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Livre de Daniel Delanoe, Marie Rose Moro, Maurice Godelier, édité par Erès, publié en 2017.
Mots clés : Enfance-Famille, Châtiment corporel, Maltraitance, Éducation, Religion, Traumatisme, Psychanalyse, Approche historique, Culture, Violence, Trafic d'être humain, Classe sociale, Enfant, Droits de l'enfant, Domination
Frapper les enfants pour les éduquer est un fait social. Claques, fessées et autres coups : depuis des millénaires, les parents élèvent leurs enfants en leur infligeant douleurs et humiliations. La Suède a été le premier pays, suivi dune cinquantaine à ce jour, à interdire les châtiments corporels envers les enfants. La France reste un des rares pays européens qui refusent dabolir cette violence éducative, malgré les demandes des Nations unies et les condamnations du Conseil de lEurope.
Pourtant, depuis une vingtaine dannées, de nombreuses études ont établi que frapper un enfant na aucune efficacité éducative mais produit des effets négatifs à court et long terme. Mieux, elles montrent quarrêter de le corriger améliore son intégration scolaire, ses relations avec les autres et diminue les comportements violents, dès lenfance et à lâge adulte.
À partir dune recherche clinique et anthropologique, nourrie de nombreux témoignages, Daniel Delanoë livre un bilan des connaissances médicales, juridiques, historiques et ethnologiques sur la violence éducative, qui, dans le long processus démocratique de nos sociétés, demeure lune des dernières à être interrogée, les droits de la personne humaine sarrêtant encore à la porte des foyers.[Présentation de l'éditeur]
Livre de Roland Coutanceau, Jocelyne Dahan, Michel Vignes, Roland Coutanceau, et al., édité par Dunod, publié en 2017.
Mots clés : Enfance-Famille, Conflit de loyauté, Placement, Séparation, Accueil familial, Intérêt de l'enfant, Médiation familiale, Approche historique, Psychanalyse, Relation enfant-parents, Attachement, Accompagnement, Souffrance psychique, Thérapie familiale, Protection de l'enfance, Aliénation parentale
La loyauté est le plus souvent le signe d'un lien investi dès la naissance aux figures d'attachement que sont les parents. La culture familiale transmise vient "colorer" ces liens de loyauté qui se tissent progressivement dans la vie de chaque individu. Mais, dans les situations de séparation parentale ou de placement, elle tourmente l'enfant comme l'adulte. La loyauté est un sentiment fort, légitime ; mais elle peut s'accompagner d'aspects aliénants, lorsqu'elle entrave la liberté de penser et l'autonomie, notamment chez l'enfant pris aux mailles du filet des conflits parentaux.
Chez l'enfant, les auteurs de ce livre collectif ont voulu en décrire les enjeux, en proposant ensuite des regards pluridisciplinaires de l'accompagnement familial.
Livre de Laurence Bachmann, Pascal Eric Gaberel, Marianne Modak, Claire Ansermet, édité par EEESP, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Concept, Sociologie, Approche historique, Évolution, Rôle, Père, Mère, Identité, Famille, Modèle parental, Modèle familial, Soutien à la parentalité, Contrôle social, Travail social, Norme sociale, Bien-être, Indicateur, Travail ménager, Éducation familiale, Famille monoparentale, Précarité, Séparation, Divorce, Homoparentalité, Genre
Le travail social auprès des familles confronte souvent les professionnel-le-s à des évidences - "être parent, ça ne s'apprend pas", "une mère doit rester près de son enfant", "la famille monoparentale est un problème". Fondé sur des connaissances sociologiques récentes, ce livre dépasse ces à priori en questionnant la notion même de parentalité. Il est un outil indispensable pour la pratique sociale et éducative.
