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Paru dans la revue Forum, n° 146, octobre-novembre 2015, pp. 60-66.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Valorisation de la recherche, Formation, Budget
Le commentaire qui suit d'Hervé Drouard est une mise en perspective historique de l'avancé socio-politique de la recherche en travail social marquée ce jour par les engagements du ministère des Affaires Sociales. Au plus proche de la signification et résonance des mots contenus dans l'écrit du "Plan d'Action …", Hervé Drouard attire notre attention sur les acquis et les enjeux qui demeurent pour ceux qui comme lui œuvrent pour la reconnaissance et la valorisation de la recherche en travail social. Partant du volet "recherche" du "Plan d'Action …", ce commentaire invite à présent chacun à l'écriture de ses réflexions, analyses, critiques dont certaines ne manqueront pas d'être publiées dans un futur numéro de la revue FORUM.
Article de Cécile de Préval, Bruno Gérard, Pascal Henry, et al.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 1 & 2, juin 2015, pp. 108-121.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Réforme, Financement, Aide financière, Individualisation, Personne handicapée, Belgique
En Belgique, il existe actuellement un certain consensus pour défendre la
nécessité de garantir l’accessibilité financière pour tous à un certain nombre de services qui assurent la satisfaction de droits fondamentaux (santé, éducation, action sociale, culture, etc…). Les pouvoirs publics privilégient de plus en plus l’octroi d’allocations financières directes aux usagers. C’est une réalité – certes avec des variantes- dans un certain nombre de pays d’Europe tels l’Angleterre, la France, l’Italie, la Suède, les Pays-Bas, l’Allemagne… Cette évolution marque, semble-t-il, la substitution d’un financement de l’offre de services par un financement de la demande. Cet article se propose d’analyser la situation en Belgique.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 1 & 2, juin 2015, pp. 93-107.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Société, État, Association, Relation, Gestion, Financement, Autonomie, Innovation sociale, Administration, Suisse
Les relations financières entre les associations du secteur social et l’administration en charge des politiques publiques ont profondément changées en Suisse en général et à Genève en particulier ces vingt dernières années. Les principes de la nouvelle gestion publique, qui ont inspiré ces changements, ont eu un impact déterminant sur le fonctionnement des associations. Dans cet article sont décrites les évolutions relationnelles dans le domaine financier et leur impact sur le fonctionnement associatif. Il ressort de cette description un sentiment plus que mitigé sur ces évolutions. Alors que la mise en oeuvre de ces principes dans les relations financières est motivée par l’amélioration de l’efficacité des prestataires des services, on observe à Genève un résultat inverse. L’autonomie des associations diminue, les tâches administratives augmentent ce qui entraine une réduction de la flexibilité et d’adaptabilité des acteurs. Cet article montre comme la mise
en oeuvre de la nouvelle gestion publique transforme progressivement les associations sociales en « clones » de services publics, qui échappent au contrôle démocratique direct et perdent en parallèle une large partie de leur capacité à innover.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 1 & 2, juin 2015, pp. 66-77.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Association, Projet, Libéralisme, Management, Rôle, État, Appel à projet
Nous analysons dans cette contribution la « modernisation » régressive à
laquelle est confronté le monde associatif et dont les « appels à projets » omniprésents constituent une manifestation observable. Nous nous référons à la doctrine communaliste de la libre association pour étudier ce qui rend possible une telle attaque et pour indiquer quels en sont les effets potentiels. Le contexte de ces changements profonds est l’avènement d’un « nouvel esprit du capitalisme » qui étend ses violences symboliques et réelles bien au-delà du monde des affaires. Les effets de cette invasion sont des plus préoccupants : la logique de la mobilisation associative est attaquée en son coeur et elle est confrontée de façon structurelle à une transformation de l’Etat qui réendosse dans ce contexte un rôle d’ « anti-production », à l’instar de celui que les contestations des années 60 avaient mis en lumière.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 1 & 2, juin 2015, pp. 32-51.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Association, Service social, Évolution, Financement, Appel d'offre, CESU, Aide financière, APA, Qualité, Agrément, Pouvoir, Compétition, Territoire, Confiance
Depuis plusieurs années déjà, on assiste, à l’échelle européenne, au développement de quasi-marchés qui combinent principes marchands et régulation publique et ainsi qu’à une remise en cause des régulations traditionnelles dans le champ des politiques sociales. L’objet de notre réflexion est de mettre en évidence et d’analyser les enjeux sous-jacents à l’évolution des modes de régulation vers les quasi-marchés à l’oeuvre dans les services sociaux, en mettant à jour toutefois les formes différentes qu’ils prennent et les enjeux en terme d’intérêt général qui apparaissent, l’ensemble étant remis dans une perspective historique. Dans la première partie, nous rappellerons la nature tutélaire des modes de régulations historiques
des services sociaux. Ensuite, nous examinerons les formes que prend
l’introduction d’une régulation concurrentielle qui vient infléchir cette régulation tutélaire. Enfin, nous analyserons en quoi la présence d’échecs du marché soulève des questions toutes particulières en terme de régulation publique.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 1, 2015, 20 p..
