Documentation sociale

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Réponses 11 à 17 sur un total de 17

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Habiter co-habiter

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Les Cahiers de Rhizome, n° 71, avril 2019, 116 p..

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Habitat, Hébergement, Logement, Migration, SDF, Cohabitation, Addiction, Pair aidant

Habiter son monde
Habiter : la part de l'être
La rue comme addiction
Coconstruire et habiter le foyer
Les « territorialités migrantes » : un mode d'habiter en migration
Urgence sociale et catégorisation des publics : les « Roms migrants » sont-ils des « sans-abri » comme les autres ?
Être accueilli chez l'habitant : de l'hébergement-épreuve à la cohabitation-tremplin pour les migrants
Résider en pension de famille : un logement individuel en collectivité pour les personnes fragilisées
La « clinique des nuances »
Les lits d'accueil médicalisés (LAM) : un dispositif innovant entre soins et habitat
Le logement, allié de la mise en oeuvre du programme « Un chez soi d'abord » ?
Le modèle « Un chez soi d'abord » au risque de sa diffusion
Le travail de médiatrice en santé paire au sein du programme « Un chez soi d'abord »

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Soigner le traumatisme ?

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Rhizome, n° 69-70, décembre 2018, pp. 1-39.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Souffrance psychique, Soin, Traumatisme, Immigré, Enfant, Violence, Agression

Violences, attentats, catastrophes, tortures, viols, maltraitances... Ces événements qui suscitent l’effroi peuvent avoir des conséquences psychiques graves sur le plus long terme. Peut-on soigner le traumatisme ? Si nous posons la question, c’est parce que la réponse ne va pas de soi. Ce numéro de Rhizome présente un double intérêt au regard de la ligne éditoriale de la revue. D’une part, l’appréhension du traumatisme paraît être à l’articulation entre un événement et/ou un contexte social et une « empreinte » psychique. La souffrance psychosociale d’hier serait le traumatisme d’aujourd’hui. D’autre part, il existe une prévalence des psychotraumatismes plus élevée pour les personnes ayant l’expérience de la précarité et/ou de la migration. Que recouvre alors le « traumatisme » dans une perspective clinique ? La terminologie s’inscrit aujourd’hui dans le langage commun, suscitant de fortes attentes pour que les dispositifs de santé mentale prennent en charge les personnes exposées à des événements traumatiques.

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"Aller vers"... d'autres pratiques ?

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Rhizome, n° 68, juin 2018, pp. 1-19.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Précarité, Migration, Médiation, Pauvreté, Exclusion sociale, Accès aux soins, Equipe mobile psychiatrie-précarité

Le champ de la précarité a été le laboratoire d’une innovation sociale majeure : des dispositifs pour « aller vers » les plus exclus du système de soins et d’assistance ont été pensés à la fin des années 1990. L’« aller vers » est devenu au fil des ans un concept et s’est largement diffusé dans de nombreuses organisations, au-delà des équipes « pionnières ». Qu’est-ce que cette perspective engage concrètement en termes de pratiques ?
Dans ce numéro de Rhizome, Alain Mercuel et Xavier Emmanuelli nous rappellent le contexte de création des équipes mobiles psychiatrie-précarité (EMPP) et du Samu social, pour des personnes en souffrance psychique vivant dans des situations de grande précarité. On apprend que le refus de soin peut se comprendre d’un point de vue clinique et témoigner d’une impossibilité psychique à s’inscrire dans une démarche thérapeutique, nécessitant la mise en place d’approches plus proactives. Retenons, avant d’y revenir, cette proposition : « la permanence du lien par un “aller vers” prévaut sur la permanence du lieu. » En l’absence d’une institution forte et d’un lien par le lieu, « aller vers » l’autre n’oblige pas ce dernier à se conformer à ce qui est attendu de lui. Il apparaît alors nécessaire d’adapter les pratiques et les modes d’organisation, tout en veillant à la malléabilité des dispositifs pour qu’ils soient justement en mesure d’aller à la rencontre du public visé. À la lecture de l’article d’Hélène Chapelet, on comprend qu’il y a aujourd’hui un enjeu à formaliser les pratiques des Samu sociaux et des maraudes.

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Ces morts qui existent

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Rhizome, n° 64, juin 2017, 19 p..

Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, SDF, Mort, Lien social, Mortalité, Deuil, Accompagnement social, Fin de vie, Suicide, Handicap psychique

Un constat résonne malheureusement comme une évidence : les inégalités de la vie se prolongent devant la mort. Les morts de la rue, « invisibles », (en témoigne la difficulté d’avoir des statistiques de décès représentatives) sont appréhendés comme le symptôme de la relégation sociale et des effets néfastes de l’individualisation. Les conséquences de la précarité, de la perte de liens, ne s’arrêtent pas après le décès : qui se soucie de la mort des plus précaires ? Au-delà d’une vision nostalgique où la communauté familiale et les proches étaient présents pour organiser les funé- railles, des collectifs se mobilisent aujourd’hui pour coordonner les obsèques de ces défunts, et surtout leur donner une visibilité. Il y a enjeu à socialiser la mort, les morts, notamment pour les plus exclus. Ces morts sont aussi des évènements, souvent tragiques, parfois brutaux, ou qui s’inscrivent dans un long chemin plus ou moins prévisible... La « fin de vie » est devenue objet d’intérêt pour de nombreux acteurs, notamment soignants. Mais jusqu’où aller dans la médicalisation ? Pour Régis Aubry, finir sa vie à l’hôpital pour les plus précaires est problématique, car l’hôpital ne permet pas forcément un accompagnement digne pour ces personnes. Il appelle de ses vœux à la création de lieux adaptés. Pour les structures de réinsertion, le décès d’un usager peut être vu comme un échec de l’accompagnement. Comment, par exemple, concilier une visée de « réinsertion » ou de « réhabilitation » et d’accompagnement à la fin de vie ?

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Usage(r)s de drogues

Article de Nicolas Chambon, Christian Laval

Paru dans la revue Rhizome, n° 62, décembre 2016, 19 p..

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Drogue, Soin, Prison, Adolescent, Accompagnement, Souffrance psychique, Risque, Éthique

Toxicomanes ? Drogués ? Usagers de drogues ? Consommateurs de produits psychoactifs ? Si cette dernière terminologie apparaît être la moins stigmatisante et la plus adéquate, l’entrée choisie -pour ce Rhizome- de l’usage et des usagers permet d’appréhender leur multiplicité, ainsi que la pluralité des problématiques induites au-delà de l’addiction pathologique. Patrick Pharo précise d’ailleurs dans ce numéro pourquoi les troubles liés à une substance et les troubles addictifs ont été confondus, et nous invite à distinguer les deux.

Ce Rhizome est publié dans un contexte où le bienfondé de la judiciarisation de la consommation est discuté. Deux contributions documentent les enjeux de la définition de ce qui est légal ou non. De manière schématique, certaines substances ont des propriétés pharmacologiques et sont légales et contrôlées, tandis que d’autres produits sont eux considérés comme des « drogues illicites ». Aujourd’hui, la fin du « consensus sur la guerre à la drogue » appelle à redéfinir l’objet de l’intervention et la place du (prendre) soin. Selon Anne Copell, il n’y a pas d’autres choix que d’apprendre à « coexister avec les drogues en limitant autant que possible les risques et les dommages ».

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Sexualités

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Rhizome, n° 60, juin 2016, pp. 1-19.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Identité sexuelle, Homosexualité, Accompagnement, Suicide, Psychiatrie, Handicap, Inégalité

La sexualité, dans les pays occidentaux, s’affirme dans sa pluralité. Ce titre « sexualités » nous invite alors à interroger les conséquences de cette affirmation plurielle et publique, notamment à propos des effets sur les vulnérabilités psychiques et sociales, tout autant que sur la clinique et l’Institution. Cette perspective, et c’est le premier enseignement des articles reçus, modifie le statut de la santé mentale. Elle est moins ce qui qualifie psychiquement le sujet que ce qui est convoqué quand il s’agit de venir étayer la personne dans ses choix. De ce numéro, retenons trois perspectives : sexualités publiques et politiques, inégalités et sexualités et sexualités et cliniques.

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Des territoires fragmentés : enjeux psychiques et politiques

Article de Nicolas Chambon, Christian Laval

Paru dans la revue Rhizome, n° 57, juillet 2015, 19 p..

Mots clés : Territoire-Logement, Santé mentale, Précarité, Milieu urbain, Exclusion sociale, Pauvreté, Soin, Citoyenneté, Politique de la ville, Territoire

Devant l'exclusion de certaines populations des systèmes de droit commun, des politiques d'interventions territorialisées se sont développées au début des années 1980, que ce soit dans la politique de la ville, dans le champ du travail social, ou celui de la psychiatrie. Du développement local à la politique de secteur, en passant par le développement social des quartiers, la correspondance entre le territoire et la population y apparaissait comme évidente. D'une part le territoire était défini au regard du nombre d'habitants avec des moyens alloués en conséquence, et d'autre part, les problématiques spécifiques s'entendaient au regard des spécificités d'un territoire représenté a priori comme unifié...

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