Livre de Pierre Verdier, Catherine Sellenet, édité par Berger-Levrault, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Autorité parentale, Droit, Droit civil, Droits de l'enfant, Droit de la famille, Approche historique, Évolution, Concept, Filiation, Nom de famille, Contrôle, Assistance éducative, ASE, Adoption, Homoparentalité, Famille recomposée, Accouchement sous X, Parentalité, Soutien à la parentalité, Protection de l'enfance
L'autorité parentale moderne n'est plus la toute-puissance paternelle. Plus que jamais centrée sur l'intérêt de l'enfant, les conditions de son exercice ont été modifiées par les nombreuses réformes législatives, la prise en compte des droits de l'enfant et l'apparition de nouvelles formes de familles. Affaire d'ordre privé, l'autorité parentale est aussi une affaire d'ordre public ; aussi est-elle de plus en plus sollicitée par les services gouvernementaux qui prennent la mesure de la parentalité pour évaluer les carences ou les risques présentés par le milieu familial. Retraçant toutes les évolutions enregistrées par la famille au cours des siècles, et notamment la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, cette deuxième édition apporte des réponses actuelles et concrètes sur le contenu de l'autorité parentale, son exercice et son partage selon le type de famille, ainsi que sur les contrôles, suppressions et transferts de ce droit. Elle développe la notion de parentalité et décline l'ensemble des dispositifs mis en oeuvre par les pouvoirs publics pour favoriser, par l'action des professionnels de terrain, le soutien et l'accompagnement des capacités et des compétences parentales. Rédigé par deux auteurs bénéficiant d'une double expérience d'enseignant et de praticien, cet ouvrage adopte une approche à la fois juridique et sociologique. Il couvre tous les champs où la question de l'autorité parentale et de la parentalité se pose : de la PMI à la protection de l'enfance, de l'enfant à naître à l'enfant déjà né, de la parentalité "ordinaire" à la parentalité en difficulté. A jour de tous les textes parus au Journal officiel jusqu'au le janvier 2016, il intègre la jurisprudence la plus récente.
Votre enfant préfère jouer à des jeux idiots sur son smartphone plutôt que la saine lecture de L'Iliade et l'Odyssée ? Soyez rassurés : vous n'êtes pas les seuls à penser que vous payez vos erreurs éducatives puisque, comme chacun sait : « On a les enfants que l'on mérite » ! Et si le rôle parental n'était pas aussi déterminant qu'on le croit ? Fruit de trente ans d'observations et d'accompagnement au sein de son travail d'éducateur, le livre d'Étienne Liebig égratigne avec humour les dogmes et normes supposés éternels Église, école, médecine, psychanalyse, pédagogie et ouvre la réflexion sur ce que signifie aujourd'hui une « bonne éducation » au regard de ce qu'elle signifiait hier.
Le parent démissionnaire est un mythe et les règles sont à réinventer. Et si on autorisait les enfants à nous manquer de respect quand il le faut ? Et si les limites qu'on leur fixait n'avaient plus de sens ? Un essai un brin provocateur pour vous déculpabiliser : à vous, parents, de vous réapproprier l'éducation de vos enfants et d'accepter d'être en concurrence permanente avec une nouvelle forme de liberté qui leur est donnée.[présentation de l'éditeur]
Ce livre prend appui sur une enquête ethnographique menée auprès d'associations, de victimes, de professionnels et de personnalités politiques et universitaires actifs sur ces sujets. Il décrit la construction de la cause des violences conjugales, ainsi que les politiques publiques mises en oeuvre, dans une démarche sociohistorique. Il met ainsi en lumière la porosité des espaces militant, universitaire et institutionnel.
Devenue un « fait de société », la question des violences conjugales avance aujourd'hui lestée de chiffres, mais aussi d'une « belle » mythologie : nous autres modernes serions les premiers à lutter contre elles, à les juger réprouvables et même à les punir. À l'heure où les historiens s'emploient à revisiter la place de l'État dans l'organisation des sociétés, ce livre est une contribution majeure à la compréhension historique de la place du droit et de la justice dans le processus de pacification des moeurs qui tenaille tant la France depuis le XIXe siècle. Nourri des centaines de cas de violences conjugales dont la justice n'a pas cessé d'être saisie, il plonge le lecteur au coeur des tribunaux et fait le pari de se placer au plus près des magistrats qui traitent ces affaires. En montrant comment on s'y prenait, jadis, pour punir les « maltraitements » domestiques, cet ouvrage entend alimenter les débats citoyens et lutter contre les idées reçues : non, le XIXe siècle ne fut pas que celui du « droit de correction » du mari sur son épouse et, sans doute, ayant su faire de ces violences un « fait de droit » et non pas un « fait de société », savait-il mieux les réprimer qu'aujourd'hui.