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Participation, Accompagnement, Recherche sociale, Empowerment, DSL
La participation des habitants dans un projet de développement social relève d’un processus complexe. Il peut être appréhendé dans une visée d’ethnographie et par l’analyse des modes de participation. Une fois repérés, ces modes tels que « s’impliquer, contribuer, et recevoir » traduisent les relations et les interactions des différents acteurs. La proposition théorique faite par Joëlle Zask facilite l'observation de ces trois types d’expériences sociales liées au vivre ensemble, au développement personnel, à la démocratisation. Ainsi dans un projet de Développement Social Local, l’hypothèse opératoire sera pour les acteurs la recherche d'un équilibre entre ces différents modes de participation en s'appuyant pour cela sur l’analyse des pratiques et des représentations. L’équilibre des modes de participation nécessite le support de la recherche.
Livre de Jean Louis Laville, Anne Salmon, édité par Desclée de Brouwer, publié en 2015.
Mots clés : Lien social-Précarité, Action sociale : histoire et perspectives, Association, Action sociale, Vie associative, Évaluation, Régie de quartier, Management, Sport, Solidarité, Prospective, Internet, Participation, Agriculture, Santé, Environnement, Art, Démocratie, Travail social de communauté, Partenariat, Politique, Mode de garde, Économie sociale et solidaire, Ligue de l'enseignement, ARI (Association pour la réadaptation et l'intégration), Association thélèmythe, Greenpeace, Aides, Maroc, Tunisie, Espagne, Québec, Bolivie (Etat plurinational de), Equateur
Confrontées à de nouvelles contraintes, les associations ne sont pas condamnées à l'impuissance. Beaucoup combattent l'uniformisation et résistent à la dépression. Leurs répertoires d'action et leurs domaines d'intervention sont extrêmement variés. Il est difficile d'enfermer leurs activités soit dans la prestation de services soit dans le plaidoyer. Imbriquant l'économique, le social et le politique, elles décloisonnent et dérangent.Comment reconfigurent-elles l'action publique ? La réponse ne peut être définitive. Elle est à construire. Pour y contribuer, le livre s'appuie sur une diversité de cas en France et à l'étranger : centre social et régie de territoire, fédérations d'éducation populaire et de sport, associations sociale et médico-sociale, unions d'associations de solidarité, associations écologistes et de consommation, association pour le maintien d'une agriculture paysanne, associations de lutte contre le sida et de santé environnementale, associations culturelles, de microfinance, d'action communautaire, de garde pour la petite enfance, associations et coopératives d'économie solidaire ou de commerce équitable.Cet effort de réflexion repose sur une collaboration d'acteurs et de chercheurs qui s'enrichit d'une perspective internationale : Maroc, Tunisie, Espagne, Québec, Bolivie. Equateur... La pluralité de références et de points de vue ouvre à de nouvelles approches sur le rôle des associations en démocratie.
Livre de Stéphane Rullac, Marcel Jaeger, édité par ESF, publié en 2012.
