Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 11 à 20 sur un total de 41

Votre recherche : *

Abus sexuels : comment la clinique des auteurs vient en aide aux victimes

Article de Florence Calicis

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 2, juin 2021, pp. 89-111.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abus sexuel, Inceste, Pédophilie, Répétition, Thérapie, Approche systémique, Prise en charge, Honte, Culpabilité, Victime, Identité sexuelle, Enfant maltraité, Thérapie familiale, Traumatisme, Image de soi

La pratique clinique avec les auteurs d’abus sexuels se révèle riche d’enseignements utiles à l’accompagnement thérapeutique des victimes. Je voudrais ici nuancer certaines idées reçues et m’affranchir d’une vision manichéenne auteurs-victimes qui s’avère contre-productive sur le plan clinique. Diaboliser l’agresseur, présenté comme entièrement mauvais, n’aide pas la victime à élaborer ses pénibles sentiments de honte et de culpabilité, aussi infondés soient-ils, en partie liés à la relation complexe et ambivalente qui a pu se nouer entre eux. Des pistes cliniques intégrant cette complexité seront suggérées.

Accès à la version en ligne

Le grand-parent maltraitant : questions théorico-cliniques et pratique de réseau

Article de Emmanuel de Becker

Paru dans la revue Dialogue, n° 230, décembre 2020, pp. 141-157.

Mots clés : Enfance-Famille, Grands-parents, Famille, Maltraitance, Enfant maltraité, Abus sexuel, Réseau, Responsabilité, Prise en charge, Thérapie

La prévalence des situations de maltraitance sur enfants demeure importante, celles-ci intervenant habituellement dans le cadre familier de la jeune victime. Si de nombreux aspects théoriques et cliniques des formes de maltraitance sont aujourd’hui étudiés, peu de travaux se centrent sur les questions spécifiques des transgressions commises par les grands-parents. À partir d’une vignette clinique, l’auteur montre l’utilité d’une prise en charge s’appuyant sur les temps successifs que constituent l’évaluation et le traitement. Tenir un cadre et évaluer, c’est-à-dire faire émerger d’un côté les ressources, de l’autre les défaillances, représente par essence un temps constructif. Quatre catégories principales de fonctionnement psychique des grands-parents maltraitants sont retrouvées. Comme la plupart de ceux-ci relèvent de soins individuels et familiaux, on gagne en efficacité par une diffraction des tâches via un travail en réseau.

Accès à la version en ligne

Punitivité comparée. Les cadrages ordinaires des violences de genre en Allemagne et en France

Article de Bénédicte Laumond

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 44, n° 3, septembre 2020, pp. 347-382.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Genre, Analyse comparative, Abus sexuel, Violence conjugale, Viol, Représentation sociale, Justice, France, Allemagne

Cet article propose une analyse des représentations ordinaires des violences de genre en Allemagne et en France. Celles-ci sont étudiées à partir de l’administration de trois cas criminels fictifs décrivant des violences de genre auprès de répondants allemands et français (n = 100) qui doivent attribuer une sanction à chaque cas et justifier leur choix. Il s’agit de déterminer si les citoyens ordinaires allemands et français partagent des représentations similaires des violences de genre. Constatant que les répondants français se montrent plus punitifs que les Allemands, nous expliquons cette différence en nous interrogeant sur le cadrage légal et les débats publics sur la formation des représentations ordinaires des violences de genre. La prise en compte des caractéristiques sociodémographiques des enquêtés permet enfin d’expliquer de manière plus nuancée la demande punitive exprimée dans chaque pays.

Accès à la version en ligne

L’influence de l’abus sexuel dans l’enfance sur le sentiment de compétence parentale des mères : analyse qualitative et quantitative

Article de A. Blavier, M. Fivet, A. Gallo, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 5, août 2020, pp. 244-250.

Mots clés : Abus sexuel, Victime, Traumatisme, Maternité, Reproduction sociale, Mère

L’objectif de cet article est d’étudier le sentiment de compétence parentale chez des mères qui ont été victimes d’agressions sexuelles pendant leur enfance (entre 0 et 16 ans) et de mettre en évidence les facteurs qui affectent cette perception chez ces mères

La destructivité liée à l’abus sexuel sur l’enfant

Article de Emmanuel de Becker

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 3-21.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Abus sexuel, Maltraitance, Traumatisme, Résilience, Victime

