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Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 123-129.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Tabou, Santé, Sexualité, Accompagnement
Le tabou sexuel à l’égard des personnes âgées s’estompe graduellement à mesure que les discours scientifiques cherchent à démythifier la sexualité des aînés. Cette démythification adopte les caractéristiques du désenchantement. Les aînés sont invités à bien vieillir en adoptant une démarche rationnelle qui leur assurera une bonne santé sexuelle. À son discrédit, le désenchantement atrophie la place accordée à l’imagination et au symbolique pour privilégier la raison et la technique. S’il y a d’un côté un gain de connaissances, il y a de l’autre une perte de sens. Réenchanter la sexualité des aînés implique d’élargir la question en abordant le bonheur sexuel.
Article de Cédric Gueyraud, Marie Anaut, Philippe Denormandie, et al.
Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 116-122.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Jeu, Médiation, Thérapie, Expérimentation, Gérontologie, EHPAD
La prise en charge des troubles du comportement liés à la pathologie démentielle constitue une réelle difficulté en EHPAD et particulièrement dans la menée d’activités de groupe. Cet article vise à interroger l’intérêt et les conditions du jeu en institution selon le principe du cadre ludique. Cette approche pédagogique et thérapeutique applique les réflexions issues de l’éducation nouvelle et de la psychologie des médiations thérapeutiques. Expérimentée dans le cadre de la recherche LUDIM, elle permet d’interroger le jeu comme approche thérapeutique non médicamenteuse dans la maladie d’Alzheimer.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 338, juin 2016, pp. 67-70.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Atelier, Thérapie
L'entrée en institution d'une personne âgée, à la suite de signes de démence, s'inscrit dans un contexte de perte, confrontant cette dernière à des deuils successifs. Un atelier thérapeutique autour de la pâtisserie, mené par une ergothérapeute et une psychologue clinicienne, permet d'accompagner de façon duelle et médiatisée les nécessaires remaniements psychiques que le sujet traverse. Gros plan sur cette initiative.
Article de Céline Leroux Chemka, Audrey Grillet, Caroline Thomas, Patrick Conrath
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 336, avril 2016, pp. 20-52.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Psychologue, Soutien psychologique, Personne âgée, Annonce du handicap, Démence sénile, Maladie d'Alzheimer, Image mentale, Temps, Équipe soignante, Couple, Vieillissement, Anxiété, Terrorisme, Aide à domicile, Affectivité
Ce dossier s'inscrit dans une perspective essentielle, d'entendre et d'accompagner, dans le cadre des résidences spécialisées, le quotidien de personnes en situation de dépendance. Celles-ci sont confrontées à des affects, à des angoisses, des souffrances, certes particularisées par le grand âge, mais qui nous interpellent profondément, en écho avec ce que peut vivre et ressentir chacun d'entre nous.
Article de Catherine Taglione, Chantal Revaillot, Martine Guigon, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 476-477, janvier-février 2016, pp. 5-224.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Risque, Intervention sociale, Action sociale, Travail social, Travailleur social, Usager, Formateur, Accompagnement, Liberté, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Personne âgée, Handicap, Placement familial, ASE, Valeur sociale, Norme sociale, Sociologie, Responsabilité, ESAT, Handicap mental, Immigration, Droit d'asile, Majeur protégé, Exclusion sociale, Protection de l'enfance, Éducation nouvelle, Prévention, CHRS, Éducateur spécialisé, Équipe éducative, Autonomie
Ce dossier a pour objet de diffuser les principaux enseignements d'une réflexion amorcée en Bourgogne, il y a plus de trois ans, par un groupe de professionnels du champ social et médico-social et de formateurs de l'IRTESS. Cette démarche a donné lieu à la réalisation de journées d'étude centrées sur la question de la place du risque dans le champ de l'action sociale et médico-sociale. Les travaux menés entre 2013 et 2015 ont été enrichis au fur et à mesure par de nombreuses contributions prenant la forme d'entretiens auprès de professionnels, de recueils de récit de vie de personnes accompagnées ou encore d'articles rédigés par des chercheurs. Le document final de 2016 est présenté ici.
Article de Jean Marc Talpin, Géraldine Martin Gaujard, Jean Claude Monfort, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 203, décembre 2015, pp. 19-93.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Corps, Psychisme, Vieillissement, Mort, Physiologie, Maladie, Symptôme, Psychopathologie, Anxiété, Image de soi, Trouble de la personnalité, Psychiatrie, Hypocondrie, Démence sénile, Couple, Image du corps, Soins corporels, Âge, Représentation sociale, HISTOIRE
Le vieillissement se perçoit et se vit d'abord à travers des modifications corporelles qui attaquent le narcissisme et peuvent engendrer déni et dépression... Lorsque le corps du vieillard ne répond plus et qu'aucune autonomie n'est possible, la souffrance est au premier plan et réactive les défenses les plus archaïques. L'accompagnement soignant passe en particulier par des soins psychocorporels qui impliquent de rejoindre le sujet là où il se trouve.
A partir de son expérience de psychiatre attaché en EHPAD, l'auteur commence par analyser les difficultés qu'ont les équipes gériatriques à travailler avec les couples sur la base du besoin de se protéger de l'excitation suscitée par couple réel et couple fantasmatique, puis du point de vue de l'exclusion du tiers absent, en, en opposant la permanence physique attendue des soignants à la présence symbolique du conjoint. Confrontant les modalités du deuil dans le couple et l'institution, il fait l'hypothèse que le couple serait porteur de ce que l'institution a besoin de se dissimuler pour survivre, le premier étant apte à traiter symboliquement l'absence et la mort tandis que la seconde tend à les ignorer ou à les conjurer.
Ce dossier convoque auprès du couple amoureux sociologues et psychologues. Tous en attestent : le couple est plus fragile parce qu'il est plus exigeant. Chacun peut à bon droit privilégier les amours fous à l'unique amour durable, et mille fois, comme on dit abusivement "refaire sa vie". On peut aussi apprendre à durer, en s'exerçant à travers ces microcrises qui surviennent toujours, sur l'argent, le sexe, la conduite automobile, les tâches ménagères, ou l'éducation des enfants. Le couple tremble? Oui, il vit