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Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 53, n° 4, octobre-décembre 2012, pp. 719-742.
Mots clés : PJJ, Justice, Mineur, Éducation spécialisée, Répression, Travail éducatif, Enquête, Justice des mineurs, Responsabilité, Culpabilité, Émotion
En France, la justice des mineurs se distingue officiellement par le primat de l'« éducatif » sur le « répressif », tel qu'énoncé par l'ordonnance du 2 février 1945. Cette volonté affirmée des autorités politiques et judiciaires s'est traduite par le développement d'institutions dédiées, en charge d'une politique d'encadrement spécifique. Mais en quoi consiste leur travail éducatif ? Dans un contexte marqué par une bureaucratisation croissante du travail sociojudiciaire, comment les agents en évaluent-ils la portée et l'efficacité ? A partir d'une enquête conduite auprès d'une unité de milieu ouvert de la Protection judiciaire de la jeunesse et d'un tribunal pour enfants de la région parisienne, l'ethnographie montre que les professionnels accordent une importance particulière à la transformation du rapport à soi et aux autres. Un « accompagnement réussi » doit favoriser l'émergence et l'expression de responsabilité et culpabilité, deux émotions investies d'une capacité réparatrice et rédemptrice. Marques d'un encadrement sociojudiciaire abouti, ces sentiments - au coeur de l'économie morale de la délinquance juvénile - témoigneraient d'une transformation subjective, justification au travail déployé et condition au pardon. L'importance accordée à la responsabilité et à la culpabilité participe ainsi d'une disciplinarisation des sentiments qui cherche à corriger non plus les actes, mais les personnes.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Relation enfant-mère, Attachement, Maternité, Crime, Responsabilité, Culpabilité, Trouble de la personnalité, Adolescent
« Eva a mis sa vie professionnelle et ses ambitions personnelles entre parenthèses pour donner naissance à Kevin. La communication entre mère et fils s'avère d'emblée très compliquée. À l'aube de ses 16 ans, il commet l'irréparable. Eva s'interroge alors sur sa responsabilité. En se remémorant les étapes de sa vie avant et avec Kevin, elle tente de comprendre ce qu'elle aurait pu ou peut-être dû faire. »
[Présentation de l'éditeur/Colaco]
Livre de Claudette Guilmaine, édité par Hôpital Sainte-Justine, publié en 2012.
Mots clés : Famille monoparentale, Témoignage, Contrainte, Séparation, Veuvage, Célibat, Parentalité, Procréation médicalement assistée, Famille recomposée, Différenciation sexuelle, Père, Mère, Immigration, Famille, Organisation, Rythme, Culpabilité
Dorénavant bien inscrite dans la mouvance des formes familiales, la monoparentalité possède de multiples visages et dénominations qui varient selon les époques, les situations, les personnes et les régions du globe.Dans Parent au singulier, l'auteure aborde les différents types de monoparentalité - imposée, choisie, transitoire, circonstancielle ou à temps partiel - comme autant de réalités personnelles. Elle évoque de façon aussi précise que nuancée ce que cette organisation familiale représente, au féminin comme au masculin. Des hommes et des femmes d'âges, de statuts, d'origine et de milieux différents qui la vivent ou l'ont vécue y ajoutent également une part de leur expérience. Ces sincères et touchantes prises de parole, bien réelles, sont porteuses d'espoir pour tous les parents qui endossent seuls ou presque seuls la responsabilité de leur enfant, selon différentes circonstances, pour un moment ou pour toute une vie. À cela s'ajoutent de nombreux outils touchant à la fois aux aspects économiques, pratiques, sociaux et éducatifs. Ces références aident concrètement à trouver de nouvelles ressources intérieures et extérieures.
"Loin des interprétations hâtives, dictées par la culpabilité ou la peur, les auteurs réactivent ici la complexité de cet acte radical et sidérant qu'est le suicide, ses liens intimes avec la question de la liberté humaine, sa profonde subversivité, à tous les âges de la vie et notamment quand il concerne les personnes âgées.S'il n'y a pas d'âge pour mourir, on meurt à tout âge ; il n'y a pas non plus d'âge pour se suicider. Le suicide des plus âgés de nos concitoyens n'est en soi pas moins terrible que celui des jeunes, même s'il nous révolte moins. Le suicide, cet acte qui condense nos peurs et notre liberté, résiste à nos tentatives d'interprétation ; il reste éminemment énigmatique, insaisissable et finalement humain. Dans un dialogue ouvert, les auteurs mettent au travail la difficile question du sens de cet acte radical.Hélène Genet est professeur agrégé de lettres, enseignante et poète.Didier Martz est philosophe, professeur, ancien directeur de cabinet du recteur de l'Académie de Reims, conférencier, animateur de cafés et goûters philo, chroniqueur radio."
