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Supervision clinique des intervenants au domicile dans le champ de la périnatalité : revue de la littérature

Article de Marie Hyndrak Fabrizio, Bertrand Welniarz

Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 293-306.

Mots clés : Santé-Santé publique, Supervision, Intervention à domicile, Périnatalité

Le travail à domicile dans le champ de la périnatalité, et particulièrement en prévention pour la santé mentale du bébé, s’est beaucoup développé et a montré son intérêt et son efficacité dans la prise en charge des familles fragiles et vulnérables. De nombreux programmes d’interventions ont été développés et proposent une supervision des intervenants, dont les modalités sont variables. Plusieurs études ont été menées dans ce domaine afin de préciser les caractéristiques essentielles de cette supervision et améliorer le soutien et la formation des professionnels.

Méthode. Recherche d’articles sur PubMed, Cairn, PsychInfo, ScienceDirect publiés entre 1970 et 2016 avec les mots-clés « infant mental health », « supervision », « clinical supervision », « home-visiting program », « reflective supervision » (en anglais et en français).

Résultats. Revue de la littérature internationale sur les pratiques de supervision des intervenants à domicile dans le champ de la périnatalité et mise en évidence des questions encore d’actualité à ce jour. Les articles résultant de cette recherche sont très majoritairement issus d’études réalisées dans un contexte anglo-saxon. Les pratiques de supervision ont été étudiées ces dernières années permettant de mettre en évidence la nécessité de supervision systématique des intervenants et l’impact sur la qualité des interventions. Quelques études ont commencé à définir des critères de qualité concernant le processus de supervision et la formation du superviseur.

Conclusion. L’intérêt des interventions à domicile en périnatalité n’est plus à démontrer, tout comme l’importance d’une supervision systématique et adaptée des intervenants, et notamment une supervision dite « réflexive ». Cependant, la supervision n’est effectivement mise en place que rarement, notamment en France, et les pratiques restent à ce jour très variées. Il persiste encore des éléments à définir de façon plus précise concernant les modalités pratiques de cette supervision afin d’évaluer le rapport bénéfice-coût et d’en favoriser la généralisation dans le système communautaire de prévention et de soins en périnatalité.

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Des interprètes pour mieux soigner

Article de Claire Mestre, Laurence Kotobi

Paru dans la revue L'Autre, vol. 18, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 270-314.

Mots clés : Santé-Santé publique, Immigration-Interculturalité, Interprétariat, Environnement, Travail d'équipe, Déontologie, Soin, Consultation, Interculturel, Enfant de migrant, Bilinguisme, Acquisition des connaissances, Communication non-verbale, Québec

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La santé, un enjeu majeur

Article de Bernard Guzniczak, Yaëlle Amsellem Mainguy, Marie Dumollard, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 70, juin 2017, pp. 4-133.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Jeune, Prévention, Accès aux soins, Risques psychosociaux, Sexualité, Mineur

Depuis le numéro 44 de la revue, « Prendre soin » (2009), la circulaire, relative aux politiques publiques publiée en 2010 et la Loi HPST du 21 juillet 2009 ont eu une incidence majeure sur le sujet. Tout d’abord, les différents partenaires de la santé ont développé des soutiens pour permettre aux mineurs en difficulté de prendre soin de leur « capital santé ». Mais au-delà, la thématique de la santé n’apparaît plus réservée aux spécialistes, elle interpelle tout le monde à travers notamment les risques psychosociaux, le bien-être, la souffrance des jeunes et des professionnels.

Le patient dans le système de santé

Article de Marianne Berthod Wurmser, Frédéric Bousquet, Renaud Legal

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2017, pp. 7-195.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, EHPAD, Prise en charge, Législation, Consentement, Personne âgée, Accompagnement, Éthique, Soin, Projet individualisé, Relation d'aide, Dépendance, Formation, Médecin, Médiation, Droits des usagers, Hôpital, Démocratie, Cancer, Accès aux soins, Relation soignant-soigné, Belgique

Le numéro de janvier-mars 2017 de la Revue française des affaires sociales comprend tout d'abord un dossier sur "Le patient et le système de santé", coordonné par Marianne Berthod-Wurmser, Frédéric Bousquet et Renaud Legal. L'appel à contribution proposait trois axes de réflexion : la prise en compte de la personne qu'est le patient par les institutions et les professionnels de santé ; l'évolution des compétences, comportements, attitudes, attentes et obligation des patients ; la démocratie sanitaire et la place des usagers dans le fonctionnement du système de santé. Quatre articles ont été sélectionnés. Ils sont suivis de plusieurs éléments. D'une part, des contributions qui visent à définir les notions de patient-centredness et de person-centredness (Observatoire européen des systèmes et politiques de santé), à proposer un tour d'horizon international de la participation des usagers aux systèmes de santé et à approfondir la politique britannique d'implication des patients et du public (Véronique Ghadi et Frédéric Bousquet). D'autre part, trois entretiens ont été réalisés auprès de Didier Tabuteau, de Claire Compagnon et de l'association Renaloo. Puis, après une présentation des Plancs cancer est évoquée la place des patients dans les parcours de prise en charge de cette maladie. Enfin, une revue de littérature développe le thème de l'accès aux soins.

