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L'anorexie mentale chez les jeunes patients prépubères s'inscrit souvent en lien avec des signes cliniques survenus dès le plus jeune âge. Si les thérapeutes proposent des prises en charges somatiques, diététiques ou médicamenteuses, l'approche psychothérapeutique offre, quant à elle, des espaces de parole aux enfants et aux familles.
Paru dans la revue L'autre, vol. 18, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 315-325.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Identité, Adolescent, Rite de passage, Communauté, Crise, Vanuatu
Cet article porte sur la construction identitaire à la période dite « adolescence » en Occident. L’adolescence est une étape centrale dans la maturation de l’individu occidental et plus particulièrement en France métropolitaine, cependant elle semble absente dans certaines sociétés traditionnelles mélanésiennes, ainsi qu’on peut l’observer dans certaines tribus du Vanuatu. Cette absence de recherche identitaire personnelle s’expliquerait par la fonction même du rite de passage qui modulerait le sentiment d’existence individuelle. La personne existant essentiellement à travers la communauté, cela éviterait la période de crise que l’on remarque à l’adolescence dans les sociétés occidentales, à propension individuelle.
Article de Cindy Duhamel, Dominique Duprez, Elise Lemercier
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires (ASH), n° 3018, 7 juillet 2017, pp. 40-41.
Mots clés : Justice-Délinquance, Jeunesse-Adolescence, Délinquance juvénile, Adolescent, Fille, PJJ
Qui sont les « mauvaises filles » d’aujourd’hui ? Quels chemins les ont menées à la délinquance ? Nous avons posé la question à Cindy Duhamel, psychologue clinicienne à la protection judiciaire de la jeunesse, coauteure d’une recherche sur la délinquance des mineures réalisée avec les sociologues Dominique Duprez, chercheur au CNRS, et Elise Lemercier, maîtresse de conférences à l’université de Rouen.
« Identité » est devenu l’un des maîtres mots de notre psychologie collective. Chacun est requis de correspondre à une identité à la fois plurielle et distincte de celle des autres. Même la persistance durable de l’identique à soi (génératrice d’« identité ») est susceptible de se modifier comme le montre J.-M. Rey dans sa contribution. Il n y a pas d’identités, il n y a que des sentiments d’identité, c’est ce que les études ici réunies montrent. Les phénomènes contemporains-adolescents, cas limites, transgenres sont caractéristiques des paradoxes d’une identité où l’on passe du psychosexuel au social en une circularité qui réclame tour à tour de dissoudre les identités, de les revendiquer et d’en créer de nouvelles. Faut-il rejeter une notion devenue trop polysémique ou l’articuler aux concepts plus éprouvés d’identification, de subjectivation et de relations aux objets du désir ?
Ce numéro de la revue Adolescence participe à ce questionnement en l’articulant à la problématique de la transmission intergénérationnelle, à partir d’un colloque du Collège Aquitain de Psychopathologie de l’Adolescent (2015), dont nous publions les interventions de J. Picard, J.-M. Rey, A. Braconnier, M. Delorme et B. Bensidoun.
« Identité » est devenu l’un des maîtres mots de notre psychologie collective. Chacun est requis de correspondre à une identité à la fois plurielle et distincte de celle des autres. Même la persistance durable de l’identique à soi (génératrice d’« identité ») est susceptible de se modifier comme le montre J.-M. Rey dans sa contribution. Il n'y a pas d’identités, il n'y a que des sentiments d’identité, c’est ce que les études ici réunies montrent. Les phénomènes contemporains-adolescents, cas limites, transgenres sont caractéristiques des paradoxes d’une identité où l’on passe du psychosexuel au social en une circularité qui réclame tour à tour de dissoudre les identités, de les revendiquer et d’en créer de nouvelles. Faut-il rejeter une notion devenue trop polysémique ou l’articuler aux concepts plus éprouvés d’identification, de subjectivation et de relations aux objets du désir ?
Ce numéro de la revue Adolescence participe à ce questionnement en l’articulant à la problématique de la transmission intergénérationnelle, à partir d’un colloque du Collège Aquitain de Psychopathologie de l’Adolescent (2015), dont nous publions les interventions de J. Picard, J.-M. Rey, A. Braconnier, M. Delorme et B. Bensidoun.
Article de Patricia Attigui, Angélique Gozlan, Barbara Smaniotto, et al.et al.
Paru dans la revue Revue de l'enfance et de l'adolescence, n° 95, juin 2017, pp. 7-176.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Technologie de l'information et de la communication, Adolescent, Réseau d'information et de communication, Jeu vidéo, Jeu en réseau, Internet, Psychanalyse, Psychopathologie, Médiation, Identité, Soin, Addiction
Article de Grégoire Zimmermann, Marlène Barbosa Carvalhosa, Gillian Albert Sznitman, et al.
Paru dans la revue Enfance, vol. 69, n° 2, avril-juin 2017, pp. 239-261.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Conduite à risque, Transgression, Identité
Au cours des dernières décennies, on a assisté à une « pathologisation » de plus en plus importante des conduites à risque à l’adolescence rarement considérées comme de simples comportements de transgression constitutifs de cette période. Pourtant plusieurs auteurs ont souligné l’importance des conduites d’exploration dans la résolution des processus identitaires, d’individuation et de socialisation au cours de cette période développementale. Cet article a pour objectif de proposer une réflexion critique sur les conduites à risque à l’adolescence et examine en quoi l’approche théorique d’Erikson et les travaux néo-eriksonniens sur la construction identitaire offrent des pistes intéressantes par rapport à la compréhension du rôle de la prise de risque au cours de cette période développementale.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 101-113.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Traumatisme, Adolescent, Puberté, Corps, Abus sexuel
À partir de deux exemples cliniques recueillis dans des dispositifs différents (cothérapie et psychothérapie individuelle), l’auteur montre comment la dynamique pubertaire peut permettre de qualifier des expériences traumatiques passées, notamment en ce qui concerne les agressions sexuelles. De la même façon, l’adolescent se saisit aussi parfois de ses expériences traumatiques antérieures pour traiter ses éprouvés actuels débordants. Des voies de partage et de symbolisation simultanées de telles expériences, pubertaires et traumatiques, peuvent donc se dégager dans le transfert. Ces voies de qualification de l’expérience se repèrent dans des manifestations corporelles et spatiales paradoxales témoignant du désastre subi comme des ressources du sujet. L’auteur souligne ainsi la complexité du processus pubertaire, à la fois source et traitement d’expériences traumatiques.