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Article de Audrey Boulin, Christine Detrez, Claire Balleys
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 125, 3ème et 4ème trimestre 2017, pp. 8-69.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Politique familiale, Culture, Technologie de l'information et de la communication, Socialisation, Genre, Sexualité, Réseau d'information et de communication, Représentation sociale, ASE, Placement provisoire, Prison, Délinquance juvénile
Sommaire du dossier :
-Les spécificités des politiques de l'adolescence : réflexions à partir d'une revue de littérature
-Les pratiques culturelles des adolescents à l'ère du numérique : évolution ou révolution ?
-Socialisation adolescente et usages des médias sociaux : la question du genre
-Aide sociale à l'enfance : se construire comme adolescent
-"Mes vrais potes, ils sont dehors" : l'adolescence en prison
Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 92-97.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accompagnement, Adolescent, Coopération, Partenariat, Réseau, Jeune en difficulté, Travailleur social, Toulouse
Le dispositif EDUCAIR offre une proposition d’accompagnement éducatif en libéral à destination d’adolescents dits difficiles. Pour ce faire, EDUCAIR s’inscrit dans un travail de coopération auprès d’un réseau de partenaires.
Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 37-46.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Approche clinique, Partenariat, Environnement, Soin, Réseau, Action sociale et médicosociale
Depuis peu semble exister un bouleversement dans la clinique. L’évolution de nos sociétés favorise l’expression de conduites de dépendance. À partir de cette nouvelle clinique des troubles des conduites de dépendance et des failles des contenants, est-il possible de penser un prolongement au travail partenarial, dans une même enveloppe clinique interinstitutionnelle coordonnée, et passer de situations relais à des positions reliées ?
Sur la base d’interviews et d’observations dans des collèges et lycées, cet ouvrage montre comment les violences entre élèves sont liées à des modèles de virilité et de refus du féminin, et comment les adultes, tout en luttant contre ces violences quand elles sont transgressives, ont tendance à soutenir le système hiérarchique qui les fonde, sans le savoir et en dépit de leurs intentions.
Les violences genrées entre élèves fondent un fonctionnement hiérarchique à deux niveaux. Entre garçons, et dans une moindre mesure entre filles, on observe une hiérarchie instable où le statut de chacun est mis à l’épreuve dans chaque interaction. Entre garçons et filles, il s’agit de l’emprise stable d’un groupe sur l’autre. Ce système se manifeste crûment en milieu populaire et sous une forme plus euphémisée dans un milieu social privilégié. L’observation des adultes met en évidence comment dans les interactions quotidiennes, ce fonctionnement hiérarchique entre élèves est plutôt soutenu que vraiment combattu par l’institution, malgré les intentions explicites et les efforts incontestables de tous et toutes, ou presque.
Dès le début des années 80, les pouvoirs publics encouragent les offres de loisirs sportifs dans le cadre d’une politique dite d’insertion par le sport des jeunes garçons habitant les quartiers populaires urbains. Considéré comme « naturellement » éducatif et pacificateur, le sport apparaît comme un instrument légitime de lutte contre la délinquance masculine et l’échec scolaire.
L’ouvrage a pour objectif de cerner les enjeux et la réalité des effets de ces dispositifs sportifs extrêmement variés, souvent pensés comme homogènes et forcément positifs, en portant une attention spécifique aux inégalités entre les sexes et aux relations filles/garçons.
L’enquête de terrain révèle que les situations de concurrence (obtention des subventions, nombres de licenciés) entre les structures proposant du sport à visée sociale au sein du quartier favorisent le développement, voire la prolifération, d’actions spécifiques (essentiellement à destination des garçons) mais génère, dans le même temps, des tensions entre associations et de la discrimination envers les adolescents les plus démunis et l’ensemble des filles.
De même, l’étude approfondie de différents contextes sportifs non mixtes (football, danse hip-hop) et mixtes (tennis, dispositifs municipaux, EPS) montre que le sport peut accentuer certaines inégalités sociales et sexuées tout comme il peut permettre de s’en distancer lors d’expériences corporelles ou relationnelles novatrices. Les encadrants qui définissent les situations pédagogiques jouent également un rôle central dans l’engagement des jeunes, les apprentissages effectués et la mise en œuvre de la mixité.
L’ouvrage analyse les effets de l’engagement des filles et des garçons de cités dans différents contextes sportifs à visée sociale en se focalisant sur les relations filles/garçons, les formes de virilité et de féminité valorisées par les pratiquants, leurs parcours scolaires et leurs rapports au corps. Le rôle des encadrants fait l’objet d’une analyse spécifique.
Paru dans la revue La Revue de l'AIFRIS, septembre 2017, pp. 81-94.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune en difficulté, Projet individualisé, Relation éducative, Accompagnement, Pratique professionnelle, Éducateur spécialisé, Écrit professionnel, Comportement, Projet éducatif, Belgique
Paru dans la revue L'autre, vol. 18, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 315-325.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Identité, Adolescent, Rite de passage, Communauté, Crise, Vanuatu
Cet article porte sur la construction identitaire à la période dite « adolescence » en Occident. L’adolescence est une étape centrale dans la maturation de l’individu occidental et plus particulièrement en France métropolitaine, cependant elle semble absente dans certaines sociétés traditionnelles mélanésiennes, ainsi qu’on peut l’observer dans certaines tribus du Vanuatu. Cette absence de recherche identitaire personnelle s’expliquerait par la fonction même du rite de passage qui modulerait le sentiment d’existence individuelle. La personne existant essentiellement à travers la communauté, cela éviterait la période de crise que l’on remarque à l’adolescence dans les sociétés occidentales, à propension individuelle.