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Au cœur du don, la dette ? Étude exploratoire autour de la motivation des mères porteuses

Article de Manon Jadoul, Marie Laure Gustin, Sarah Colman, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 105-114.

Mots clés : Enfance-Famille, Procréation médicalement assistée, Gestation pour autrui, Parentalité, Famille, Motivation, Mère, Empathie, Entretien

La gestation pour autrui (GPA) est une des méthodes de procréation médicalement assistée qui pose aujourd’hui le plus question. En effet, sa légitimité est discutée tant elle bouscule toutes les représentations classiques de la famille et la parentalité. Afin de mieux comprendre ce phénomène, l’étude reprise dans cet article s’est penchée sur la motivation des mères porteuses à offrir leurs services à un couple souhaitant avoir un enfant en recourant à la GPA. Quatre femmes ont été rencontrées à qui il a été proposé de raconter la manière dont elles ont vécu cette « expérience ». La méthodologie est qualitative et comprend un entretien semi-structuré complété par deux génogrammes. Seront présentés dans cet article les principaux résultats concernant la motivation de la mère porteuse. Deux aspects ont particulièrement retenu l’attention : leur haut niveau d’empathie et la présence d’une dette au fondement de la motivation des mères porteuses.

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L’utilisation du génogramme en formation de thérapeutes familiaux psychanalytiques

Article de Marthe Barraco de Pinto

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 83-92.

Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie familiale, Génération, Psychanalyse, Formation, Famille, Outil

Après une évocation des travaux de quelques cliniciens qui se servent du génogramme comme médiation, l’article s’attache à présenter cet outil dans le cadre de la formation des thérapeutes familiaux de l’association psyfa (Psychanalyse et Famille). Sont envisagés en particulier sa finalité et les modalités de son utilisation. Le but de cet exercice en groupe est de permettre à chacun de réfléchir à la place qu’il occupe dans sa famille actuelle, de repérer les legs des générations précédentes, de s’intéresser aux phénomènes de répétition qui impactent les différents membres du groupe familial ainsi que les relations traduites en termes d’alliances. Les particularités de la situation groupale sont aussi évoquées, comme les nécessités du cadre contenant, les résonances induites chez les participants et la créativité du groupe qui s’exprime. Les témoignages de thérapeutes en formation jalonnent cet écrit et illustrent les propos.

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La « maison de rêve » : topique projective du corps familial

Article de Patrice Cuynet, Marie Anne Schwailbold, Almudena Sanahuja, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 53-68.

Mots clés : Enfance-Famille, Image, Inconscient, Habitat, Diagnostic, Famille, Prise en charge, Psychothérapie, Outil, Dessin

L’épreuve projective intitulée « spatiographie projective familiale » a pour objectif de comprendre l’image inconsciente du corps familial à travers l’analyse du dessin groupal de la « maison de rêve ». Par cette méthodologie, les auteurs peuvent établir un diagnostic de la structure des liens inconscients de la famille et en faire un objet médiateur pour la prise en charge psychothérapique et une épreuve projective groupale familiale pour le diagnostic. Le dessin de la « maison de rêve » est un outil original qui investigue les dimensions diachronique et synchronique permettant une approche complète de la structuration de l’image du corps familial.

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Accompagnement de l’enfant malade en fin de vie et soutien de sa famille en réanimation pédiatrique en France

Article de P. Hubert

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 331-336.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Famille, Pédiatrie, Maladie, Soins palliatifs

