Documentation sociale

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Eloge de l'interdit : interdit créateur et interdit castrateur

Livre de Gabrielle Rubin, édité par Eyrolles, publié en 2010.

Mots clés : Interdit, Psychanalyse, Origine, Liberté, Inceste, Instinct, Pulsion, Surmoi, Psychologie du développement, Enfant, Sexualité infantile, Théorie, Sexualité, Imagination, Perversion, Exhibitionnisme, Violence, Rejet, Sublimation, Fantasme, Transgression, Pensée, Créativité, Complexe de castration, Réel, Traumatisme, Anxiété, Inhibition, Plaisir, Risque

A partir de quand la transparence devient-elle de l'exhibitionnisme ? A quel moment le plaisir de manger se transforme-t-il en pulsion mortifère ? Quand le goût du risque, d'excitant et agréable qu'il était, devient-il criminel ? Répondre à ces questions, c'est poser la question des limites, c'est-à-dire de l'interdit. Or, cet interdit aujourd'hui n'a pas bonne presse. La transparence est devenue la valeur suprême et le mystère n'a plus la cote. Il faut tout dire et tout montrer. C'est oublier que, sans l'interdit, ni le travail de la pensée ni celui de l'imagination ne seraient possibles. C'est oublier encore que le mépris de l'interdit ne va pas sans dommage collatéral, la violence induite étant inévitable. L'auteur choisit ici d'étudier les interdits pour ce qu'ils nous apportent. En s'appuyant sur les mécanismes à l'oeuvre dans la création artistique ou le développement du jeune enfant, elle montre que les interdits sont la condition de notre épanouissement psychique et les garants de notre liberté de penser. S'il faut condamner ceux qui, pervertis, agissent comme un empêchement à vivre, il nous revient aujourd'hui de transmettre à nos enfants cette capacité à penser les limites, à distinguer le licite de l'illicite... Gabrielle Rubin est psychanalyste membre de la société psychanalytique de Paris et auteur notamment de "Pourquoi on en veut eux gens qui nous font du bien" Payot 2006 et "Il faut sauver les pères" Payot 2006.

Les aidants familiaux

Livre de Alain Blanc, Catherine Gucher, Gilles Seraphin, et al., édité par Presses universitaires de Grenoble, publié en 2010.

Mots clés : Aidant familial, Accompagnement, Politique sociale, Loi, Famille, Professionnalisation, Respect, Enquête, Prise en charge, Aide financière, Relation d'aide, Malade, Handicap, Vieillissement, Dépendance, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, Placement, Démence sénile, Relation enfant-parents, Représentation sociale, Psychanalyse, Expérience, Durkheim (Emile), Weber (Max), Europe, Suisse, Belgique

"En ce début de troisième millénaire, l'accompagnement à domicile des personnes âgées et des personnes handicapées constitue un enjeu de société réactualisé. Le nombre de ces personnes et les possibilités de leur accompagnement, collectivement valorisées, sont en effet en augmentation. Plusieurs solutions sont possibles pour prendre en charge ces personnes dépendantes, dont l'institutionnalisation et les différentes formes de l'aide à domicile. Le recours aux aidants familiaux constitue une autre option qui correspond aux attentes des familles et des aidés et satisfait la vie collective, dans la mesure où l'action des aidants peut se substituer à celles des acteurs publics. Cet ouvrage montre la difficulté des aidants familiaux confrontés, d'une part, à l'accompagnement des populations connaissant des formes inégales et variées de la perte d'autonomie et de la dépendance et d'autre part, aux contraintes difficiles imposées par les familles et par les différents niveaux de la puissance publique. Le recours à des aidants familiaux étant une solution à un problème rencontré dans la vie collective, ces aidants ont la possibilité de se constituer en acteur collectif. Afin d'élargir la réflexion, deux situations, en Suisse et en Belgique, complètent l'ouvrage. Ont participé à cet ouvrage : Annick Anchisi, Alain Blanc, Béatrice Despland, Colette Eynard, Marie Francoeur, Catherine Gucher, Simone Korff-Sausse, Amandine Jasmine Mazuy, Michele Myslinski, Amédine Ruffiot, Gilles Séraphin, Amandine Weber."

