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Un guide complet pour comprendre et pratiquer une médiation thérapeutique à la fois efficace et ludique. L'art de la marionnette, souvent perçu selon les sociétés dans une perspective récréative, rituelle ou magique, peut aussi avoir des vertus thérapeutiques. Les enfants, très réceptifs à l'imaginaire porté par les petites figurines qu'ils façonnent eux-mêmes, peuvent à cette occasion verbaliser de façon indirecte mais souvent très limpide leur difficulté d'être.
L'ouvrage rend compte des possibilités offertes par les ateliers thérapeutiques avec des marionnettes et des modalités de mise place de tels ateliers.
Livre de Christiane Barcet, édité par Chronique sociale, publié en 2016.
Mots clés : Deuil, Mort, Enfant, Psychanalyse, Souffrance, Accompagnement, Soutien psychologique, Séparation, Famille
Le deuil, c'est d'abord la rencontre de la douleur. C'est cette profonde tristesse qui fait tellement mal quand, dans un tremblement de terre, la mort nous sépare de quelqu'un de très aimé. Mais le deuil c'est aussi un processus de vie. Il s'agit de traverser la douleur mais aussi de la laisser se transformer. En reconnaissant "pour de vrai" l'absence définitive, en revisitant les ambivalences, les regrets, les souvenirs, et même les colères, celui qui pleure se différencie petit à petit de celui qu'il a perdu.
Doucement, lentement, il pourra progressivement s'en détacher sans l'oublier. Au long du temps, cette absence insoutenable pourra se transformer en une présence intérieure précieuse. Quand un enfant est touché de plein fouet par la mort d'une personne importante pour lui, il est projeté dans un vécu d'abandon où il pourrait se perdre. Il ne peut pas tout seul en émerger. Il a besoin du secours d'un adulte qui entende sa détresse et lui manifeste qu'il en comprend l'ampleur.
Entrer dans ce chemin de deuil, c'est apprendre à vivre à nouveau, non pas sans l'être aimé, mais avec lui au plus profond du coeur. Cet ouvrage, à partir de rencontres vécues dans une écoute psychanalytique, propose de mieux comprendre ce chemin et de chercher comment accompagner l'enfant endeuillé.
Livre de Marion Feldman, édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Enfant, Violence, Enfant maltraité, Soin, Traumatisme, Enfant en difficulté, Psychologie du développement, Anthropologie, Approche historique, Psychanalyse
Les enfants exposés aux violences collectives ont été confrontés à des traumatismes individuels, familiaux et/ou groupaux qui fragilisent leur développement. La perte des enveloppes culturelles et/ou familiales peut alors générer la « crainte de leffondrement » psychique de ces enfants en mettant à mal leur continuité dexistence. A partir de cinq histoires collectives la Shoah, la colonisation franco-algérienne, les familles tamoules exilées en France, le génocide au Rwanda et les violences de lhistoire dHaïti cet ouvrage analyse l'impact des violences collectives sur les enfants (bébés, enfants et adolescents) et leur construction subjective. A larticulation de lindividuel et du collectif, de la psychanalyse, de lhistoire et de lanthropologie, les auteurs apportent un éclairage sur les ébranlements du processus de développement. Ils proposent des analyses étayées sur des observations fines menées dans différents contextes et dessinent des pistes pour penser les modalités de soins.
Livre de Martine Bodenant, édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Centre maternel, Violence conjugale, Accueil d'urgence, Crise, Histoire sociale, Récit de vie, Enfant, Père, Psychanalyse, Vie institutionnelle, Femme, Oeuvre normande des meres
Martine Bodénant est éducatrice spécialisée. Elle a exercé durant une trentaine d'années dans un centre d'accueil d'urgence pour mères et enfants en crise conjugale et familiale.
Dans un récit à la première personne, elle raconte comment elle et son équipe ont répondu par leur travail éducatif aux questions posées par la violence au quotidien. En se tenant au plus près de son vécu de professionnelle, de ses doutes, de ses erreurs et prises de conscience, elle témoigne de son métier et de ses engagements syndical et féministe.
Elle inscrit son cheminement dans les logiques et les contradictions institutionnelles particulières, mais aussi dans un contexte politique, social et idéologique où la question de la violence conjugale et donc des relations hommes/femmes mobilisent fortement la société civile.