L’auteur présente un panorama de l’évolution des réflexions et des pratiques au sein des unités de réanimation pédiatrique à la fois par rapport aux limitations et arrêts des traitements (LAT) et à la place des parents dans ces décisions. Les recommandations professionnelles et les exigences légales y ont très vraisemblablement contribué, mais il convient de ne pas sous-estimer l’importance de la réflexion éthique menée par de nombreuses équipes soignantes de réanimation pédiatrique et néonatale, qui ont su s’enrichir de la contribution de parents, de pédopsychiatres et de professionnels de soins palliatifs. Partant de l’idée que cette décision était trop lourde pour les familles, et qu’il fallait leur éviter d’y être associé pour les protéger, on en est aujourd’hui à l’information et au recueil de l’assentiment ou de la non-opposition des parents de l’enfant malade vis-à-vis d’une LAT. C’est une exigence morale et légale non contestée, même si la législation française a statué que la décision de LAT revenait in fine au médecin. L’attitude recommandée envers les parents s’écarte de toute approche systématique pour privilégier une approche personnalisée, leur laissant le libre choix de leur niveau d’implication vis-à-vis de la décision de l’équipe soignante. Cela se traduit aussi par la présence possible des parents auprès de leur enfant, le respect d’un délai « suffisamment long » (de l’ordre de 24 à 48 heures) entre le moment où l’équipe soignante décide collégialement, avec l’accord des parents, de ne pas poursuivre un traitement, et le moment de son arrêt effectif. Cette attitude suppose une grande cohésion d’équipe où infirmiers et médecins sont ensemble auprès des familles et des enfants, ce qui nécessite aussi que les équipes confrontées à des décisions aussi difficiles puissent être aidées.

Devoirs maternels : reproduction sociale et politique des inégalités sexuées

Article de Thierry Blöss

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 46-65.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Modèle parental, Inégalité, Travail ménager, Reproduction sociale, Représentation sociale, Famille, [QUOTIDIEN], Statistiques, Mode de garde, Rôle, Divorce

De grandes différences de statuts et de fonctions demeurent entre les hommes et les femmes dans la sphère privée. Cet article souligne l’importance de la présence de l’enfant dans le maintien et la justification de ce déséquilibre persistant. L’enfance – et a fortiori la petite enfance – reste en effet un domaine où la coparentalité est peu active dans les faits. Fortement intériorisée par les parents des deux sexes, y compris chez les jeunes générations, la division sexuelle des rôles parentaux transparaît également dans l’action des politiques publiques menées en France au cours de la dernière période, tiraillées entre le souci affiché de favoriser une plus grande égalité entre hommes et femmes dans les sphères de la famille et du travail et leur « attachement traditionnel » aux spécialisations des rôles sociaux de sexe. L’institutionnalisation des modes de garde a fortiori individualisés, mais aussi paradoxalement les nouvelles lois supposées favoriser un meilleur partage des responsabilités parentales après divorce ont implicitement consacré une place principale aux femmes dans l’exercice de leur rôle maternel. En s’appuyant sur des résultats d’enquêtes sociologiques et sur une exploitation de données statistiques, cet article entend prendre la mesure de la réalité des normes sociales de parentalité à l’aune des représentations sociales et des actions de la sphère publique si étroitement présentes au cours de ces dernières décennies dans la définition sociale (normative) de la sphère privée et des ses relations internes.

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"Au nom de la famille" : entretien avec Judith Stacey

Article de Judith Stacey, Arnaud Lerch

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 94-103.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Politique familiale, Homoparentalité, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Etats Unis d'Amérique

A partir de terrains et de méthodes variés (ethnographie, sociologie historique, cultural studies), Judith Stacey a mené des recherches portant notamment sur les thèmes de la famille, du genre, de la sexualité et du féminisme. Son travail et son engagement pour ce qu’elle appelle « l’activisme intellectuel » l’ont amenée à participer très directement aux débats étasuniens sur la famille, au cœur d’enjeux indissociablement politiques, économiques et raciaux. On assiste à partir des années 1990 à l’émergence dans l’espace public et au déploie-ment à travers l’espace politique d’un nouveau discours familialiste, se revendiquant de la science plutôt que de la religion ou de la morale pour promouvoir les valeurs familiales, le modèle de la famille nucléaire traditionnelle et dénoncer les impacts sociaux des nouvelles réalités familiales. Des effets de la banalisation du divorce et des familles monoparentales à la reconnaissance de l’homoparentalité, les sciences sociales ont été convoquées de manière croissante dans ces débats, tantôt comme outil de légitimation des politiques publiques et des évolutions législatives, tantôt comme argument d’autorité au service des mobilisations de tous bords. Judith Stacey revient dans cet entretien sur 25 ans de « guerres de la famille », les controverses scientifiques qui les ont ponctué et auxquelles son travail a été directement mêlé, ainsi que sur les profondes évolutions culturelles qui en ont été la trame.

