Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Article de Cédric Enjalbert, Lionel Shriver, Romain Huret, et al.
Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 143, octobre 2020, pp. 38-61.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Démocratie, Vie politique, Information, Violence, Inégalité, Racisme, Etats Unis d'Amérique
Le mardi 3 novembre 2020 aura lieu la 59e élection présidentielle des États-Unis. Le slogan de Donald Trump, qui joue sur la peur d’un effondrement économique et de la généralisation des émeutes, est Keep America Great. Celui du candidat démocrate, Joe Biden : Build Back Better, « Reconstruire en mieux ». En effet, une partie de l’opinion publique du pays espère rebâtir le rêve américain, celui d’une démocratie qui intègre des migrants venus du monde entier, portée par la foi en son propre destin… Mais l’Amérique est-elle encore à la hauteur de cet idéal ?
Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 143, octobre 2020, pp. 64-69.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Démocratie, Inégalité, Justice
C’est un diagnostic puissant sur la crise de la démocratie auquel aboutit l’une des grandes figures de la pensée politique américaine, Michael J. Sandel. Il met en effet en cause la méritocratie, qui permet aux gagnants de considérer que leur position est un dû et renvoie aux perdants l’idée qu’ils sont responsables de leur destin. En guise de remède, il invite à une politique du bien commun centrée sur la dignité du travail.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 211-222.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche clinique, Approche historique, Christianisme, Démocratie, Exclusion sociale, Laïcité, Politique, Profil psychologique, Psychanalyse, Psychologie, Radicalisation, Recherche, Religion, Sociologie, Théologie
Cet article prend pour objet la radicalisation. Ce phénomène est étudié ici dans un double registre : effet d’un processus collectif et d’une clinique individuelle abordée par la psychanalyse. L’article cherche à montrer comment ces deux niveaux d’analyse se rencontrent dans une problématique commune : le défaut de transmission, l’exclusion et l’errance filiale dans l’histoire personnelle de ces sujets les conduisent à trouver une inscription et une fixation dans une exclusion collective et politique. Sur le plan collectif, en s’appuyant sur les travaux de Jean-Claude Monod, les auteurs proposent de concevoir la radicalisation comme ce religieux qui n’a pas été traduit dans le registre politique occidental et chrétien. Étant exclu, il réapparaît de manière chaotique et non lié. Mais pour les auteurs, ce qui est premier, c’est l’exclusion de ces sujets d’une transmission et d’une filiation intime dans leur propre histoire. C’est dans un deuxième temps que cette exclusion intime et subjective prend corps et se trouve nommée ou représentée sur la scène collective.
Article de Marie Marinopoulos, Soisic Rivoalan, Yvon Sérieyx, et al.
Paru dans la revue Réalités familiales, n° 132-133, 2020, pp. 1-106.
Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Épidémie, Relation enfant-parents, Budget familial, Conditions de vie, Étudiant, Violence conjugale, Deuil, Culpabilité, Aidant familial, École, Grands-parents, Souffrance psychique, Télétravail, Démocratie, Personne âgée, Soin, Technologie numérique, Majeur protégé, Surendettement, Médiation familiale, Équipement informatique, Quartier prioritaire, Soutien scolaire, Journal, Pratique professionnelle, Adaptation, Soutien à la parentalité, Famille monoparentale, Solidarité, Milieu rural, Conseiller conjugal
La crise sanitaire et particulièrement le premier confinement du printemps 2020, ont bouleversé la vie des familles. Pour en prendre la mesure, ce nouveau numéro de Réalités Familiales, préfacé par Adrien Taquet, secrétaire d’Etat en charge de l’Enfance et des Familles, donne la parole à une trentaine de contributeurs : experts, universitaires, professionnels et associations.
Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 36-43.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Droit des étrangers, Solidarité, Accueil, Crise, Terrain, Délit, Démocratie, Amnesty International
Dans un contexte actuel de criminalisation de la solidarité, nous vivons une terrible crise de l’accueil.
Après avoir rappelé que la migration est consubstantielle à l’être humain, le propos concerne la nécessité absolue qu’il y a aujourd’hui à défendre le droit d’asile, les droits des migrants, et les acteurs de la solidarité. L’action d’Amnesty International, qui y prend toute sa part, est largement décrite, qui conjugue l’action globale auprès des institutions (campagnes à grande échelle, plaidoyers et préconisations) et l’action de terrain par le soutien quotidien aux demandeurs d’asile.
