Documentation sociale

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Réponses 121 à 130 sur un total de 136

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Migrations et protection sociale

Article de Paul André Rosental, Pierre Grelley, Hilème Kombila, et al.

Paru dans la revue Informations sociales, n° 194, 2016, pp. 3-129.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Protection sociale, Réfugié, Migration, Droit social, Union européenne, Précarité, Pauvreté, Travailleur immigré, Accès aux soins, Mineur isolé

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Famille et migration

Article de Anne Tatu Colasseau, Elsa Lagier, Carole Beaugendre, et al.

Paru dans la revue Recherches familiales, n° 13, 2016, pp. 3-93.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance-Famille, Famille, Migration, Transmission, Intergénérationnel, Intégration, Culture, Politique, Justice, Appartenance sociale, Identité culturelle, Loi

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La toute puissance de l'évaluation

Article de Adel Alaoui, Wilfrid Azan, Isabelle Choquet, et al.et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXI, suppl. au n° 52, hiver 2015, pp. 31-229.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Évaluation, Grille d'analyse, Pouvoir, Entretien, Formation professionnelle continue, Qualité, Méthodologie, Internet, Action collective, Organisation du travail, Crise

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Pénibilité : un compte à rendre ?

Article de Anne Sophie Bruno, Sophie Fantoni Quinton, Céline Czuba, et al.et al.

Paru dans la revue Retraite et société, n° 72, décembre 2015, pp. 9-144.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Pension de retraite, Parcours professionnel, Usure professionnelle, Risque professionnel, Conditions de travail, Prévention sanitaire, CHSCT, CNAV, Politique sociale

Le "compte personnel de prévention de la pénibilité", décidé lors de la réforme des retraites de 2014, entre à présent en vigueur. ce nouveau dispositif a suscité nombre de débats et réflexions sur le contenu de la notion "pénibilité", le bien-fondé de sa prise en considération par les systèmes de retraite, la faisabilité ou les difficultés d'évaluation des expositions aux facteurs de pénibilité, les évaluations possibles du nombre de personnes concernées... En réunissant des connaissances et des travaux menés dans différentes disciplines (histoire, droit, ergonomie, statistique, économie...), ce dossier a pour objectif d'enrichir la compréhension des enjeux du C3P, qu'il s'agisse du "compte" lui-même ou de sa place dans les politiques sociales.

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Prises de risques délibérées avec l'argent : les modalités de consommation des jeux de hasard

Article de Thomas Amadieu

Paru dans la revue Revue française de sociologie, tome 56, n° 4, octobre-décembre 2015, pp. 643-672.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Argent, Jeu, Risque, Attitude, Dépendance, Addiction, Enquête

Cet article vise à rendre compte du succès des jeux de hasard, en dépit de leur irrationalité économique supposée, puisque ces prises de risques financières conduisent généralement à perdre de l’argent. L’enquête s’appuie sur un traitement inédit du volet « Jeu pathologique » du « Baromètre santé » de l’Inpes-OFDT (2010) et sur une cinquantaine d’entretiens avec des joueurs destinés à montrer qu’une approche sociologique permet de comprendre l’attraction de ces produits. Une typologie des modalités d’investissement dans ces pratiques ludiques est proposée, croisant le degré de prise de risque et le sentiment de contrôle du joueur. Ces usages des jeux traduisent des attitudes différentes face au risque et aux décisions instrumentales, qui ont des conséquences sur le développement éventuel d’une dépendance à la pratique. Il apparaît que les prises de risques ludiques sont d’autant moins maîtrisées qu’elles sont perçues par celui qui les prend comme des voies alternatives d’enrichissement dans un contexte de limitation des ressources et comme des moyens de regagner une forme de contrôle sur son devenir social. Les carrières d’addiction constituent l’aboutissement extrême d’une série de pièges de la raison.

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Le pluralisme politique à l'épreuve de la vie privée : entre normes et pratiques

Article de Anne Muxel

Paru dans la revue Revue française de sociologie, tome 56, n° 4, octobre-décembre 2015, pp. 735-769.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Politique, Opinion, Relation interpersonnelle, Intimité, Environnement social, Affectivité, Influence sociale, Vote

L’espace des relations interpersonnelles et privées, en tant qu’espace de politisation et d’expression des choix politiques, est peu connu. C’est à une meilleure connaissance du « citoyen privé » et de la « politisation intime » que cet article veut contribuer, en étudiant les ressemblances et les divergences idéologiques au sein du cercle des proches. Présentant les résultats d’une enquête quantitative et représentative de la population française inédite, « Famille, amour et politique », réalisée par le CEVIPOF, il examine la filiation, la conjugalité et l’amitié, et montre les interactions et les transactions qui opèrent entre le système des normes et le système des affects des individus. La famille apparaît plus hétérogame politiquement, tandis que le couple et le cercle des amis sont plus homogames. Toutefois, c’est le niveau de politisation des individus qui est, en dernière instance, le plus déterminant. Une affiliation politique affirmée, et tout particulièrement à gauche, ainsi qu’un intérêt marqué pour la politique renforcent toujours l’homogamie politique au sein du cercle des proches, dans les principes comme dans les faits. Plus largement, cet article ouvre une réflexion sur l’espace de la vie privée en tant que terrain d’expérience des conditions de la pluralité démocratique.

