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Paru dans la revue Déviance et société, vol. 35, n° 1, pp. 59-91.
Mots clés : Insécurité, Peur, Sociologie, Criminalité, Recherche en sciences sociales, Perception, Évaluation, Méthode, Interprétation, Concept, Interaction, Débat, Vie politique, Droit pénal, Analyse critique, Analyse comparative, Tolérance, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD
Article de Robert PAUZE, Luc TOUCHETTE, Stéphan HENDRICK, et al.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 30, n° 2, 293 p..
Mots clés : Thérapie, Recherche, Approche clinique, Évaluation, Méthodologie, Méthode, Modèle, Épistémologie, Psychothérapie, Thérapie familiale, Approche systémique, Thérapie de couple, Changement, Médiation, Psychologie clinique, THERAPIE BREVE
(...) Les données de la clinique et de la recherche représentent deux descriptions différentes d'une même réalité et l'élaboration des différences permet de créer une description complémentaire, plus complexe et d'ordre logique supérieur. Bateson donne l'exemple de la vision binoculaire où la comparaison entre deux images planes produit la perception de la profondeur. L'image binoculaire est cette synthèse complexe : l'information venue de deux côtés crée une image unique. Là viennent se confondre des éléments différents, mais liés entre eux. Cliniciens et chercheurs séparés ? Peut-être... Mais liés... sûrement ! C'est ce que nous montrent les contributions de cette journée que nous sommes heureux de partager avec vous dans ce numéro.
Article de Renée ZAUBERMAN, Philippe ROBERT, Sophie NEVANEN, et al.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 50, n° 1, pp. 31-62.
Mots clés : Délinquance, Sociologie, Statistiques, Enquête, Méthode, Analyse de contenu, Analyse comparative, Délit, Vol, Violence
Depuis que la délinquance a émergé comme problème de société, il a fallu en estimer l'importance et l'évolution. On a d'abord recouru exclusivement aux mesures de l'activité des professionnels de l'action pénale. Au cours de la seconde partie du XXe siècle, le doute sur la suffisance de ces données institutionnelles n'a cessé de monter - surtout avec l'émergence du débat sur la peur du crime et l'insécurité - amenant la création d'enquêtes en population générale. Dès lors, le problème de la mesure de la délinquance est devenu celui de la confrontation de différentes sources d'information, comptages d'activité institutionnelle d'un côté, enquêtes de l'autre. L'article montre comment comparer, dans le cas français, les données fournies par les enquêtes nationales de victimation disponibles et les statistiques policières éditées par le ministère de l'Intérieur, et quelles leçons tirer de cette confrontation. Finalement, il apparaît que la mesure ne doit pas servir à clore le débat sur la délinquance mais plutôt à l'ouvrir.
Cet article retrace les grandes étapes de l'évolution des sondages de délinquance autoreportée des années 1940 à nos jours. Des premières échelles de délinquance aux sondages autoadministrés les plus sophistiqués, l'apparition de nouvelles données est mise en parallèle avec la remise en question des théories classiques de la criminologie et le développement d'explications alternatives. Après avoir défini les concepts de fiabilité et de validité d'un indicateur, ce texte présente quelques problèmes liés à ces dimensions ainsi que différents moyens de les tester afin d'évaluer les sondages autoreportés en tant qu'indicateurs de la délinquance.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 29, n° 2, pp. 209-220.
Mots clés : Abus sexuel, Groupe thérapeutique, Psychothérapie, Méthode, Théorie, Cure analytique, Approche systémique, Équipe soignante
Au sein de ce projet coconstruit avec des psychanalystes, le travail systémique en groupe prend forme suivant différentes définitions de la relation. La «théorie de l'évolution» appliquée à la communication (R. Dawkins) donne des pistes pour penser la gestion des groupes.
Le thérapeute familial découvre dès sa formation une pluralité d'approches thérapeutiques. Comment peut-il ensuite intégrer ces différentes approches ? L'approche intégrative centrée sur le problème (Pinsof, 1995) n'est pas une théorie supplémentaire sur les dysfonctionnements familiaux ou les souffrances familiales, mais un modèle qui guide les interventions du thérapeute dans le dédale des thérapies familiales. Les décisions et les interventions se font en fonction du problème présenté par le patient. Le thérapeute va explorer selon six niveaux le réseau des contraintes qui empêchent la résolution du problème et opter dans son travail pour une orientation thérapeutique en fonction de la structure qui maintient le problème. Par respect pour le patient et par souci d'efficacité, il commencera par des techniques issues des approches les plus simples et les plus directes pour utiliser, si besoin, des techniques issues des approches les plus complexes et indirectes. Le thérapeute intègre différentes techniques mais aussi différents protagonistes utiles à la résolution du problème. La thérapie individuelle peut ainsi occasionnellement se transformer en thérapie de couple ou de famille. Cette approche intégrative ouvre de nouvelles perspectives pour comprendre l'alliance thérapeutique dans la thérapie familiale.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 29, n° 2, pp. 279-318.
Mots clés : Alcoolisme, Thérapie, Approche systémique, Théorie, Objectif, Méthode
L'auteur présente la mise en place, depuis quinze ans, d'une consultation de thérapies systémiques dans une Unité d'alcoologie dans un hôpital général en France. Après avoir présenté l'introduction de la pensée systémique dans l'unité d'alcoologie, il discute l'intégration institutionnelle des thérapies systémiques dans l'unité, et enfin le travail clinique et thérapeutique avec les couples et les familles, en quatre parties : une classification empirique, des prémisses théoriques, des objectifs thérapeutiques et des techniques thérapeutiques.