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Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 51-67.
Mots clés : Santé-Santé publique, Prévention sanitaire, Obésité, Sport, Étudiant, Comportement alimentaire, Norme, Image du corps, Participation, Contrainte, Santé publique, Motivation, Socialisation, Activité physique, Enquête, Politique sanitaire
Depuis les années 2000 en France, de nombreuses actions de prévention de l’obésité ont été développées et mises en œuvre à différentes échelles territoriales. Elles encouragent la modification des pratiques sur les plans alimentaire et physique, et s’adressent à différents publics, adultes ou enfants, par la diffusion de normes corporelles légitimes. En matière d’activité physique, des seuils de durée et d’intensité de pratique hebdomadaire sont recommandés. Mais comment la participation à de telles actions préventives est-elle vécue par les bénéficiaires ? Grâce à une enquête qualitative auprès d’une dizaine d’étudiants, cet article interroge la réception sociale des pratiques physiques proposées dans le cadre d’un programme de sport-santé. Les résultats mettent en évidence différentes formes de réception, illustrées par les portraits de quatre étudiantes, tenant compte des socialisations sportives antérieures, des pratiques effectives, de leur évolution et du sens que les étudiantes leur attribuent. La participation apparaît comme une ressource variable – physique, subjective, transitionnelle ou de consolidation – selon les formes de réception observées.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 33-49.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé publique, Corps, Cancer, Morale, Comportement, Norme, Prise en charge, Prévention sanitaire, Responsabilité, Classe sociale, Éducation à la santé, Stigmatisation, Individualisation, Conditions de vie, Représentation sociale, Conduite à risque, Relation soignant-soigné
La santé publique s’intéresse de manière croissante aux comportements individuels. De plus en plus d’interventions visent à favoriser des « conduites vertueuses » et à transformer les comportements. Si ces politiques sont considérées comme éthiquement justifiées parce qu’elles agissent pour le « mieux-être » de la population, elles font aussi l’objet de critiques liées à leur normativité et certains chercheurs ont pu décrire la santé publique comme une entreprise de moralisation des comportements de santé. À partir d’une enquête par observations et entretiens portant sur la prise en charge de patients atteints de cancers, cet article propose de traiter des conséquences pratiques de la moralité sanitaire en cancérologie. Plus précisément, nous nous intéresserons à la réception des normes de « bonne gestion » de son corps par les patients et les soignants, puis nous nous pencherons sur leur traduction dans la prise en charge des corps malades.
Paru dans la revue Direction(s), n° 189, septembre 2020, pp. 22-29.
Mots clés : Santé-Santé publique, Accès aux soins, Précarité, Pauvreté, Prévention sanitaire, Accès aux droits, Formation, Médecin, Relation soignant-soigné, Suivi médical, Solidarité, Education thérapeutique
Si la crise sanitaire a mis en lumière les défaillances de l'accès aux soins des publics vulnérables, le sujet est parfaitement connu du secteur social et médico-social qui en a fait un cheval de bataille. Renforcement de la prévention, meilleur accès aux droits, création de partenariats et innovations... prennent leur place dans un système de santé qui peine toujours à fluidifier les parcours.
Reconnaître le savoir expérientiel des publics, mobiliser la compétence des professionnels du domicile, oeuvrer pour la démocratie sanitaire... Autant d'enjeux pour le secteur qui doit affirmer son rôle, estime Alice Casagrande, présidente de la Commission de promotion de la bientraitance nationale et de la lutte contre la maltraitance.
Dans la métropole lilloise, le Réseau santé solidarité associe depuis 2005 les acteurs hospitaliers et les associations sociales et médico-sociales. Réactivité et coordination permettent d'accompagner efficacement les situations complexes des personnes en difficulté.
Dans le Morbihan, des structures médico-sociales et un hôpital de proximité ont oeuvré ensemble pour faciliter l'accès aux soins des personnes en situation de handicap. Lequel passe par la sensibilisation des soignants comme des patients.
Bien que le continent africain reste caractérisé par la jeunesse de sa population, il va connaître en quelques décennies seulement une très forte augmentation des effectifs de personnes âgées. Compte tenu de la situation globalement préoccupante des aînés africains en matière d’accès à des biens et services de santé en adéquation avec leurs besoins, la rapide gérontocroissance annoncée interroge la capacité des systèmes de santé à s’adapter à cette nouvelle donne. Tout en rappelant plusieurs éléments clés de l’hétérogénéité démographique du continent, cet article met en relief l’importance et la pluralité des enjeux reliant vieillissement et santé en Afrique. Il souligne également que la pandémie de Covid-19 et ses multiples et lourdes conséquences, notamment sur le plan socio-économique, complexifient grandement tout objectif de réduction de la vulnérabilité des aînés et des futurs aînés africains.