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Sauvés par la révolution numérique ?

Article de Sylvain Lavelle, François Jarrige, Philippe Vasseur, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 349, décembre 2015, pp. 6-87.

Mots clés : Culture-Loisirs, Développement durable, Écologie, Énergie, Technologie de l'information et de la communication, Informatique, Intelligence artificielle, Emploi, Économie

Robotique, numérique et énergies renouvelables seraient les piliers d'une nouvelle prospérité, affranchie des contraintes écologiques. Le discours séduit. Mais comment trouve-t-il à s'appliquer ? Avec quel projet de société ? Est-il soutenable ? Socialement souhaitable ?

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L'économie entre performativité, idéologie et pouvoir symbolique

Article de Bruno Ambroise, Grégory Salle, Richard Sobel

Paru dans la revue L'Homme et la société, n° 197, juillet-septembre 2015, pp. 13-146.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Politique économique, Recherche en sciences sociales, Libéralisme, Assurance maladie, Santé, Accès aux soins, Privatisation, Théorie, Banque, État, Aide à domicile, Employé familial

Issu de la réflexion sur les actes de langage du philosophe John L. Austin (1975), la "performativité" est, depuis une vingtaine d'années, une notion en vogue dans les sciences sociales, particulièrement en sociologie économique. [...] Afin de clarifier son usage, ce dossier revient sur les fondements philosophiques et théoriques de cette notion, puis, dans la perspective initiée par Austin lui-même, développée par certains de ses héritiers en philosophie et surtout par Bourdieu en sociologie, il examine, à travers quelques cas (politique monétaire, services à la personne, santé), comment l'efficacité performative requiert toujours des conditions "matérielles" et "sociales" de réalisation.

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Les enquêtés mentent-ils ? Incohérences de réponse et illusion biographique dans une enquête longitudinale sur les loisirs des adolescents

Article de Pierre Merclé, Sylvie Octobre

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2015, pp. 561-591.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Enquête, Méthode quantitative, Sociologie, Activité culturelle, Loisir, Adolescent

Il est d’usage de considérer que les enquêtes longitudinales permettent de réduire, dans la saisie des transformations des pratiques et des représentations à l’échelle des biographies individuelles, les biais liés aux difficultés de remémoration et à « l’illusion biographique » auxquelles exposeraient les enquêtes rétrospectives. Dans cet article, nous proposons de prendre ces biais comme objets de recherche à part entière, et d’engager une discussion des apports et des limites des approches longitudinales, sur la base des résultats de l’enquête « Univers culturels des enfants et des adolescents » (Ministère de la Culture et de la Communication, 2002-2008), à partir d’une analyse des « incohérences » des réponses successives données par les adolescents aux questions sur leurs sorties culturelles. Souvent traitées comme des erreurs à corriger, ces « incohérences » sont pourtant pleinement redevables d’une analyse sociologique, qui permet de montrer comment elles s’inscrivent au cœur des processus de construction des biographies individuelles.

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L'adoption simple en France : le renouveau d'une institution ancienne (1804-2007)

Article de Jean François Mignot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2015, pp. 525-560.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption simple, HISTOIRE, Famille, Législation, Filiation, Famille recomposée, Droits de succession, 1900-2015, 19ème siècle

Parallèlement à l’adoption dite « plénière », il existe en France une adoption « simple », qui ajoute au lien de filiation de l’adopté avec sa famille d’origine un nouveau lien, supplémentaire. De nos jours, cette adoption consiste le plus souvent, pour un beau-parent sans enfant, à adopter son bel-enfant majeur, auquel il est attaché, pour lui transmettre son patrimoine. Or, cette adoption simple, mal connue des sociologues de la famille, est aujourd’hui plus fréquente que l’adoption plénière. En utilisant les statistiques historiques du ministère de la Justice sur l’adoption simple depuis le XIXe siècle, nous retraçons l’histoire de cette institution depuis son introduction en droit français en 1804. L’objectif est de mieux connaître ce qu’est l’adoption simple, mais aussi de comprendre les raisons de son essor depuis les années 1970 et ce que cela révèle des transformations sociodémographiques et culturelles de la famille sur le long terme.

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