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Article de Wolfgang Aschauer, Barbara Castillo Rico, Marion Leturcq, et al.et al.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 131-132, 2ème-3ème trimestre 2019, pp. 13-82.
Mots clés : Enfance-Famille, Qualité de la vie, Bien-être, Enfant, Pauvreté, Conditions de vie, Famille en difficulté, Mode de garde, Inégalité, France, Royaume Uni, Espagne, Europe
C’est au milieu des années 1970 que des Québécoises, décidées à sortir le phénomène de la sphère privée, ont mis sur pied les premières maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale. Levant le voile sur la violence des hommes à l’endroit des femmes dans les couples, problème longtemps compris comme étant d’ordre familial, elles ont développé des ressources permettant d’accueillir celles qui désiraient se soustraire à l’emprise de leur agresseur. Les maisons d’hébergement se sont ainsi imposées comme l’une des plus importantes réponses du mouvement féministe à cette problématique, au Québec et ailleurs.