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Article de Claude Sternis, Brigitte Nardi Pion, Jean Philippe Catonne, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 333, décembre 2015-janvier 2016, pp. 16-53.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Esthétique, Psychanalyse, Art-thérapie, Autisme, Anorexie, Citoyenneté, Transmission, Atelier d'écriture, IME, Adolescent, Psychothérapie, Art
Il s'agit dans ce dossier de conduire une réflexion sur les rapports entre la psychologie, la psychiatrie et la philosophie, en particulier sur leur efficacité et leur fécondité, dans le cadre de pratiques thérapeutiques prenant en compte les facteurs esthétiques et éthiques... Comment la sensibilisation à l'esthétique apporte-telle une contribution à l'efficacité thérapeutique et modifie-t-elle les relations patients-psychothérapeutes..
Les pathologies adolescentes ont souvent été comparées aux états limites dont elles seraient annonciatrices, mais il faut aussi s’interroger sur les possibles évolutions vers la psychose. Nous reproblématisons dans ce numéro ce questionnement en nous demandant quels sont les précurseurs, lors de l’enfance, à partir du paradigme de la psychose infantile, des états limites à l’adolescence. Une série de contributions cliniques approfondies d’auteurs tant français qu’étrangers témoigne de la nécessité de faire progresser les concepts et les modalités de prise en charge clinique, dans un esprit d’ouverture aux différents courants de la psychanalyse. Nous avons voulu, à partir de la clinique avec les adolescents d’aujourd’hui, vérifier la pertinence de la méthode freudienne classique, du breakdown selon M. et M. E. Laufer, du pubertaire selon Ph. Gutton, de la subjectivation selon R. Cahn, et de certaines approches familiales, narrativistes ou intersubjectives, afin de mettre en débat ces différents points de vue. Sans oublier la nécessaire réflexion sur le contexte d’une socialité, des liens familiaux et intergénérationnels en crise.
On trouvera en introduction un article devenu introuvable de P. Aulagnier qui précise bien sa conception de la potentialité psychotique dans son rapport à un arrêt de la subjectivation temporelle, suivi d’un commentaire très travaillé de Ph. Givre.
Une fois n’est pas coutume, figurent dans ce numéro des contributions théorico-cliniques qui étudient en détail les dysharmonies d’évolution et les fonctionnements limites chez l’enfant pour fixer leur écart avec les autismes et la psychose puis leur devenir lors de la puberté : les articles de B. Golse, C. Squires et F. Richard issus d’une journée scientifique à de l’Université Paris Diderot-Paris 7.
Nous publions aussi un dossier issu d’un colloque ayant eu lieu en 2014, la 27 ème conférence annuelle de la FEP à Turin. On y lira deux belles contributions de nos collègues italiens : A. M. Nicolò et L. Accetti, à partir d’une histoire de cas, font progresser la pensée des relations entre interprétation, narrativité, et autobiographie, tandis que V. Bonaminio, discuté par F. Richard, propose une perspective originale qui compare la prise en charge d’un même patient enfant puis adolescent par une équipe multifocale. Les textes de J.-P. Matot sur l’hallucination négative, de J. Jung sur la représentation de la mort, de F. Richard sur la tendance suicidaire et de G. Monniello sur le maniement du transfert dans les régressions majeures, se situent dans le prolongement de cette réflexion sur la négativité à l’œuvre dans la psychose et les états limites.
Les deux études, respectivement de I. Pirone et de F. Houssier avec X. Vlachopoulou, apportent en conclusion des éclairages complémentaires.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 68, 2015, pp. 186-193.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Accès aux soins, Consultation, CMP
Les modèles de consultation pour adolescents évoluent et se précisent nécessairement, avec les connaissances des spécificités de cette tranche d’âge, les prises de consciences successives des pouvoirs publics et les pratiques thérapeutiques expérimentées ici ou là.
Nous abordons dans cet article la méthode avec laquelle un Centre médico-psychologique parisien pour adolescents a envisagé un dispositif d’accès aux soins permettant d’en favoriser la fréquentation par les patients les moins enclins à consulter. Une pratique d’accueil sans rendez-vous s’est ainsi bâtie pas à pas. L’élaboration d’un cadre rigoureux à cette modalité de rencontre réputée floue et informe nous a semblé être une condition nécessaire pour poser les jalons d’un éventuel processus thérapeutique à venir. Ce cadre s’articule autour de trois axes principaux : l’accueil en binôme, la continuité soignante avec le rendez-vous proposé et l’investissement de la tiercéité institutionnelle par le binôme de consultants qui s’alimente de la systématisation d’un temps d’échange en équipe pour définir les contours de la suite à donner à l’accueil.
Paru dans la revue L'Autre, vol. 16, n° 2, avril-juin 2015, pp. 161- 171.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Sujet, Prise en charge, Mineur isolé, Adolescent, Deuil, Psychothérapie, Migration
L’auteur aborde la prise en charge psychothérapeutique des adolescents arrivés seuls sur notre territoire dans un dispositif de soins pour familles migrantes. Ces adolescents ont vécu des traumatismes et des deuils multiples avant d’arriver chez nous et se retrouvent souvent dans un milieu carencé dans lequel ils peinent à trouver des adultes sur lesquels s’appuyer pour renouer avec le processus adolescent. Dans la relation thérapeutique, à la faveur du transfert et sur son cadre, s’actualisent des traces des objets et des enveloppes psychiques perdus, offrant ainsi une opportunité à la relance du processus de subjectivation et, par là, à la reprise du remaniement identitaire propre à cet âge.
Le webdocumentaire vise à lutter contre la stigmatisation et à améliorer la prévention en santé mentale. On y découvre notamment des portraits de jeunes, des témoignages de leurs proches, des regards de professionnels insistant sur leur métier, le tout ponctué de films d’animation définissant les troubles et de courtes fictions. Il a été réalisé en étroite collaboration entre usagers de la psychiatrie, psychologues et vidéastes.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Relation enfant-mère, Attachement, Maternité, Crime, Responsabilité, Culpabilité, Trouble de la personnalité, Adolescent
« Eva a mis sa vie professionnelle et ses ambitions personnelles entre parenthèses pour donner naissance à Kevin. La communication entre mère et fils s'avère d'emblée très compliquée. À l'aube de ses 16 ans, il commet l'irréparable. Eva s'interroge alors sur sa responsabilité. En se remémorant les étapes de sa vie avant et avec Kevin, elle tente de comprendre ce qu'elle aurait pu ou peut-être dû faire. »
[Présentation de l'éditeur/Colaco]