Documentation sociale

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La pertinence du conseil conjugal et familial auprès des couples et des familles

Article de Marlyse Plagnard

Paru dans la revue Dialogue, n° 227, mars 2020, pp. 39-56.

Mots clés : Enfance-Famille, Couple, Conseil conjugal, Médiation familiale, Thérapie de couple, Fonction contenante, Famille, Souffrance psychique, Narcissisme, Conjoint, Écoute, Crise

Le conseil conjugal et familial propose un premier travail avec les personnes, les couples ou les familles qui rencontrent des difficultés d’ordre conjugal, parental ou familial. Il favorise, dans un cadre sécurisé, la mise en mots des ressentis et la remise en route de la pensée pour permettre aux personnes d’accéder à une représentation de leur situation et de ce qui les fait souffrir. Le conseiller conjugal et familial, de par la contenance qu’il offre, apporte ainsi une aide pour sortir du chaos intérieur et pour entrer en dialogue avec soi-même ainsi qu’à l’intérieur du couple ou de la famille. Cette prise en charge peut se révéler suffisante pour surmonter des difficultés passagères ; elle pourra aussi, par le travail d’élaboration psychique qu’elle favorise, déboucher sur un travail thérapeutique à proprement parler auprès d’un thérapeute individuel, conjugal ou familial.

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Mères en exil et enjeux d’une parentalité à distance : être mère ici et là-bas

Article de Roselyne Boyet

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 19-34.

Mots clés : Enfance-Famille, Mère, Exil, Traumatisme, Culpabilité, Parentalité, Contre-transfert, Souffrance psychique, Psychothérapie

Les mères exilées ont, pour certaines d’entre elles, dû laisser un ou plusieurs enfants au pays dans des conditions incertaines, voire obscures. Cet article propose d’explorer les mouvements psychiques de la situation clinique d’Amélia, mère angolaise de quatre enfants, dont deux sont restés là-bas. C’est au sein de la rencontre clinique avec cette femme à l’appareil psychique englué dans les traumatismes que certains enjeux de la « parentalité à distance » émergent. Sentiment de culpabilité, angoisses de mort impensables et clinique de l’enfant absent au travers de celui présent seront abordés tout au long de la situation d’Amélia. La place du thérapeute, son observation et son accueil des traumatismes montreront comment, jusque dans le travail contretransférentiel, l’absence potentiellement traumatique de l’enfant « effracte » une parentalité qui tente d’y survivre.

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Pour introduire une fonction parentalité. Présentification, discrétisation et marge

Article de Julio C. Guillen, Dominique Reniers

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 119-136.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Fonction, Psychanalyse, Famille, Mythe, Complexe d'Œdipe

Dans cet article, les auteurs proposent d’étudier la possible définition d’une « fonction de parentalité » du point de vue de la nécessité logique. La notion de parentalité est, avant tout, liée à la conception de la famille dans une perspective structurelle et dynamique. Aujourd’hui, les changements au niveau social et les avancées scientifiques ont donné lieu à une diffraction de la configuration familiale classique qui présente des multiples formes nouvelles. Or, les fonctions Mère et Père possèdent, dans la théorie psychanalytique, un statut particulier, au-delà des figures capables de les incarner. Par une argumentation basée sur les concepts psychanalytiques, l’article introduit une caractéristique fondamentale de la parentalité, la « coupure » en termes de discrétisation et de marge.

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Travail social et « parentalité ». Retour sur le vécu et le ressenti de quelques femmes d’un quartier populaire

Article de Christine Plasse Bouteyre

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 97-117.

Mots clés : Enfance-Famille, Travail social : Métiers, Travail social, Parentalité, Soutien à la parentalité, Intervention sociale, Valeur, Quartier, Accompagnement social, Mère, Résistance

Dans cet article, l’auteur se propose de questionner, dans le cadre des sciences sociales, la notion de « parentalité ». La diffusion massive à la fois de discours et de pratiques visant l’accompagnement de la « fonction parentale » mérite d’être interrogée. Cette réflexion repose sur un travail de pré-enquête auprès de cinq femmes résidant dans un quartier populaire amenées à côtoyer trois professionnelles de l’accompagnement social. Pré-enquête qui a consisté à rencontrer ces femmes dans le cadre d’entretiens non enregistrés et à les entendre sur leur expérience, leur vécu et leur perception de cette rencontre. Il est montré que ce « gouvernement de soi » par la parole tend à indisposer ces personnes qui ont souvent du mal avec cette politique de l’exposition de soi. Loin d’être un défaut de compétences « techniques » à faire face à ces interactions normées, il s’agirait bien pour ces mères aux « faibles ressources politiques » d’engager des formes de résistance.

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Une naissance conforme. Le père transsexuel et sa femme confirment la norme

Article de Ouriel Rosenblum

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 77-95.

Mots clés : Enfance-Famille, TRANSSEXUALISME, Paternité, Parentalité, Norme sociale, Couple, Masculinité, Famille, Statut juridique, Amour, Genre

L’article s’appuie sur la situation de l’accès à la paternité d’un homme transgenre en couple avec sa compagne pour interroger les normes en cours dans notre société telles que la virilité, la rencontre amoureuse, les rôles parentaux, les présupposés des cliniciens et l’affiliation à la culture. De telles familles sont surtout désireuses d’accéder à une normativité et de s’affilier en tant que parents, figures identificatoires pour leurs futurs enfants. La marginalité de cette parentalité ouvre opportunément de nouveaux champs de recherche et interroge le faire famille aujourd’hui sous bien des aspects : psychanalytique, développemental, médical, biologique, juridique, sociétal, anthropologique.