De la honte à la culpabilité : à partir des échanges dialogués autour de honte, culpabilité, angoisse

Livre de Jean Richard Freymann, Daniel Lemler, Guy Chouraqui, et al., édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Honte, Culpabilité, Anxiété, Émotion, Perception, Biographie, Psychanalyse, Théorie, Relation, Désir, Discours, Complexe d'Œdipe, Complexe de castration, Pudeur, Phobie, Institution, Censure, Conscience, Morale, Éthique, Identification, Loi, Libido, Symptôme

"J'ai la honte ", " Arrête de me culpabiliser ", "Ça me donne de l'angoisse " : comment saisir la genèse de ces affects partagés par le tout-venant et les interroger à partir de la psychanalyse ? C'est l'ambition de ce nouveau séminaire où Jean-Richard Freymann a choisi d'adopter la méthodologie de travail proposée par Lucien Israël, " les échanges dialogués ". Les auteurs proposent ici un certain nombre de déploiements de la question de la honte, de théorisations et de différenciations de la place de la honte qui paraît tributaire avant tout de la relation à l'autre. La honte se dessine comme une structure liée au désir de l'Autre et aux effets du discours de l'Autre, la culpabilité ouvrant sur le complexe d'Oedipe dans ses rapports à la castration. Quant à l'angoisse, qui est un moteur du désir et notamment du désir de l'analyste, elle apparaît comme une zone de transition entre désir et jouissance. En filigrane, c'est l'éthique de la psychanalyse, située du côté du désir et non de la culpabilité, qui se trouve ici questionnée. Jean-Richard Freymann est écrivain, psychanalyste, psychiatre, directeur scientifique des éditions Arcanes. Il est aussi président de la FEDEPSY (Fédération européenne de psychanalyse et Ecole psychanalytique de Strasbourg)."

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La part du rêve dans les institutions : régulation, supervision, analyse des pratiques

Livre de Claude Allione, édité par Encre marine, publié en 2010.

Mots clés : Psychothérapie, Psychothérapie institutionnelle, Usure professionnelle, Institution, Supervision, Analyse de la pratique, Littérature, Parole, Rêve, Psychanalyse, Psychiatrie, Conte, Éthique, Transfert, Sujet, Balint (Michael), Freud (Sigmund), Itard (Jean), Tosquelles (François), Winnicott (Donald Woods), Bion (Wilfred Ruprecht)

"Dans tous les pays du monde, lorsque le vigneron élève son vin dans une barrique, la porosité du bois qui en constitue les parois laisse s'évaporer une partie des liquides dans une proportion que l'on ne saurait négliger. On appelle cette évaporation : " la part des anges ". Jour après jour, le paysan compense cette part des anges en ajoutant du vin. On appelle cette compensation : l'" ouillage ".
La plupart des grands vins qui réjouissent nos coeurs sont nés dans ces conditions. Une institution de soin, médico-sociale ou d'éducation, c'est un être vivant comme l'est aussi un vin. Ici les anges sont les rêves, et si les institutions écartent cette part du rêve, cette part offerte au rêve, elles s'étiolent, se referment, et ne produisent plus les effets escomptés. Ce rêve, c'est la régulation qui le fournit ou plutôt qui l'entretient.
Si aucun régulateur ne vient plus accomplir cet ouillage dans le tonneau institutionnel, alors la pratique s'évente, s'aigrit, et finalement se mue en vinaigre. Pour vivre, une institution a besoin de cette part du rêve qui semble être une perte de prime abord ; mais cette perte est indispensable, à l'instar des vins les plus précieux, pour lui assurer structure et qualité. Cette perte est en définitive un gain.
Voilà l'état d'esprit qui m'a guidé pour écrire ce livre. J'ai voulu analyser les rouages de ce que l'on appelle régulation, supervision, ou encore analyse des pratiques selon deux points de vue différents : rendre compte d'une pratique d'une part, sans toutefois tomber dans la banalité du simple témoignage ; et proposer des supports théoriques pour en éclairer les bases, pour tenter d'écrire les prémisses d'une théorie de la régulation."

