Documentation sociale

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Réponses 11 à 20 sur un total de 129

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Le travail de la honte à l'adolescence

Article de Patrick Ange Raoult

Paru dans la revue Santé mentale, n° 269, juin 2022, pp. 72-77.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Étude de cas, Culpabilité, Personne issue de l'immigration, Honte, Image de soi, Mineur isolé étranger, Traumatisme, Psychisme

La prosocialité limitée chez l’enfant : état des lieux

Article de Emilie Mormont, Marie Stievenart

Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 2, avril-juin 2022, pp. 217-231.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Trouble du comportement, Enfant, Psychopathie, Empathie, Culpabilité, Réduction des risques

La prosocialité limitée (PL) correspond aux « callous unemotional traits », autrement traduits par « traits pré-psychopathiques ». La PL chez l’enfant se caractérise par un manque d’empathie affective, de comportements prosociaux et de culpabilité. La PL prédispose aux troubles du comportement les plus graves et persistants dans l’enfance et l’adolescence, aux comportements antisociaux et à un profil psychopathique à l’âge adulte. Dépister la PL au plus tôt dans l’enfance maximise les chances des programmes de prévention et d’intervention de modifier positivement la trajectoire développementale de l’enfant. Abondamment étudié dans les pays anglophones, ce fonctionnement chez l’enfant est très peu documenté en francophonie. Cet article propose de combler ce manque via une revue théorique et clinique du sujet. Les aspects d’évaluation et de traitement sont également évoqués.

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De la nécessité d’un travail du traumatisme auprès des auteurs de violences sexuelles

Article de Carine Malichier

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 394, février 2022, pp. 61-66.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Abus sexuel, Honte, Culpabilité, Psychothérapie

Si la plupart des personnes ayant subi des violences sexuelles dans leur enfance n’ont pas tous pour destin de devenir agresseurs sexuels à l’âge adulte, l’inverse n’est pas toujours vrai. Mais comment prendre en compte ce traumatisme dans la psychothérapie, alors que ces patients ont souvent mis en place tout un panel de mécanismes de défense ? Comment les aider à se reconnaître eux-mêmes comme victimes des violences subies dans le passé et prendre ainsi conscience de leur responsabilité dans celles qu’ils ont infligées ? Engager un travail sur la honte et la culpabilité semble être ici un levier thérapeutique intéressant.

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Conciliation vie familiale - vie professionnelle

Article de Guillemette Leneveu, Elizabeth Gosme, Marylin Bèques, et al.

Paru dans la revue Réalités familiales, n° 136-137, 2022, 86 p..

Mots clés : Enfance-Famille, Travail, Famille, Congé, Mode de garde, Politique familiale, Temps, Grands-parents, Congé de paternité, Relation enfant-parents, Culpabilité, Jeune enfant, Fatigue, Divorce, Travail des femmes, Congé parental d'éducation, Milieu rural, Entreprise, Conditions de travail, Allaitement, Aidant familial, Syndicat, Famille monoparentale, Crèche

Concilier travail et vie de famille est un défi pour les familles, dont les répercussions concernent toute notre société : éducation et développement des enfants, niveaux de vie, carrières, égalité femmes-hommes… Pour mesurer ces enjeux, l’intensité des besoins des familles et l’urgence d’y répondre, ce nouveau numéro de Réalités Familiales rassemble les dernières analyses, idées et initiatives d’une trentaine de contributeurs, experts du sujet.

Quelle(s) famille(s) pour l’enfant (dé)placé ?

Article de Daniel Coum

Paru dans la revue Dialogue, n° 234, décembre 2021, pp. 53-71.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Parentalité, Assistant familial, Culpabilité, Placement familial, Stéréotype, Famille, Souffrance psychique, Séparation, Accueil familial

Lorsqu’un enfant est déplacé de sa famille à une autre, un sentiment de déloyauté à l’égard de ses parents se développe chez lui en même temps que naissent chez l’assistante familiale un fantasme de rapt et, chez les parents, un vécu d’effraction. S’ensuivent autant de troubles contrariant l’efficacité de la mesure : agressivité des parents, hostilité de l’enfant et sentiment de culpabilité de l’assistante familiale, etc. Est-ce là une fatalité intrinsèque au dispositif « placement familial » et à la nature de la famille ? L’auteur essaie de montrer qu’il s’agit en fait de conséquences néfastes des représentations que nous avons sur ce que nous croyons devoir être une famille et des parents pour un enfant. Il montre également, exemple à l’appui, qu’une évolution de nos conceptions de la famille, donc de notre conception du placement familial, peut permettre d’atténuer ces manifestations, dans l’intérêt de l’enfant.

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Relation mère-fille en tension à Mayotte : approche anthropo-psychologique des intolérables lors du viol de jeunes filles

Article de Lucie Kiledjian, Christelle Bilhou, Mathilde Heslon

Paru dans la revue L'Autre, vol. 22, n° 2, avril-juin 2021, pp. 211-220.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mariage, Viol, Relation enfant-mère, Honte, Culpabilité, Réparation, Image de soi, Représentation sociale, Mayotte

Les vécus et conceptions du viol de jeunes filles à Mayotte sont le lieu de la construction d’intolérables contradictoires: si le statut de victime est attribué à l’adolescente par les professionnels, la mère le revendiquera également face à l’imprudence de sa fille. Face à ce constat, une anthropologue et deux psychologues cliniciennes apportent un éclairage en trois temps. La description anthropologique de la constitution de l’honneur féminin autour de la puberté et de la virginité montre une relation de dépendance entre mère et fille dans leurs rituels du cycle de la vie respectifs. L’analyse clinique des vécus subjectifs de ces intolérables sociaux révèle le risque de désarrimage social et symbolique que mères et filles expérimentent alors. Enfin, les intolérables existent aussi pour les professionnels qui mettent beaucoup d’espoir dans la judiciarisation des évènements. Bien que non privilégiée par les familles, cette dernière peut avoir différentes fonctions psychiques et sociales pour les filles et pour leurs mères.