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La maternité lesbienne, un analyseur social

Article de Patricia Mercader

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 55-76.

Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Stigmatisation, Mère, Homosexualité, Père, Maternité, Norme sociale, Famille, Coparentalité

À partir de sept interviews non directives de mères et coparentes lesbiennes, l’article montre, d’un point de vue psychosociologique, comment ces familles doivent s’arranger du cadre hétéronormatif, qui reste central dans leur vie et leur parentalité. Cet article croise, en les prolongeant, les approches sociologique de Descoutures et clinique de Ducousso-Lacaze. L’auteur envisage cette problématique à travers trois thèmes : 1/ le traitement de la stigmatisation sociale de l’homosexualité, qui les conduit à vivre leurs enfants comme exposés à un risque de discrimination et de violence, 2/ la place construite pour et par la compagne de la mère biologique, en appui sur les transformations contemporaines de la famille, 3/ la place donnée au masculin ou à la fonction paternelle par ces femmes qui, contrairement à la représentation populaire, en soutiennent clairement la nécessité pour leurs enfants.

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Actualités et questionnements théorico-cliniques à propos de l’incongruence de genre chez l’enfant et de la parentalité

Article de Jean Baptiste Marchand

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 151-166.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Relation enfant-parents, Genre, Parentalité, TRANSSEXUALISME, Identité sexuelle

Alors que les premiers cas d’incongruence de genre chez l’adulte remontent au début du XXe siècle, le cas particulier de l’incongruence de genre chez l’enfant connaît actuellement d’importants changements constituant une véritable mutation du phénomène. Afin d’exposer et de mieux comprendre ce changement, dans un premier temps, cet article présentera les travaux théoriques et/ou cliniques pouvant être considérés comme incontournables sur ce sujet, à savoir les travaux de Stoller, de Butler et de Laplanche. Ensuite seront abordés le changement de paradigme du syndrome transsexuel à la santé transgenre et les oppositions entre l’approche « prudente » et l’approche gender affirmative. Enfin, dans le but d’illustrer ces éléments, l’article présentera le cas de Marcia, mère de trois enfants dont George, le petit dernier, présente une incongruence de genre.

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La place de la famille en supervision d’équipe ou en analyse des pratiques professionnelles

Article de Denis Mellier

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 95-112.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Enfance-Famille, Supervision, Analyse de la pratique, Famille, Équipe, Groupe, Approche clinique, Institution, Psychanalyse, Balint (Michael)

La problématique familiale peut être un risque ou une possibilité de travail en supervision d’équipe ou en analyse de la pratique. L’auteur s’appuie sur sa pratique clinique groupale. Il indique d’abord le risque du « familialisme » qui consiste à réduire l’institution à une famille ou à interpréter sans écart le problème des professionnels selon leur histoire personnelle. Il montre au contraire l’importance de considérer la place des familles des personnes accueillies dans l’institution car elles font partie des alliances et des organisateurs institutionnels. Après avoir indiqué comment ces deux dispositifs d’analyse sont centrés sur la professionnalité à l’instar d’un groupe Balint, il montre comment l’attention et les associations de points de vue des participants permettent de transformer le « négatif » de la problématique familiale des accueillis lors de la « construction de cas ».

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« C’est un accident ! On ne pouvait prévoir que cela arriverait »

Article de Florence Baruch

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 109-124.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Fécondation, Grossesse, Thérapie, Pulsion de mort, Génération, Secret, Entretien, Décision, Périnatalité, Psychanalyse

« C’est un accident ! » C’est à partir de cette phrase récurrente, entendue comme une apostrophe marquant le début d’entretiens individuels ou conjugaux à propos d’une grossesse impromptue, que l’auteur va questionner ce caractère dit imprévu de cette fécondation-là, à ce moment-là pour ce couple-là. Un temps d’arrêt, de sidération, comme si cette fécondation venait, dans une certaine temporalité, interroger les liens intersubjectifs tant pour chaque membre du couple que pour le couple lui-même. Les histoires familiales y sont convoquées et les alliances inconscientes remaniées ou tout du moins, elles affleurent dans le néo-groupe lors de ces rencontres. Ces entretiens aboutissent parfois à une demande de thérapie individuelle ou conjugale. Ces fécondations impromptues seraient-elles un symptôme venant visiter l’histoire du couple ?

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Désir d’enfant après un test génétique : entre imprévu et après-coup pour le couple

Article de Manuella de Luca, Marcela Gargiulo

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 69-87.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Enfance-Famille, Maladie génétique, Couple, Diagnostic, Décision, Désir d'enfant, Conflit, Psychothérapie, Annonce de la maladie, Traumatisme, Filiation

Lorsque l’un des membres d’un couple est porteur du gène responsable de la maladie de Huntington, le couple se trouve devant différents choix procréatifs possibles : avoir recours à un diagnostic prénatal, à un diagnostic préimplantatoire, concevoir naturellement un enfant en prenant le risque de lui transmettre la maladie, opter par la décision radicale et douloureuse de ne pas avoir d’enfant. À travers des entretiens de couple est analysé dans cet article le devenir du désir d’enfant dans un tel contexte. L’imprévu du diagnostic de maladie génétique peut s’intriquer aux effets d’après-coup et se déployer selon deux configurations : la première où règnent la discontinuité, la passivation et la détresse et la seconde ou l’imprévisibilité peut accompagner un mouvement de transformation trophique pour le couple. Les positions subjectives de l’homme et de la femme peuvent se trouver insuffisamment conflictualisées lorsque l’un souhaite réaliser un projet d’enfant et l’autre refuse, craignant non seulement la transmission à l’enfant mais aussi les conséquences de la maladie sur son partenaire.

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