Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 238, mai 2019, pp. 18-23.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, État limite, CMP, Groupe thérapeutique, Émotion, Attachement, Relation interpersonnelle
Un binôme psychologue infirmier propose à des patients souffrant de troubles borderline un atelier pour réguler leurs émotions et expérimenter une relation sécure à l'autre, dans une perspective de "réparer" leur modèle d'attachement
Article de Amine Benyamina, Marianne Hermand, Oussama Kebir, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 237, avril 2019, pp. 23-83.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Cannabis, Addiction, Sevrage, Travail d'équipe, Traitement médical, Approche cognitive, Adolescent, Cerveau, Hospitalisation, Groupe de parole, Équipe soignante, Représentation sociale, Émotion, Motivation, Thérapie, Méthode
Plus d'un quart des patients souffrant de schizophrénie présentent un abus/dépendance au cannabis. Leur parcours de soins est alors marqué davantage par l'instabilité, le recours fréquent aux urgences, la violence, la désinsertion sociale et les problèmes médico-légaux. L'approche intégrée, caractérisée par la prise en charge simultanée des troubles psychotiques et addictifs, reste la plus efficace, mais elle est peu proposée par manque de moyens. Face à ces troubles concomitants comment malgré tout engager des soins cohérents ?
Article de Pierre Lequin, Marie Anne Brisard, Jacques Herrgott, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 236, mars 2019, pp. 14-19.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Accompagnement, Projet thérapeutique, Communauté thérapeutique, Équipe pluridisciplinaire, Hôpital psychiatrique, Approche clinique
La sortie de l'hôpital reste problématique pour certains malades, en lien avec des difficultés majeures d'insertion dans la cité. Se basant sur le modèle du case management, une unité de transition pour patients complexes déploie un suivi spécifique. Illustrations avec deux cas.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 235, février 2019, pp. 14-19.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, Jeune, Ludothérapie, Thérapie de groupe, Émotion
Pour aider des jeunes adultes souffrant de psychose débutante à s'intégrer socialement, la Maison de la réhabilitation de Poitiers s'est appuyée sur Feelings, le jeu des émotions. Soignants et usagers ont créé une version adaptée aux troubles de la cognition sociale.
Si en psychiatrie, les soignants affirment souvent que la relation est leur cœur de métier, elle ne va pourtant pas de soi et relève d'une certaine audace. Qu'est ce qui "fait" rencontre ? Peut-on soigner sans engager une part de soi-même ? Comment rester en relation avec ceux qui attaquent le lien à l'autre ? Comment moduler sa présence en fonction de l'évolution des troubles ? L'organisation des soins peut-elle favoriser une juste présence soignante et de quelle manière ?
Le "bon sens" clinique n'existe pas, du moins en tant que tel. Il doit être réfléchi, choisi, établi, et résulter de valeurs professionnelles partagées.
On distingue les troubles anxieux de l'anxiété normale par la présence de plusieurs symptômes physiques et psychologiques intenses et durables, qui entraînent des perturbations comportementales. Le soignant doit reconnaître les différentes expressions de ces troubles, y répondre par une écoute active et orienter le patient vers une prise en charge adaptée. Parmi les diverses approches thérapeutiques, les TCC et les médicaments sont suggérés en première intention. Reste à s'interroger sur l'expansion actuelle de ces troubles, en lien avec la tendance croissante à la médicalisation de nos émotions.
A partir de techniques de musicothérapie et de sophrologie, un dispositif permet à des personnes âgées démentes de s'inscrire corporellement dans le moment présent et de se relier au monde, ce qui leur procure apaisement et mieux-être
Dans la psychose, l'âge amène des modifications de l'expression clinique, tout en conservant le "noyau dur" des pathologies. Alors que, dès 60 ans, la plupart des psychotiques vieillissants sont orientés en Ehpad, quels sont leurs besoins spécifiques ? Comment faire cohabiter ces "jeunes" patients avec des résidents de plus de 85 ans, très dépendants physiquement et psychiquement ? Quels partenariats les équipes de psychiatrie peuvent-elles mettre en place avec les Ehpad ? Souvent oubliés des politiques publiques, ces patients bénéficient encore trop rarement de prises en charge cohérentes et adaptées.
Après plusieurs années, un infirmier retrouve une patiente bien connue des services de psychiatrie. Avec un regard neuf, créatif, il l'accompagne vers la construction d'un projet de vie adaptée à ses objectifs et ses ressources.