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Enjeux de formation à la démarche interculturelle : exemple du milieu des soins

Article de Johanna Maccioni

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 3 & 4, décembre 2016, pp. 65-75.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé-Santé publique, Relation soignant-soigné, Interculturel, Accès aux soins, Formation

Pour répondre aux difficultés que les soignants rapportent dans la prise en charge de patients culturellement différents d’eux et à l’impact de ces difficultés sur les inégalités en matière de santé, diverses institutions nationales et internationales ont élaboré des recommandations visant à renforcer leurs compétences interculturelles. Cet article présente brièvement ce contexte ainsi que les enjeux autour de la formation de base ; il contribue à la démarche interculturelle dans le milieu des soins.

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L'appropriation subjective de la maladie en pédiatrie : la fonction transitionnelle du psychologue de liaison

Article de Isabelle Lambotte, Véronique Delvenne, Lotta de Coster, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 617-627.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Enfant, Maladie, Psychologue, Hospitalisation

Le travail du psychologue de liaison avec l’enfant malade hospitalisé est de rendre possible un dégagement et une transformation des traumatismes psychiques potentiels, créés par le contexte de la maladie (annonce de diagnostics graves, séparation, douleurs, angoisses de mort, etc.), et de faciliter l’émergence du processus psychique d’appropriation subjective. Il s’agit d’inscrire le travail du clinicien dans une dimension transitionnelle à différents niveaux. D’abord, en accompagnant l’enfant, les parents, la fratrie, le soignant dans le cadre hospitalier, puis en installant les conditions « suffisamment bonnes » favorables à l’appropriation subjective de la maladie par l’enfant et son entourage, dans un travail de symbolisation, de contenance et de créativité.

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Un enfant peut-il faire son deuil ?

Article de E. Delassus

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 337-343.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Deuil, Mort, Parole, Philosophie

Comment traiter philosophiquement à la question de savoir si un enfant peut faire son deuil ? Si l’on considère comme Spinoza que la mort n’est pas inscrite dans l’essence même d’un individu, l’enfant ne peut avoir conscience de sa mortalité et du caractère nécessaire de la mort. Par conséquent, l’enfant qui n’a jamais été confronté à la mort de l’autre se trouve dans l’incapacité d’accepter celle-ci et de faire son deuil. Il importe donc que son entourage lui donne la parole et lui parle avec courage et vérité. C’est grâce à cette vérité qui lui sera adressée qu’il pourra faire advenir la sienne et apprendre à sortir de l’enfance pour assumer la finitude de l’existence humaine

Accompagnement de l’enfant malade en fin de vie et soutien de sa famille en réanimation pédiatrique en France

Article de P. Hubert

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 331-336.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Famille, Pédiatrie, Maladie, Soins palliatifs

L’auteur présente un panorama de l’évolution des réflexions et des pratiques au sein des unités de réanimation pédiatrique à la fois par rapport aux limitations et arrêts des traitements (LAT) et à la place des parents dans ces décisions. Les recommandations professionnelles et les exigences légales y ont très vraisemblablement contribué, mais il convient de ne pas sous-estimer l’importance de la réflexion éthique menée par de nombreuses équipes soignantes de réanimation pédiatrique et néonatale, qui ont su s’enrichir de la contribution de parents, de pédopsychiatres et de professionnels de soins palliatifs. Partant de l’idée que cette décision était trop lourde pour les familles, et qu’il fallait leur éviter d’y être associé pour les protéger, on en est aujourd’hui à l’information et au recueil de l’assentiment ou de la non-opposition des parents de l’enfant malade vis-à-vis d’une LAT. C’est une exigence morale et légale non contestée, même si la législation française a statué que la décision de LAT revenait in fine au médecin. L’attitude recommandée envers les parents s’écarte de toute approche systématique pour privilégier une approche personnalisée, leur laissant le libre choix de leur niveau d’implication vis-à-vis de la décision de l’équipe soignante. Cela se traduit aussi par la présence possible des parents auprès de leur enfant, le respect d’un délai « suffisamment long » (de l’ordre de 24 à 48 heures) entre le moment où l’équipe soignante décide collégialement, avec l’accord des parents, de ne pas poursuivre un traitement, et le moment de son arrêt effectif. Cette attitude suppose une grande cohésion d’équipe où infirmiers et médecins sont ensemble auprès des familles et des enfants, ce qui nécessite aussi que les équipes confrontées à des décisions aussi difficiles puissent être aidées.

La démarche communautaire, quel que soit le secteur, fait-elle toujours santé ?

Article de Gaëtan Absil

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 1 & 2, juin 2016, pp. 128-145.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accompagnement de la personne et identité, Santé, Action collective, Démocratie participative, Inégalité, Accès aux soins, Empowerment

Cet article questionne les rapports entre démarche communautaire et santé. S’appuyant sur les expériences internationales (France, Québec, Burkina Faso, États Unis, Belgique, Afrique des Grands Lacs, Tunisie, Népal…) de démarche communautaire dans différents secteurs (santé mentale, droits humains, justice environnementale, développement du territoire, santé communautaire) présentées dans les différents articles de ce numéro, cet article montre que les démarches communautaires sont vectrices de santé. En effet, parce que les démarches communautaires décrites visent plus de justice sociale par la mise en échec des oppressions et la transformation de la société, du moins des rapports de pouvoirs entre les groupes par le dialogue, elles ont aussi un effet sur les déterminants sociaux de la santé.

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