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Article de A. Condat, F. Bekhaled, N. Mendes, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 1, janvier 2016, pp. 7-15.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Identité sexuelle, Psychopathologie, Enfant, Adolescent, Prise en charge, Genre
La dysphorie de genre est un trouble rare et en l’absence de centre dédié, chaque pédopsychiatre français aura rencontré environ 2 à 4 cas au cours de sa carrière. Aussi, en l’absence d’expérience clinique partagée ni de réflexion intégrée, chacun est-il tenté de se faire son idée à partir de quelques observations, dans un contexte où ces questions cliniques sont traversées par les débats sociétaux autour du genre, du sexe, de la procréation et des droits humains. Alors que des consultations spécialisées dans l’évaluation clinique et la prise en charge des troubles de l’identité sexuée chez l’enfant et l’adolescent se sont développées depuis les années 1970 à l’étranger, l’accès à une information et à des soins spécialisés n’est pas encore bien établi en France. C’est dans ce contexte qu’une consultation spécialisée identité sexuée a été créée au sein d’un service hospitalo-universitaire parisien.
Article de Ioana Cîrstocea, Isabelle Giraud, Nathacha Chetcuti Osorovitz, et al.et al.
Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 4, n° 198, octobre-décembre 2015, pp. 29-194.
Mots clés : Lien social-Précarité, Féminisme, Femme, Mouvement social, Islam, Mixité sociale, Personne handicapée, Vie politique, Laïcité, Identité culturelle, Discrimination, Genre, France, Canada, Nicaragua, Roumanie, Russie, Palestine
Les débats académiques sur la complexité des rapports de pouvoir, la diversité des féminismes et la pluralité des configurations institutionnelles de genre font partie de la réflexivité des acteurs des mouvements sociaux. Les recherches explorant cette réalité sont relativement peu nombreuses. Ces contributions reviennent notamment sur l'intersectionnalité politique et placent la question de l'imbrication des rapports de domination au coeur de leurs pratiques militantes.
La déviance tient une place importante dans la recherche. En remettant en cause l’ordre social, elle interpelle les sociologues et surtout les politiques, qui font de « la lutte contre l’insécurité » l’un des thèmes récurrents des campagnes électorales. Les approches contemporaines de la déviance que nous abordons dans ce dossier s’inspirent des théories traditionnelles tout en explorant leurs angles morts, aussi bien sur le plan de sa mesure, de ses publics que de ses effets.
Article de Valérie Garez, Emmanuel Devouche, Marina Valente, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 1, juin 2015, pp. 241-276.
Mots clés : Relation enfant-mère, Trouble de la personnalité, État limite, Genre
Cette recherche a pour objectif l’étude des interactions mère-bébé à 3 mois, au cours du Still-Face, en comparant 49 dyades contrôles avec 19 dyades au sein desquelles la mère présente un trouble de la personnalité borderline. Nos hypothèses sont, d’une part, que les interactions entre une mère et son bébé se différencient qualitativement et quantitativement en fonction du genre du bébé et, d’autre part, que ces différences ne seraient plus du même ordre au sein d’une population de dyades où la mère présente un trouble de la personnalité borderline et au sein d’une population de dyades contrôles. Les interactions sont étudiées à l’aide d’un codage micro-analytique : le Maternal Regulation Scoring System et l’Infant Regulation Scoring System (Weinberg & Tronick, 1994). Nos résultats mettent en évidence que les filles de mères borderline montrent moins de capacités d’autorégulation que les garçons, dans un contexte de stress expérimental. De plus, elles semblent avoir plus de difficultés à retrouver un équilibre, contrairement aux garçons, au cours du temps qui suit l’épisode du « Still Face », voire elles se désorganiseraient.
Ce travail porte sur la littérature américaine sur les violences conjugales. Plusieurs grandes enquêtes ont été menées par des chercheur-e-s aux orientations théoriques différentes (violences familiales versus violence contre les femmes), et les résultats de ces enquêtes ont fait l’objet de débats. Cette revue de littérature entend restituer ces débats – sur la symétrie de genre et la bidirectionnalité des violences, sur leur définition, sur leur étiologie, sur leur traitement pénal – afin de contribuer à la construction de l’objet « violences conjugales ». La réprobation que suscitent ces violences constitue un objet d’analyse en soi.