Mots clés : Travail social : Formation, Action sociale : histoire et perspectives, Science, Recherche sociale, Université, Formation supérieure, Travail social, Théorie, PORTUGAL
Le travail social possède une légitimité historiquement forgée dans les actions qui s'adressent aux personnes les plus vulnérables. Pourtant, un débat assezancien consiste à questionner la nature et les moyens de la production théorique permettant de penser ces pratiques. Plus que jamais, cette profession est aujourd'hui traversée par cet intérêt renouvelé, qui fait couler beaucoup d'encre et génère de vifs débats.Au-delà de simples enjeux théoriques, entre spécialistes, la nature scientifique du travail social se pose aujourd'hui institutionnellement à travers la réorganisation de l'appareil de formation, dans le cadre européen, qui vise explicitement une universitarisation des diplômes, dans une convergence théorie-pratique. Ce processus européen percute les divers équilibres nationaux qui étaient susceptibles de disqualifier la formation professionnelle par rapport aux disciplines théoriques représentant la référence épistémologique.C'est notamment le cas en France. Aujourd'hui, l'opportunité de développer un doctorat, des centres de recherche, des revues scientifiques ou encore des institutions de type Hautes Écoles est clairement posée et débattue dans notre pays. Cette institutionnalisation questionne une nouvelle fois, mais dans une forme d'urgence, la cohérence du savoir professionnel produit aujourd'hui et demain. Cet ouvrage tente d'instruire rigoureusement l'hypothèse d'une scientifisation du travail social.Il peut accompagner les chercheurs, les formateurs, les étudiants ainsi que les responsables associatifs et décideurs de l'action sociale souhaitant participer à la réflexion sur les enjeux posés par la nature du savoir des travailleurs sociaux.
Livre de Raymond Curie, édité par l'Harmattan, publié en 2010.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Libéralisme, Analyse critique, HISTOIRE, Contrôle social, Économie, Établissement social et médicosocial, Rentabilité, Politique sociale, Législation, Évaluation, Qualité, Répression, Politique de la ville, Handicap, Information, Secret professionnel, Éthique, Formation, Décentralisation, Interaction, Projet, Société, Résistance, Travailleur social, Association, Action collective, Qualification professionnelle, Interculturel, Compétition
Dans les années 70 on a beaucoup parlé de contrôle, dans les années 80 et 90 est apparu le mot partenariat, avec les années 2000 il est de plus en plus question d'intervention. Alors où en est le travail social à l'heure actuelle ? (...) Deux logiques différentes apparaissent au niveau du secteur social dans les pratiques : l'intervention sociale et le travail social. Les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir depuis le milieu des années 80 ont soutenu de plus en plus une logique d'intervention sociale plus intéressante au niveau économique, basée sur la compétence, le transitoire, le suivi, la logique de service avec un travail en direction d'une population et en s'adressant surtout aux symptômes des problèmes. Alors que les professionnels du travail social défendent toujours la qualification, le long terme, l'accompagnement, la relation d'aide avec un travail articulant l'individuel et le collectif et en recherchant les causes des problèmes... Raymond Curie est sociologue et formateur à l'Institut de travail social de Lyon / Caluire ainsi qu'à l'Université Lyon II (Sciences de l'éducation et Sociologie) dans le cadre d'un partenariat pédagogique. Il collabore à plusieurs revues d'informations et de recherche sur l'actualité sociale.
Livre de Michel Limousin, Catherine Mills, édité par le Temps des Cerises, publié en 2010.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Protection sociale, Crise économique, Libéralisme, Économie, Santé publique, Financement, Famille, Retraite, Chômage, Politique sociale
La crise financière internationale de 2008 a entraîné une crise économique majeure incluant montée du chômage, précarité, baisse de pouvoir d'achat et recul de la protection sociale dans tous les pays. C'est une véritable crise systémique du capitalisme. En France, la Sécurité sociale connaît de nouveaux déséquilibres historiques en 2009 et en 2010. On peut vraiment parler d'années noires. La récession et la montée du chômage, comme les politiques économiques et les gestions patronales organisant la déflation salariale et l'inflation financière en sont les causes profondes. La chute du PIB est à 3%. Le chômage atteint 10%. Face à cela, une réforme du financement de la protection sociale s'impose basée sur une nouvelle politique de l'emploi et des salaires. La contribution des profits financiers doit être mise en oeuvre. Oui, l'espoir de répondre aux besoins sociaux est possible s'il est basé sur un fonctionnement démocratique de tous les organismes de protection sociale et sur le recul de la financiarisation de l'économie.Michel Limousin et Catherine Mills présentent ici leurs analyses et leurs propositions stratégiques pour répondre à ces défis.