place. Il s’appuie sur un contact téléphonique avec les parents préparant la première rencontre. Via une situation clinique, les auteurs, psychologues et psychiatres exerçant au Relais de Sceaux, exposent les spécificités cliniques de collégiens pour lesquels la rencontre familiale est un préalable indispensable à l’instauration d’un soin psychique individualisé.

Accès à la version en ligne

De la mise en scène à la mise en récit : confrontation intergénérationnelle et psychanalyse multifamiliale

Article de Nicolas Rabain, Maria Eugenia Briancesco, Susana Ragatke, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 236, juin 2022, pp. 31-47.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Pré-adolescent, Groupe thérapeutique, Relation enfant-parents, Psychanalyse, Intergénérationnel, Transfert, Identification

Le dispositif des groupes multifamiliaux favorise l’expression et l’élaboration des conflits psychiques chez chaque participant, notamment à partir d’une approche originale dite « de confrontation intergénérationnelle ». À travers le cas de trois adolescentes enclines aux actings et aux manifestations comportementales, les auteurs montrent comment ces groupes thérapeutiques conduisent non seulement à l’élaboration de conflits réels intersubjectifs entre les adolescents et leurs parents tels qu’ils se les présentent dans la réalité, mais aussi au renforcement de leur activité fantasmatique et in fine au réaménagement des liens intergénérationnels.

Accès à la version en ligne

Pratiques psychomotrices en psychiatrie de l’enfant et de l'adolescent (2)

Article de Catherine Potel, Florian Védérine, Jean Marc Orjubin, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 1, janvier-mars 2022, pp. 8-44.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychomotricité, Anorexie, Régression, Dyspraxie, Adolescent

Sommaire composé de 5 articles :
- Anorexie mentale et psychomotricité : parcours atypique d’une jeune femme de 18 ans
- Psychomotricité et émergence de la représentation
- La dyspraxie adolescente, la violence d’un corps qui n’obéit pas au doigt et à l’œil
- Panorama de la recherche en psychomotricité
- La formation universitaire des psychomotriciens

Accès à la version en ligne

« Savate bien ? », mise en place d’un atelier thérapeutique parents-adolescents dans deux structures de soins du Grand Ouest

Article de Lucie Carpentier, Dominique Bardou, Julie Urbain

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 1, janvier 2022, pp. 65-78.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accueil enfant-parents, Adolescent, Psychothérapie, Médiation, Atelier, Relation familiale, Santé mentale, Qualité de la vie, Affectivité

La prise en charge psychothérapeutique des adolescents n’est pas simple : les thérapies individuelles dans cette population sont difficiles à mettre en place, raison pour laquelle les groupes et médiations thérapeutiques ainsi que la thérapie familiale sont privilégiés. Face à ce constat, nous avons décidé de mettre en place une médiation parents-adolescents « Savate bien ? ». Il s’agit d’ateliers de groupes multifamiliaux où des analogies entre le sport et la communication permettent une expérimentation corporelle des relations familiales. C’est une mise en situation expérientielle. L’atelier est apprécié, pertinent et novateur tant du point de vue des familles que des soignants. Naturellement, il a sa place au sein d’un dispositif de soins plus large.

Accès à la version en ligne

Adolescence recluse et refus de l’altérité : le phénomène Hikikomori

Article de Nicolas Sajus

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 117-124.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Altérité, Famille, Isolement, Psychopathologie, Adolescent, Souffrance psychique, Lien social, Trouble du comportement, Prise en charge, Symptôme, Japon

L'hikikomori définit un syndrome de claustration volontaire chez certains adolescents. Il est décrit pour la première fois au Japon. L'approche sociale (syndrome primaire) est très contingente à une dialectique psychopathologique (syndrome secondaire). Il serait un nouvel idiome sociétal traduisant une souffrance eu égard au passage du monde de l'enfance vers celui de l'adulte. L'enjeu thérapeutique sera de restaurer un lien à l'altérité tant au plan familial qu'environnemental.

Accès à la version en ligne

De l’auto-agressivité au masochisme moral chez les adolescents présentant des traits de personnalité limite

Article de Eugénie Krakhmalnikova, Miguel M. Terradas

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 127-147.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Trouble de la personnalité, État limite, Automutilation, Agressivité, Anxiété, Dépendance, Psychologie du développement

Le trouble de personnalité limite (TPL) comprend divers symptômes sur le plan nosographique. L’agressivité physique et verbale ainsi que l’auto-agressivité physique et psychique occupent un rôle central au sein du TPL. Bien qu’il soit généralement diagnostiqué à l’âge adulte, il est possible d’observer de tels traits en émergence à l’adolescence. Cet article s’intéresse au sens que l’on peut attribuer à l’auto-agressivité chez les adolescents présentant des traits liés au TPL. Pour ce faire, les auteurs revisitent différentes théories et concepts psychanalytiques entourant le développement psychique et ses trajectoires possibles. Plus précisément, les concepts de la mère suffisamment bonne (Winnicott, 1969/2006), des relations d’objet (Fairbairn, 1952 ; Kernberg, 1976, 1997 ; Klein, 1935), du self étranger (Fonagy & Target, 2000) et du masochisme moral (Nacht, 1965) sont explorés afin de réfléchir à la complexité des différentes facettes du TPL et de l’auto-agressivité prépondérante au sein de ce trouble.