De quoi la psychanalyse est-elle le nom ? : démocratie et subjectivité

Livre de Roland Gori, édité par Denoël, publié en 2010.

Mots clés : Psychanalyse, Démocratie, Psychopathologie, Sécurité, Psychiatrie, Crise, Autorité, Pouvoir, Société, Évaluation, Hôpital, Santé, Libéralisme, Économie, Science, Norme, Complexe d'Œdipe, Civilisation, Culture, Freud (Sigmund), Onfray (Michel), Foucault (Michel)

"Doit-on dépister les schizophrènes dangereux comme on dépiste le diabète ? Doit-on soigner sans consentement les malades mentaux soupçonnés de présenter un danger pour eux-mêmes ou autrui ? L'imagerie médicale du cerveau dit-elle la vérité ? Devrait-on y soumettre les prévenus, les conjoints adultères et les employés soupçonnés d'indélicatesse ? Autant de questions que nos sociétés abordent par le fait divers et les émotions collectives pour ne pas avoir à y réfléchir.
Face à une logique de l'audimat qui ne cesse de gagner du terrain, face à une régression sécuritaire qui atteint la vie politique, mais aussi la justice, l'école et la santé, la psychanalyse apparaît comme un antidote. Elle résiste aux nouvelles idéologies de la résignation en reconnaissant à l'humain sa dimension tragique, conflictuelle, singulière autant qu'imprévisible. Confrontés aux nouveaux cyniques qui veulent en finir avec elle et avec la culture qui en est issue, il nous importe plus que jamais de savoir de quoi la psychanalyse est le nom."

Parents-professionnels : la coéducation en questions

Livre de Sylvie Rayna, Marie Nicole Rubio, Henriette Scheu, édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Éducation, Parentalité, Professionnel de l'enfance, Relation équipe éducative-famille, Crèche, École maternelle, Psychanalyse, Sociologie, Parents, Lieu de vie, Enfant, Travail social, Maison verte, France, Italie, Belgique, Japon

"Largement employé dans le champ de la petite enfance et au-delà, la notion de coéducation recouvre des réalités multiples. Souvent associée au terme, non exempt d'ambiguïté, de soutien à la parentalité, elle se rapporte aux relations parents-professionnels qui président à l'éducation des enfants. Alors qu'on assiste à une disqualification des compétences parentales et que sont interrogées les compétences professionnelles, elle est ici mise en question.
Regards cliniques, approches critiques se croisent autour de « l'éduquer ensemble, avec, ou côte à côte » à partir d'analyses effectuées dans des contextes différents (crèche, école maternelle, lieu d'accueil enfants-parents de France, d'Italie, de Belgique et du Japon) et de points de vue théoriques divers (psychologique, psychanalytique, sociologique, politique)."

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Clinique du suicide

Livre de Geneviève Morel, Brigitte Lemonnier, Carine Decool, édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Suicide, Psychanalyse, Approche clinique, Passage à l'acte, Cure analytique, Parole, Séparation, Pulsion de mort, Symptôme, Névrose, Psychose, Risque, Prévention, Jouissance, Répétition, Identification, Objet transitionnel, Amour, Anxiété, Corps, Crise, Culpabilité, Désir, Deuil, Écriture, Fantasme, Imaginaire, Inconscient, Loi, Mélancolie, Littérature, Philosophie, Anthropologie

Pourquoi un être humain se donne-t-il la mort ? Dès sa parution, Clinique du suicide s'est imposé comme une contribution essentielle à l'étude de cette question énigmatique qui convoque ici psychanalystes, philosophes, critiques littéraires et anthropologues.
Si le cadre de ces essais est psychanalytique, leur portée est incontestablement plus large. Les "épidémies" de suicide qui ont attiré l'attention du public ces dernières années - chez France Télécom en Europe, chez Toyota et d'autres entreprises en Asie - témoignent de ce changement radical de la vie moderne. L'individu en est réduit à n'être, sur le marché, qu'un agent de la compétition pour l'obtention de biens et de services. Les aspects de sa subjectivité qui ne peuvent devenir les acteurs d'aucune de ces opérations dites de "ressources humaines" font retour dans le réel sous la forme de suicides comme effets de la conception libérale moderne de la vie humaine. L'ironie de l'affaire est que, plus le suicide devient la chose à éviter à tout prix, plus régresse la compréhension réelle du suicide. Le manque à savoir du sujet sur sa tentative de suicide rencontre celui des discours ambiants. Or, aider le sujet à élaborer ce savoir est un enjeu crucial, non seulement pour réduire les risques d'une récidive, mais aussi pour qu'il devienne le sujet de son expérience et établisse les bases d'un travail sur son histoire, en fait, sur la question de vivre elle-même.