L’abus sexuel sur l’enfant représente non seulement une problématique de santé individuelle mais également une thématique de santé publique. Si la maltraitance sexuelle constitue une question de santé physique et psychique d’un individu aux retombées multiples et variées, elle confronte également les aspects des premiers liens, les liens d’attachement, étant donné qu’elle se déroule habituellement dans le cercle familial. À la lumière de trois vignettes cliniques, l’article discute du concept de destructivité d’une part de manière générale et d’autre part spécifiquement dans les situations d’abus sexuel, pour proposer in fine quelques points d’attention autour de la parole de l’enfant au cours de la prise en charge. Précisons que l’enfant, qu’il se confie ou non, reste bien souvent psycho-traumatisé. La destructivité renvoie au caractère destructeur d’un élément vivant ou non et, plus généralement, à la faculté de détruire. En lien avec cette notion, on peut globalement observer des facteurs dits de gravité et d’autres dits de protection susceptibles de coexister. Si les premiers sont plus importants, la probabilité est grande que les symptômes soient invalidants et durables en soulignant qu’ils peuvent s’aggraver dans la durée ou apparaître de façon différée. Si les facteurs de protection sont significatifs, alors l’enfant connaîtra davantage de chances d’une faible atteinte traumatique et d’une cicatrisation plus ou moins rapide.

Accès à la version en ligne

Climat incestuel : proposition d’objectivation des critères de définition à partir de jeunes orientés en institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (ITEP)

Article de B Moltrecht, S. Aymeric, E. Sautière, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 2, mars 2019, pp. 81-88.

Mots clés : Inceste, Adolescent, Mineur, ITEP, Trouble du comportement, Abus sexuel

Les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP) accueillent des jeunes présentant des troubles du comportement. Nous nous sommes intéressés aux antécédents de maltraitance sexuelle chez ces jeunes, dont le climat incestuel. Notre objectif était de mieux définir le climat incestuel et les caractéristiques associées.

La violence faite aux femmes dans le monde : une pandémie ?

Article de Anne Françoise Dequiré

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 21-33.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Femme, Abus sexuel, Inégalité, Genre

Dans le monde, les femmes sont les premières victimes de violences : violences physiques, sexuelles, psychologiques, verbales, économiques. Ces multiples formes de violences ont en commun d’instaurer ou de
maintenir une relation de domination, de contrôle, les privant de toute autonomie, niant leurs désirs et leurs droits élémentaires. Cet article se propose de faire un état des lieux des violences faites aux femmes dans le monde, d’en présenter les différentes formes puis d’exposer les causes de ces violences, notamment les causes structurelles et institutionnelles.

Accès à la version en ligne

Violences sexuelles entre mineurs : âge et consentement au cœur du débat judiciaire

Article de Marie Romero

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 21, automne 2018, 22 p..

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Abus sexuel, Mineur, Âge, Droit pénal, Justice des mineurs, Agression, Consentement

Les violences sexuelles commises par des mineurs sur d’autres mineurs occupent une place de plus en plus importante dans la sphère judiciaire. Or, il existe aujourd’hui un enjeu important sur son traitement pénal pour savoir s’il s’agit d’une infraction et distinguer le simple jeu sexuel de l’abus entre mineurs. En effet, le droit pénal ne permet pas de sanctionner un acte sexuel commis sans violence, contrainte, menace ou surprise, lorsqu’il est commis par un mineur. Le législateur ne retient pas les écarts d’âge entre mineurs pour fonder une contrainte dans les infractions sexuelles commises par des mineurs sur d’autres mineurs. L’article s’appuie sur un corpus de 22 affaires de violences sexuelles jugées au sein de deux tribunaux pour enfants français au cours de l’année 2010. Il examine les modalités d’application du droit pénal pour incriminer les agressions sexuelles commises par des mineurs. L’article montre que les juges ont recours à un ensemble d’éléments parmi lesquels prévaut la question des âges et écarts d’âge entre mineurs. Ainsi, se confirme le poids des relations inter-âges comme élément décisif de la qualification pénale.

Accès à la version en ligne

Comprendre le dépôt de plainte des victimes de viol : facteurs individuels et circonstanciels

Article de Camille Vanier, Aurélien Langlade

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 3, septembre 2018, pp. 501-533.

Mots clés : Justice-Délinquance, Viol, Enquête, Victime, Typologie, Décision, Justice, Non-recours, Police, Abus sexuel, Crime sexuel, Sociologie, Plainte

Le viol est une atteinte qui présente une particularité très intéressante pour la recherche dans la mesure où il s’agit de l’infraction sexuelle la plus grave et la plus traumatisante pour la victime, mais pour autant, du crime le moins rapporté aux autorités. Réalisée à partir de l’enquête de victimation française, cette étude a pour objectif d’apporter des éléments d’explication sur la décision de déposer plainte ou non à la suite d’un viol. Des analyses en régression logistique ont notamment permis de révéler que les déterminants du dépôt de plainte pour un viol hors ménage pouvaient être différents de ceux pour l’intra-ménage.

Accès à la version en ligne