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Paru dans la revue Le Journal de l'animation, hors-série 26, mars 2017, pp. 3-94.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accueil collectif de mineurs, Pédagogie, Éducation, Activité, Enfant, DDCS, Rythme scolaire, Projet éducatif, Activité périscolaire, Diplôme, Activité physique, Hygiène, Sécurité, Hébergement, Accueil périscolaire, Administration
Au grand jeu de Meccano réglementaire, l'année 2016 a resserré quelques boulons : incapacités pénales accrues pour certaines condamnations, rétablissement de l'autorisation de sortie du territoire pour les mineurs, obligation de port du casque à vélo jusqu'à 12 ans. Elle en a aussi desserré quelques autres : pérennisation des mesures dérogatoires à la suite de l'évaluation de la réforme des rythmes, simplification de l'architecture des Bpjeps...
Comme d'habitude, certains trouveront ces boulons trop serrés, et d'autres pas assez. Rappelons donc quelques évidences à ceux qui s'inquiètent ou s'indignent. L'Etat ne nous décharge pas de notre responsabilité d'organisateur, de directeur ou d'animateur au prétexte que notre Accueil collectif de mineurs est déclaré.
Appliquer les taux d'encadrement réglementaires ne suffit que s'ils nous permettent d'assurer ainsi, dans notre contexte, la sécurité des mineurs que nous accueillons. A cet égard, les organisateurs devraient prêter attention aux difficultés que leur font remonter ceux qui sont au plus près des enfants, sans attendre qu'un accident grave ait lieu.
Respecter à la lettre les fiches d'activités physiques ne nous autorise pas plus à faire n'importe quoi sur le plan éducatif sans tenir compte des besoins des enfants. Laissons donc la réglementation à la place limitée qui est la sienne : une ouverture de possibles, un cadre minimaliste fixé par l'Etat, au nom de sa mission de protection des mineurs, cadre à l'intérieur duquel peuvent et doivent s'exercer notre liberté et notre responsabilité.
Puisse ce nouveau mémento, en rendant plus accessibles des textes parfois difficiles à décoder, contribuer à vous permettre de toujours mieux remplir votre mission éducative : aider les enfants à grandir en vivant collectivement des moments simples et heureux, et veiller sur eux avec l'attention qu'ils méritent.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 177, mars 2017, pp. 20-31.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Neurobiologie, Éducation, Comportement, Enfant, Adolescent, Pédagogie, Cerveau, Empathie, Affectivité, Psychologie du développement, Émotion, Maturité, Colère
De formidables progrès réalisés en neurobiologie ouvrent de nouvelles perspectives quant à l'interprétation des comportements des enfants et des adolescents. Les modalités d'éducation pourraient s'en trouver profondément modifiées. Le petit d'homme ne fonctionne pas comme un adulte en miniature. Ce que les pédagogies actives ont toujours présupposé est confirmé et démontré par la science du cerveau. Certaines attitudes éducatives fondées sur la discipline, l'exigence et la fermeté apparaissent contre-productives, là où la bienveillance, l'empathie et l'affectivité produisent des effets positifs, non seulement dans l'immédiat de l'enfant, mais tout autant pour son devenir adulte. Ce dossier ne livre aucune recette, ni de solution miracle. Juste un éclairage de ce qui se passe chez nos enfants... et ceux que nous accompagnons dans nos métiers.
Livre de Martine Lani Bayle, Aneta Slowik, Boris Cyrulnik, Gaston Pineau, édité par L'Harmattan, publié en 2016.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Récit de vie, Résilience, Interaction, Rôle, Évaluation, Émancipation, Enfermement, Mémoire, Langage, Créativité, Écriture, Distance, Projet de vie, Identité, Dessin, Éducation, Formation, Enfant, Adulte
La mise en récit de sa vie se démocratise aujourd'hui de plus en plus avec de nombreuses attentes. Car, si la narration est maintenant parée de toutes les vertus, si nous constatons bien que le récit peut être travaillé avec des attentes thérapeutiques ou cathartiques voire formatives, peut-il être considéré « en soi » comme facteur de résilience, ou permet-il d'en révéler, après coup, l'éventualité ? Est-il porteur d'émancipation possible de ce qui a été subi, ou au contraire enfermement de sa vie dans des mots qui fixeront les traumatismes en un présent sans fin ?
Livre de Alain Corbin, Jean Jacques Courtine, Georges Vigarello, édité par Seuil, publié en 2011.
Mots clés : HISTOIRE, VIRILITE, Modèle, Société, Homme, Sexualité, Corps, Éducation, Représentation sociale, Homosexualité, Peinture, Mythe, Classe sociale, Ouvrier, Guerre, Jeu, CONDITION MASCULINE, Identité, Enfant, Armée, Sport de combat
La période concernée par ce deuxième volume correspond à l'emprise maximale de la vertu de virilité. Le système de représentations, de valeurs et de normes qui la constitue s'impose alors avec une telle force qu'il ne saurait être véritablement contesté. Au XIXe siècle, la virilité, qui a partie liée avec la mort - mort héroïque sur le champ de bataille ou le pré carré du duel, mort provoquée par la fatigue du travailleur, mort d'épuisement de l'homme par la femme - ne constitue pas une simple vertu individuelle. Elle ordonne, irrigue la société dont elle sous-tend les valeurs. Elle induit des effets de domination. Elle structure la représentation du monde.