Livre de Jean Jacques Decaillon, édité par l'Harmattan, publié en 2012.
Mots clés : Rupture, Relation d'aide, Accompagnement, Adulte en difficulté, Précarité, Entretien, Urgence sociale, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Projet, Identité, Projet individualisé, Reproduction sociale, Contrainte, Résistance, Pratique professionnelle, Travail social, Entretien d'aide, Évaluation, Adaptation, Besoin, Écoute, Autonomie, Estime de soi, Culpabilité, Motivation, Épanouissement, Statut social, Relation
Etre personnellement impliqué dans une rupture pourrait relever de la plus grande des banalités, tellement celle-ci nous est familière. Pourtant, l'observation de difficultés insurmontables rencontrées par certaines personnes en rupture, nous montre combien il est aujourd'hui déterminant de réussir à négocier ses enjeux. Concerné en tant que professionnel de la relation d'aide, l'auteur a mené pendant six années une réflexion sur son terrain professionnel pour comprendre la dynamique complexe de ce processus parfois si déstabilisant. Ce livre permet aujourd'hui d'associer les résultats de cette recherche aux fondements éthiques et méthodologiques d'un accompagnement respectueux de la personne et de son projet. Conçu à des fins pratiques, il est destiné aux professionnels et bénévoles qui interviennent auprès de personnes concernées par une rupture. L'objectif est de les aider à approfondir leur réflexion tout en posant un regard renouvelé sur leur pratique d'accompagnant.
Ce texte est le témoignage d'un parent d`enfant handicapé et responsable associatif. Après avoir tenté de définir le bonheur pour les parents, l'auteur pose des questions : quelles formes peut prendre le bonheur pour ces parents ? Les tentatives des parents de rendre heureux leurs enfants. L'influence du milieu dans lequel évoluent ces parents et les contraintes sociales. Satisfaire les besoins des enfants et respecter leurs particularités. Vouloir rendre heureux à tout prix et normalisation. Malgré le peu de réponses aux questions posées, des instants de bonheur sont accessibles à tous.
Livre de Maurice Berger, édité par Dunod, publié en 2012.
Mots clés : Violence, Enfant en difficulté, Pré-adolescent, Psychiatrie infantile, Culpabilité, Empathie, Travail social individualisé, Carence affective, Sadisme, Fratrie, Carence familiale, Haine, Cadre thérapeutique, Prise en charge, Corps, Écoute, Hôpital de jour, Crise, Urgence, Partenariat, Pluridisciplinarité, Loi, Trouble du comportement, MASLOW (ABRAHAM)
Tous les lieux qui reçoivent des enfants, établissements scolaires, services de pédopsychiatrie et de protection de l'enfance, institutions spécialisées, font l'alarmant constat d'enfants toujours plus jeunes exerçant une violence physique ou sexuelle qui va en s'aggravant.Confrontés à l'absence de sentiments de culpabilité chez ces sujets, les professionnels sont rapidement épuisés et désemparés, avec un questionnement sans réponse : Pourquoi ces enfants présentent-ils un comportement aussi destructeur ? Comment faire en sorte qu'ils commencent à penser au lieu de frapper ? Quels sont les dispositifs contenants institutionnels, physiques, psychiques, pédagogiques nécessaires ? Pourquoi ne parvient- on pas à prévenir l'apparition de tels troubles alors que ce serait possible ? Cet ouvrage, fruit de la recherche menée par un service de pédopsychiatrie dirigé par l'auteur, propose une analyse clinique qui rend possible une prise en charge de ces enfants.S'appuyant sur la description détaillée de dix situations, il constitue une sorte de manuel précis du travail individuel, groupal et institutionnel qui permet à ces sujets d'être moins débordés par la violence qui les envahit.