Accès à la version en ligne

La solution du fraternel à l’anorexie mentale chez Hansel & Gretel : du double à l’alter-ego

Article de Pablo Votadoro, Nina Kalindjian

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 79-103.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Fratrie, Trouble du comportement alimentaire, Psychopathologie, Relation familiale, Conte, Anorexie, Adolescent, Conflit, Séparation, Anxiété

Les adolescent(e)s souffrant d’anorexie mentale décrivent régulièrement des relations fraternelles conflictuelles. Le conte des frères Grimm Hansel et Gretel met justement en scène une fratrie, confrontée à des enjeux familiaux proches de ceux que l’on retrouve dans les troubles des conduites alimentaires. Condensé d’expériences humaines accumulé depuis le fond des âges, les contes détiennent un savoir sur la psyché humaine, qui a servi de canevas aux générations d’enfant qui s’y sont reconstitués avant le sommeil. Cette étude vise à mettre à jour les problématiques psychopathologiques fraternelles dans les troubles du comportement alimentaire sous le prisme de ce conte. Il s’avère que cinq grandes problématiques se dégagent : les enjeux de séparation, les angoisses de dévoration, le processus différenciateur, l’angoisse de vide, et enfin la dernière qui paraît être la plus centrale, bien que moins explicite : l’issue grâce au lien adelphique. La discussion sur la solution psychique contenue dans le conte est illustrée par des vignettes cliniques.

Accès à la version en ligne

Du contrat de poids au contrat moral : modèle de prise en charge de l'anorexie mentale à l'adolescence

Article de Pierre Dumont, Daniel Terral, Dominique Fénéon

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 1-2, 2021, pp. 133-148.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Anorexie, Adolescent, Psychiatrie infantile, Relation soignant-soigné, Hospitalisation, Équipe pluridisciplinaire, Clermont Ferrand

Cet article décrit le fonctionnement d’une équipe pluridisciplinaire de pédopsychiatrie dans l’accompagnement d’adolescents hospitalisés pour anorexie mentale sévère. Laissant tomber le contrat de poids au profit d’un « contrat moral », notre modèle de prise en charge invite le patient et le soignant à faire l’expérience d’une rencontre intersubjective hédoniste nécessaire pour dépasser les illusions et les dénis communs. Nous verrons comment notre positionnement, libéré de certaines « contraintes » et « privations », permet aux adolescents dits anorexiques d’accepter un retour de l’ordre naturel des choses dans la sécurité et le plaisir.

Accès à la version en ligne

Les impasses thérapeutiques dans la phobie scolaire de l’adolescent

Article de Emmanuelle Boë

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 93-114.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Phobie, Scolarité, Autisme, Rythme, Sécurité

La phobie scolaire de l’adolescent confronte régulièrement le clinicien à une singulière résistance aux thérapeutiques entreprises, qu’elles soient ambulatoires ou institutionnelles. Pour contourner cette impasse, nous proposons de considérer l’école non seulement comme le lieu des apprentissages, ou celui qui symbolise la séparation d’avec la mère, mais également comme un synchronisateur externe de rythmicités. Au travers d’une situation clinique, nous explorons le registre autistique de fonctionnement qui se déploie chez un adolescent lorsqu’il est confronté à la question scolaire. Nous émettons l’hypothèse que des défaillances répétées dans l’accordage rythmique, des microtraumatismes précoces ayant empêché qu’un rythme de sécurité s’installe dans la relation primaire, entretiennent une strate autistique de la psyché, réglée sur un rythme mécanique. Les bouleversements pubertaires, en modifiant le rapport au temps qui s’est construit dans l’entrelacs des rythmes, ravivent les traumatismes dysrythmiques précoces. Une discontinuité, une rupture dans la synchronisation externe (vacances scolaires, arrêt maladie, etc.) peut alors déclencher l’éclosion des troubles. La co-création d’une enveloppe rythmique sécurisante va alors constituer à la fois un préalable et une amorce du lien thérapeutique.

Accès à la version en ligne

Tuer les mots

Article de Sabine Prokhoris, Jeanne Favret Saada, Fabio Landa, et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 240, mars 2020, pp. 9-117.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Psychanalyste, Langage, Mensonge, Violence, Littérature, Poésie, Bisexualité, Épistémologie, Bientraitance, Radicalisation, Adolescent

Ivan Klima a créé une formule : « la langue simiesque où quelqu'un fait semblant de parler et quelqu'un fait semblant d'écouter ». Walter Benjamin disait que ce que nous lisons le matin est le produit du viol des mots pendant la nuit. Karl Kraus, implacable défenseur de la langue, qui a été assisté dans ses conférences par des auteurs comme Canetti, Musil, Benjamin, a fondé une revue pour défendre la langue et les mots. Chaque génération est confrontée à la possibilité de la fin des mots et au retour de la force brute sans médiation. De toute évidence, la nôtre n'échappe pas à cette perspective. Les attaques aux mots et, en fin de compte, la hargne contre la possibilité de penser sont bien présentes. Avec les nouveaux outils de communication de masse, les prétendus réseaux sociaux (ou toiles d'araignées) semblent confirmer le sombre diagnostic de Heidegger : le logos est devenu prosa et maintenant reden (blablabla). Tuer les mots par le mensonge, l'hypocrisie, la froideur, l'indifférence, les fake news, les différentes « narratives », le négationnisme, le révisionnisme, etc., c’est aujourd'hui monnaie courante. Où sommes-nous, nous psychanalystes ? En voie de perdre notre raison même d'exister ? Sommes-nous en mesure de d'évaluer l'étendue de la détresse une fois que chaque mot dit tout et son contraire ? Ce numéro aurait la vocation – en suivant très humblement Viderman, comme des naufragés dans une île perdue – de lancer une bouteille à la mer.

Accès à la version en ligne