Paru dans la revue Forum, n° 158, octobre 2019, pp. 23-32.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Signalement, Législation, Information, Liberté d'expression, Démocratie, Secret professionnel, Éthique, Maltraitance, ANAS, Défenseur des droits
Remontons dans le temps en 1971. Josette D'Escrivan, assistante sociale à la prison de Fresnes, est licenciée après avoir alerté le consulat américain de l'état de santé particulièrement préoccupant d'un détenu de nationalité américaine, suite à des mauvais traitements subis à l'intérieur de la prison. Elle informe l'Association Nationale des Assistants de Service sociale de sa situation et sollicite son aide. Le cas de Josette D'Escrivan pourrait être qualifié aujourd'hui de lancement d'alerte. [...]
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 274, septembre 2019, pp. 24-30.
Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Travail social, Approche historique, Vie politique, Association, Coopérative, Démocratie, Solidarité
L’article s’intéresse en premier lieu à l’émergence conjointe au milieu du XIXe siècle de l’économie sociale d’une part, et de ce qui deviendra le travail social d’autre part, sur fond de révolutions politiques et d’émergence de ce qu’on a appelé ≪ la question sociale ≫. Dans une seconde partie, il s’agit d’observer le fonctionnement des associations du secteur social et des coopératives au regard des exigences démocratiques et du pouvoir d’agir de ses acteurs. Il semblerait que les institutions du secteur aient du mal à se départir d’un fonctionnement vertical quand les coopératives s’essaient davantage au fonctionnement horizontal.
Article de Benjamin Royer, Leonardo Prates Leal, Jean François Marchat, et al.et al.
Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 111, janvier-juin 2019, pp. 19-218.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Démocratie, Démocratie participative, Intervention sociale, Épistémologie, Économie sociale et solidaire, Innovation sociale, Psychothérapie institutionnelle, Citoyenneté, Dispositif d'insertion, Management, Coopération, Collectivité territoriale, Union européenne, Revenu universel
La démocratie comme système de gouvernement et d’exercice de l’autorité est l’objet d’enjeux et d’attentes multiples et contradictoires. Elle est à la fois souhaitée et attendue mais aussi décriée et remise en question. Jamais nous n’avons assisté à des mouvements aussi contradictoires : des élections démocratiques qui permettent l’arrivée au pouvoir de personnes ou de groupes qui s’empressent de confisquer la démocratie ou de la tronquer par une dictature. Partout dans le monde, dans les sociétés et dans les institutions, le désir de démocratie devient pressant, mais aussi les forces de détournement ou de contournement de ce désir deviennent plus subtiles et insidieuses, parfois même plus voyantes et imposantes dans un déni de justice et de vérité flagrant, ce qui fait dire à certains que nous sommes rentrés dans une société post-vérité.
La lutte pour la démocratie serait-elle devenue un combat d’actualité, y compris là où elle paraît la plus solidement enracinée, comme en Europe ? Les formes anciennes d’exercice de la démocratie dite représentative sont en épuisement, de nouvelles sont en balbutiement mais, entre les deux, les pires sont à craindre. Les enjeux et les risques actuels (écologie, guerres et terrorisme) obligent à une urgence d’innovation démocratique dans la société et dans les institutions.
On l’enseigne, le promeut, lui trouve des vertus politiques, voire thérapeutiques : longtemps frappé de suspicion, l’art de l’éloquence passionne nos contemporains et revitalise la conversation démocratique. Mais des règles antiques de la rhétorique aux techniques de storytelling en vogue, parle-t-on encore de la même chose ?
Article de Claude Tapia, Olivier Manceron, Claudine Haroche, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 365, mars 2019, pp. 14-50.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Féminisme, Inégalité, Psychanalyse, Abus sexuel, Viol, Parole, Femme, Démocratie
Le précédent dossier sur le féminisme 1 avait eu essentiellement pour vocation de reconstituer le cheminement du mouvement féministe à travers ses multiples manifestations, depuis le début du XXe siècle, les unes expressives de revendications spécifiques (contraception, avortement, procréation médicalement assistée, etc.), les autres plus clairement idéologiques ou politiques, en tout cas antisexistes, comme celles des Femens visant le conservatisme politique et culturel. En l’espace de deux ans, les luttes proféministes se sont intensifiées, entraînant des manifestations de plus en plus nombreuses, aux objectifs pas toujours convergents