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Abus sexuels : comment la clinique des auteurs vient en aide aux victimes

Article de Florence Calicis

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 2, juin 2021, pp. 89-111.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abus sexuel, Inceste, Pédophilie, Répétition, Thérapie, Approche systémique, Prise en charge, Honte, Culpabilité, Victime, Identité sexuelle, Enfant maltraité, Thérapie familiale, Traumatisme, Image de soi

La pratique clinique avec les auteurs d’abus sexuels se révèle riche d’enseignements utiles à l’accompagnement thérapeutique des victimes. Je voudrais ici nuancer certaines idées reçues et m’affranchir d’une vision manichéenne auteurs-victimes qui s’avère contre-productive sur le plan clinique. Diaboliser l’agresseur, présenté comme entièrement mauvais, n’aide pas la victime à élaborer ses pénibles sentiments de honte et de culpabilité, aussi infondés soient-ils, en partie liés à la relation complexe et ambivalente qui a pu se nouer entre eux. Des pistes cliniques intégrant cette complexité seront suggérées.

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Approche systémique en pédopsychiatrie : responsabiliser l’entourage sans culpabiliser

Article de Claudio Carneiro

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 2, juin 2021, pp. 113-122.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Psychiatrie infantile, Approche systémique, Relation enfant-parents, Culpabilité, Implication personnelle, Responsabilité, Consultation

« Est-ce qu’on fait quelque chose de faux ou est-ce qu’il/elle a un problème ? » On peut penser que tous les parents qui consultent pour leur enfant dans un service de pédopsychiatrie se posent cette question de façon plus ou moins explicite. Tout le défi pour le thérapeute systémique consiste alors à essayer de mobiliser les parents, de les impliquer dans le suivi, sans les culpabiliser en les faisant se sentir comme étant la cause du problème. Cet article propose une réflexion sur comment responsabiliser l’entourage du patient sans culpabiliser. La question de la différence entre les notions de responsabilité et de culpabilité sera notamment abordée, puis l’intervention intégrative de la connotation positive responsabilisante sera présentée et les implications sur les settings thérapeutiques seront discutées.

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"Ça a été un choc, je me sentais coupable ..."

Article de Christine Durif Bruckert, Bruno Cuvillier, Edouard Leaune

Paru dans la revue Santé mentale, n° 256, mars 2021, pp. 87-91.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Culpabilité, Émotion, Groupe de parole, Hôpital psychiatrique, Identité, Relation soignant-soigné, Responsabilité, Suicide, Témoignage, Traumatisme

Nous avons mené à Lyon, entre novembre 2017 et mai 2019, au sein d'un centre de prévention du suicide, une étude qualitative construite sur la méthode des Focus-groups ayant pour objectif d'estimer les impacts psychosociaux et professionnels du suicide d'un patient sur les internes en psychiatrie, et d'identifier les modèles de réponses qui peuvent être envisagés. Celle-ci fait ressortir que l'impact immédiat est très majoritairement de l'ordre d'un bouleversement personnel et professionnel important (sentiment de culpabilité et d'incompétence) et de façon plus durable d'une atteinte de l'idéal et de l'évidence du métier (modifications du système de représentations professionnelles et des bénéfices attendues). La méthode des focus-groups a fonctionné comme scène d'élaboration narrative et collective de l'événement initial. Les modalités de dégagements de l'épreuve et les voies d'accès possibles aux règles et à une culture du métier partagés et débattus dans ces groupes donnent les bases d'un programme et d'un dispositif plus large de postvention.

Infertilité secondaire et libre réalisation de l’arbre généalogique ou comment explorer les enjeux de la filiation et du désir d’enfant chez la femme gabonaise

Article de Carelle Vanessa Koumba, Claudine Veuillet Combier

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 159-176.

Mots clés : Enfance-Famille, Désir d'enfant, Généalogie, Stérilité, Médiation, Croyance, Culture, Procréation médicalement assistée, Psychanalyse, Maternité, Statut social, Culpabilité, Patriarcat, Parentalité, Gabon

L’article interroge, à travers une vignette clinique, le désir d’enfant et l’infertilité secondaire en étant à l’écoute des enjeux inconscients et des représentations socioculturelles gabonaises. Il repère comment le recours à l’AMP n’exclut pas l’adhésion aux croyances traditionnelles de la malédiction. La recherche s’appuie sur une méthodologie qualitative et intègre la libre réalisation de l’arbre généalogique. L’utilisation de la médiation projective permet d’investiguer les liens familiaux, conjugaux et la place fantasmatique de l’enfant dans l’espace généalogique. L’analyse souligne, sur le plan intrapsychique, une conflictualité œdipienne non résolue. Elle pointe le passage obligé par la maternité pour accéder à un statut social valorisé soutien de l’identité féminine.

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