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 108, septembre 2019, pp. 14-52.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Santé publique, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Médecine, Politique sanitaire, Information, Dossier médical, Éthique, Innovation, Prévention sanitaire, Plateforme, Télémédecine
Les services du numérique sont une opportunité de développement et d’amélioration de notre système de santé. On parle ici des moyens et services liés à la santé qui utilisent les technologies de l’information et de la communication. L’e‑santé regroupe un ensemble de domaines dont la robotique et la télésanté, notamment la télémédecine, la télésurveillance, la domotique, les applications pour smartphones ou encore les objets connectés. Porteuse de beaucoup d’espoirs, on devra veiller à ce que l’e‑santé soit accessible à tous et la protection des données garantie. Ce dossier dresse un panorama des possibles et des craintes…
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 169-188.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Activité physique, Sport, Politique sanitaire, Partenariat, Collectivité territoriale, Inégalité, OMS, Prévention sanitaire, Maladie chronique, Qualité de la vie
L’analyse de la mise en œuvre du plan « Sport Santé Bien-Être » (PSSBE) dans une région française donne à voir un État qui agit par incitation et délégation au moyen d’instruments d’action publique (IAP). Parce qu’elles favorisent l’intéressement de réseaux d’acteurs aux enjeux du « sport-santé », ces technologies de gouvernement participent pleinement à sa diffusion et à sa régulation territoriales. Elles cherchent surtout à agir sur la qualité et la sécurité de l’offre en rationalisant les conduites des acteurs collectifs pour mieux orienter, ensuite, les décisions des individus et des prescripteurs d’activité physique que sont les professionnels de santé. L’institutionnalisation du PSSBE donne également à voir de nouvelles formes de coopération entre l’État, les collectivités territoriales et les diverses catégories d’opérateurs. Ces relations étant parfois marquées par des logiques de protection des positions et des ressources, des dispositifs sont pensés pour stabiliser les partenariats entre les acteurs du sport et ceux de la santé.
L’alerte permet de signaler un danger imminent : menaces d’agents infectieux (dengue, Ebola…), pouvant se propager rapidement, mais aussi risques liés à l’environnement (amiante, polluants…). Il y a des différences entre l’alerte pour les risques imminents, infectieux ou chimiques voire physiques, et celle relative à des expositions diffuses, complexes dont les effets sont décalés dans le temps. Cette alerte est plus difficile à mettre en œuvre et le « lanceur d’alerte » va relayer celle des scientifiques et exercer des pressions sur les décideurs pour que les incertitudes de la science ne constituent pas des arguments en faveur du « attendre et ne rien faire ». Ce dossier repart des scandales sanitaires qui ont conduit à la mise en place (difficile) d’une réforme du système de sécurité sanitaire qui organise et donne toute sa place à l’alerte.
Article de Béatrice Madeline, Nicolas Da Silva, Jean Paul Domin, et al.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 408, janvier-février 2019, pp. 16-95.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Financement, Conditions de travail, Hôpital, Dépendance, Politique sanitaire, Prévention sanitaire, Relation soignant-soigné, Médicament, Santé publique
1. Des Français plutôt en bonne santé
2. L’évolution du financement de la dépense de santé en France
3. Conditions de travail à l’hôpital : un problème de santé publique
4. Quelle politique pour la dépendance ?
5. Promotion et prévention de la santé
6. La redéfinition de la relation médecin-patient
7. Le dispositif français de veille sanitaire
8. Médicament : combien vaut une vie ?
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 103, juin 2018, pp. 8-58.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Santé publique, Prévention sanitaire, Information, Outil, Évaluation, Politique sanitaire, Environnement, Environnement social, Pollution, Stress, Risques psychosociaux, École, Enseignant, PJJ, Jeune, SDF, Empowerment, Éducation à la santé, Marketing, Alimentation, Formation, Addiction
La santé est multidimensionnelle. La politique actuelle de santé affiche la volonté de mettre en place une approche de promotion de la santé, qui inclut la prévention, intervenant dans tous les secteurs et à tous les niveaux.
Le Plan national de santé publique comprend un ensemble de mesures considérant l’individu, mais également son environnement, et cela tout au long de son parcours de vie.
La santé est liée à des comportements individuels, elle dépend des contextes sociaux, économiques, environnementaux… Les actions ou interventions publiques ont donc une incidence majeure.
Ce dossier, après avoir défini la promotion de la santé et la prévention, les outils et ressources existants, la nécessité d’évaluation, présente quelques illustrations de la responsabilité collective en matière de santé : aménagement urbain, qualité de vie au travail, promotion de la santé à l’école, dans les services judiciaires pour la jeunesse… Afin d’aider les individus à adopter des comportements favorables à une bonne santé, les concepts d’empowerment, de marketing social critique, de littératie sont développés. L’exemple de Mouans-Sartoux, dans les Alpes-Maritimes montre ce que peut faire une commune pour améliorer la santé de ses administrés dans une approche écologiste. Enfin, en matière de conduites addictives, une réflexion est proposée pour une politique de prévention respectueuse des libertés individuelles.
Article de Sébastien Colson, Magid Hérida, Caroline Bussière, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 317, mai 2018, pp. 11-24.
Mots clés : Santé-Santé publique, Vaccination, Santé publique, Prévention sanitaire, Législation, Maladie infectieuse, Enfant, Enfant malade, Politique sanitaire, Pédagogie, Débat, Contrôle, Accès aux soins, Puéricultrice, Précarité, Professionnel de l'enfance
La vaccination est l'une des mesures de santé publique qui, depuis des décennies, permettent de protéger contre des maladies infectieuses graves, en France comme dans le reste du monde. Cependant, la défiance de la population a engendré une couverture vaccinale moins optimale ces dernières années. De nouvelles obligations sont entrées en vigueur depuis le 1er janvier 2018. Les infirmières puéricultrices se trouvent en première ligne pour apporter des réponses quant à ces nouvelles dispositions aux familles, mais aussi aux autres professionnels de l'enfance.