En rendant hommage au travail en équipe et aux femmes, enfants, hommes, qui, loin de se réduire à leurs difficultés, lui ont permis de grandir psychiquement, elle montre combien la part subjective idéaux, pensées, croyances est présente dans la relation éducative et comment les instances de parole analyse de pratique, supervision permettent de donner du sens à sa pratique professionnelle et de construire des projets au plus près des besoins et des désirs des publics accueillis. [présentation de l'éditeur]
Livre de Nicole Guédeney, Antoine Guédeney, Peter Fonagy, Boris Cyrulnik, et al., édité par Elsevier Masson, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Courants de pensée en sciences humaines, Attachement, Théorie, Concept, Sécurité, Affectivité, Relation enfant-parents, Socialisation, Amitié, Intergénérationnel, Psychanalyse, Culture, Éthologie, Neurologie, Nourrisson, Jeune enfant, Enfant, Adulte, Personne âgée, Évaluation, Relation professionnelle, Sexualité, John Bowlby, Mary Main, Mary Ainsworth
La théorie de l’attachement propose une compréhension de la genèse du lien fondamental tel qu’un bébé s’attache à ceux qui l’élèvent. Le moteur essentiel de cette construction est la satisfaction de son besoin inné de proximité et de sécurité avec les figures censées le protéger. Cet ouvrage présente les concepts généraux de la théorie de l’attachement tout au long de la vie, de la naissance à l’âge mûr.
Cette 4e édition propose une mise à jour complète de l’ensemble des connaissances sur la théorie de l’attachement, dont les applications thérapeutiques se développent. Elle propose également des thématiques nouvelles liées aux découvertes récentes en neurosciences et à l’évolution de la société : Attachement et neurosciences, attachement et courant développemental chez l’adulte, attachement et sexualité de l’adulte, attachement et société, les mesures de l’attachement chez l’adolescent et la personne âgée.
Livre de Catherine Chabert, Sylvain Missonnier, Alberto Konichckis, et al., édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Séparation, Psychologie, Psychologie du développement, Perte, Anxiété, Souffrance psychique, Symbiose, Fantasme, Deuil, Psychanalyse, Dépendance, Sexualité, Transfert, Ambivalence, Temps, Créativité, Enfant, Adolescent, Personne âgée, Vieillissement
L'ouvrage explore les multiples voies qui s'offrent à nous pour aborder la question des séparations, qu'elles relèvent d'une catastrophe ou qu'elles assurent une victoire. Les séparations, entre attraction et perte, séduction et renoncement, scandent le rythme de la présence et de l'absence, tout au long de la vie, dans ses passages, ses aléas et ses désordres, dans ses rencontres et ses miracles. Entraînées par la masse d'affects tristes, nostalgiques voire mélancoliques, figées par l'angoisse de l'éloignement et de la mort, les séparations risquent d'être essentiellement saisies dans le halo du désespoir ou du traumatisme. Ce serait oublier la détermination constructive, indispensable à tous les processus de différenciation : qu'ils se déclinent entre dedans et dehors, réalité psychique et réalité matérielle, moi et autre, masculin et féminin, ils trouvent dans l'expérience de séparation et dans les représentations qu'elle se donne, un support fondamental riche de toutes les potentialités de changement. Catherine Chabert, professeur à l'Université Paris V, Laboratoire de psychologie clinique et de psychopathologie, psychanalyste, membre de l'APF.
Livre de Olivier Huet, Catherine Roulhac, édité par Dunod, publié en 2014.
Mots clés : Psychologie, Psychanalyse, Psychologie du développement, Socialisation, Enfant, Jeu, Acquisition du langage, Âge
La connaissance de la personne et de son développement normal est exigée dans la formation des travailleurs sociaux, et notamment de ceux qui se destinent aux métiers émergeants de l'accompagnement et des soins à domicile. Elle comporte la doctrine du développement de l'enfant et de l'adolescent telle qu'ont pu la formaliser la psychanalyse et la psychologie, mais elle concerne tout autant l'adulte et particulièrement le sujet âgé, avec les savoirs spécifiques impliqués par la prise en charge de la dépendance.