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Le crépuscule d'une idole : l'affabulation freudienne

Livre de Michel Onfray, édité par Grasset, publié en 2010.

Mots clés : Psychanalyse, Philosophie, Idéologie, Analyse critique, Freud (Sigmund)

Le freudisme et la psychanalyse reposent sur une affabulation de haute volée appuyée sur une série de légendes. Freud méprisait la philosophie et les philosophes, mais il fut bel et bien l'un d'entre eux, auteur subjectif d'une psychologie littéraire... Freud se prétendait scientifique. Faux : il avançait tel un "Conquistador" sans foi ni loi, prenant ses désirs pour la réalité. Freud a extrait sa théorie de sa pratique clinique. Faux : son discours procède d'une autobiographie existentielle qui, sur le mode péremptoire, élargit son tropisme incestueux à la totalité du genre humain. Freud soignait par la psychanalyse. Faux : avec la cocaïne, l'électrothérapie, la balnéothérapie, l'hypnose, l'imposition des mains ou l'usage du monstrueux psychrophore en 1910, ses thérapies constituent une cour des miracles. Freud guérissait. Faux : il a sciemment falsifié des résultats pour dissimuler les échecs de son dispositif analytique, car le divan soigne dans la limite de l'effet placebo. Freud était un libérateur de la sexualité. Faux : son oeuvre légitime l'idéal ascétique, la phallocratie misogyne et l'homophobie. Freud était un libéral en politique. Faux : il se révèle un compagnon de route du césarisme fasciste de son temps. Chamane viennois, guérisseur extrêmement coûteux et sorcier post-moderne, il recourt à une pensée magique dans laquelle son verbe fait la loi. Ce livre se propose de penser la psychanalyse de la même façon que le Traité d'athéologie a considéré les trois monothéismes : comme autant d'occasions d'hallucinations collectives. Voilà pourquoi il est dédié à Diogène de Sinope...

Inventer avec l'enfant en CMPP

Livre de Tristan Garcia Fons, édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : CMP, Psychologie clinique, Liberté, CMPP, Sexualité infantile, Enfant, Psychopédagogie, Psychanalyse, Hyperactivité, Souffrance psychique, Intérêt de l'enfant, Évaluation, Pratique professionnelle

Les centres médico-psychopédagogiques (CMPP) rencontrent quotidiennement 200 000 enfants et adolescents en difficulté qui viennent consulter avec leurs familles dans les 310 structures implantées en France. Ils sont en première ligne pour observer les profondes mutations des représentations sociales de l'enfance et de l'adolescence, l'évolution des définitions du symptôme et du handicap, l'explosion des catégorisations et de la fièvre diagnostique, la déstructuration des rapports sociaux et familiaux, l'effet des nouvelles orientations politiques... Prises entre réalités cliniques et logiques administratives, comment les équipes pluridisciplinaires des CMPP travaillent-elles ? Peuvent-elles encore offrir aux enfants des espaces de liberté où vivre leur enfance et avancer à leur rythme ? Dans leurs pratiques multiples, est-il toujours possible de parler d'exploration, de découverte et d'invention, et non de stratégies standards, des programmes, des protocoles et des "bonnes pratiques" consensuelles ? Peut-on se laisser enseigner par la rencontre avec l'enfant ? Les auteurs, réunis ici par la fédération nationale des CMPP, insistent sur la nécessité d'instaurer des lieux de parole, des espace-temps pour accueillir, élaborer, résister aux interprétations hâtives et aux passages à l'acte. Ils invitent à cultiver un langage poétique ancré dans la vie, dans l'invention partagée et l'expérience éthique, "pour être un sujet par qui les autres sont sujets".

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