Cet ouvrage arrive à point nommé alors que vient d’être promulguée la loi sur le mariage pour tous, sujet de nombreuses polémiques. Il interroge la question des normes familiales définissant les fonctions maternelle et paternelle, et la façon dont elles influencent la pratique des professionnels impliqués auprès de parents. À une époque où beaucoup d’acteurs sociaux se trouvent déchirés entre des modèles de famille antagonistes, l’ouvrage se veut un outil pour aborder la question des normes familiales, dans une société appelée à interroger la notion de « complémentarité » entre homme et femme. À côté des enjeux théoriques, pour les différents professionnels qui rencontrent aujourd’hui les familles, l’enjeu est bien de clarifier le rapport qu’ils entretiennent avec l’ensemble de ces normes, afin de ne pas imposer des modèles mais de permettre aux familles de rester actrices de leur démarche.
Ce n'est pas sur les déficits, les incapacités, les aspects handicapants de l'autisme que se focalise le présent ouvrage, mais sur les inventions de l'autiste pour parer à ce qui l'inquiète, l'envahit, et ordonner le monde extérieur et le tourment intérieur. L'autiste veille à ce que l'environnement demeure " immuable ", à la recherche de repères fixes qui ordonneraient le chaos du monde et de leurs émotions. L'autiste se caractérise par une " solitude ", un retrait du lien social, non pas sur le versant dune incapacité à entrer en contact avec autrui, mais comme " manière d'être " au monde. Quelque soit la massivité du repli, nous pouvons parier sur ses compétences singulières et réserver toute sa place au potentiel de créativité de chaque autiste. Telle est l'hypothèse qui traverse les contributions présentées dans cet ouvrage collectif, réunissant médecins, psychiatres, chercheurs, enseignants, éducateurs, psychologues, psychanalystes, tous praticiens auprès d'autistes, exerçant dans des institutions en France mais aussi à l'étranger. Beaucoup d'autistes témoignent de leur sortie du repliement sur eux-mêmes, à la faveur du respect de leurs centres d'intérêts, savoirs et inventions. L'approche, proposée par les contributions de cet ouvrage, se garde bien de savoir a priori ce qui convient au sujet au nom de son bien, mais bien plutôt d'être attentif, accompagner et soutenir l'autiste dans ses solutions singulières, ses petits " bricolages ", ses " trouvailles ", ses inventions " auto - thérapeutiques " originales. Nul n'a le monopole de la bonne méthode applicable à tous, mais une approche singulière de l'invention de chaque enfant, fût - il autiste, constitue une réponse adéquate " qui ne sacrifie pas l'individualité et la liberté de l'enfant ". Il s'agit là d'une position éthique qui réserve toute sa place à la subjectivité et accompagne une dynamique de changement inhérente au sujet. Les cas cliniques, jalonnant cet ouvrage, témoignent de changements, d'acquisitions, dont beaucoup au cours du traitement. Soutenir, accompagner l'" autiste créateur " dans ses inventions singulières préserve dès lors une vacuité rassurante lui permettant de réguler son existence, s'ouvrir au lien social, au monde et d'entre - ouvrir le sien... Plus qu'une note d'espoir donc...
Dans la ligne de ses travaux précédents sur lautorité, Daniel Marcelli nous propose un ouvrage passionnant sur la séduction, appuyé sur la clinique. Dans nos sociétés démocratiques où se trouve prôné lindividualisme, cest-à-dire le « respect » des décisions de chacun, la contrainte et la coercition apparaissent comme des moyens dun autre temps. Au niveau du pouvoir politique par exemple, la publicité et la séduction simposent, afin de susciter le désir pour que lindividu agisse librement, mais comme on veut quil agisse.Et en matière déducation, les parents et les éducateurs se trouvent pris dans le dilemme interdire ou séduire. Ils choisissent donc de séduire, car interdire suscite lopposition. D'où la fragilité du pouvoir, celui du politique comme celui des parents. Le problème est que ladhésion obtenue par la séduction na pas pour corollaire la reconnaissance dune autorité. Une réflexion très nouvelle sur lévolution de nos sociétés modernes, aux confins de la psychologie de lenfant et de la psychopathologie de la vie quotidienne.