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Exercice de la paternité et congé parental en Europe

Article de Elin Kvande, Berit Brandth, Johanna Lammi Taskula, et al.et al.

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 122, janvier-juin 2016, pp. 1-139.

Mots clés : Enfance-Famille, Père, Paternité, Congé de paternité, Famille, Travail, Couple, Parents, Relation enfant-père, Coéducation, Famille monoparentale, Garde alternée, Représentation sociale, Travail ménager, Congé parental d'éducation, Statistiques, Prématurité, Europe, Norvège, Finlande, Portugal, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, France

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Quand une famille adoptante a déjà un enfant biologique : un accès à la parentalité adoptive différent

Article de A. Peyron, T. Krouch, S. Lecamus

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 3, mai 2016, pp. 168-174.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Adoption internationale, Filiation naturelle, Parentalité, Famille, Attachement

L’adoption internationale est une question de société importante, entraînant l’apparition de nouvelles lois. La loi de 1976 autorise l’adoption pour des parents ayant des enfants biologiques. Parfois, il arrive que suite à une adoption, des couples « infertiles » donnent naissance à un enfant. Plus souvent, des familles qui ont déjà des enfants biologiques souhaitent adopter un enfant. Nous nous sommes intéressés aux familles réunissant enfants biologiques et adoptés. La filiation adoptive se distingue de la filiation biologique et l’étude de l’accès à la parentalité permet de comprendre le travail de filiation et les relations familiales. L’objectif est d’évaluer l’accès à la parentalité adoptive et ses répercussions familiales. Après une revue de la littérature regroupant les thèmes de l’adoption internationale, nous avons décrit le parcours de 5 familles. Une étude de l’attachement a permis d’évaluer la qualité des relations perçues par les enfants. Nos résultats montrent que ces familles fonctionnent bien. Les parents, ayant l’expérience de la parentalité, et les enfants déjà présents, facilitent l’intégration de l’enfant adopté. Les enfants, même adoptés après l’âge de 12 mois, ont développé un attachement sécure. Les différences au sein de chaque fratrie, concernant les relations d’attachement, sont modulées par l’histoire et les représentations de chacun. Toutefois, même si elles rapportent un vécu positif, ces familles ont rencontré des difficultés dans leur parcours. Il semble important de les aider afin de mieux les accompagner pour répondre aux besoins spécifiques des enfants adoptés.

L'adoption simple en France : le renouveau d'une institution ancienne (1804-2007)

Article de Jean François Mignot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2015, pp. 525-560.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption simple, HISTOIRE, Famille, Législation, Filiation, Famille recomposée, Droits de succession, 1900-2015, 19ème siècle

Parallèlement à l’adoption dite « plénière », il existe en France une adoption « simple », qui ajoute au lien de filiation de l’adopté avec sa famille d’origine un nouveau lien, supplémentaire. De nos jours, cette adoption consiste le plus souvent, pour un beau-parent sans enfant, à adopter son bel-enfant majeur, auquel il est attaché, pour lui transmettre son patrimoine. Or, cette adoption simple, mal connue des sociologues de la famille, est aujourd’hui plus fréquente que l’adoption plénière. En utilisant les statistiques historiques du ministère de la Justice sur l’adoption simple depuis le XIXe siècle, nous retraçons l’histoire de cette institution depuis son introduction en droit français en 1804. L’objectif est de mieux connaître ce qu’est l’adoption simple, mais aussi de comprendre les raisons de son essor depuis les années 1970 et ce que cela révèle des transformations sociodémographiques et culturelles de la famille sur le long terme.

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La construction conjugale dans les familles homoparentales : une organisation financière communautaire ou indépendante ?

Article de Martine Gross, Jérôme Courduriès

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 120, 2ème trimestre 2015, pp. 45-60.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Homoparentalité, Budget familial, Gestion, Enquête, Statistiques

L’objectif de cet article est d’analyser quelques aspects des relations économiques au sein des couples de même sexe, notamment du point de vue de l’organisation matérielle et financière. Quatre indicateurs ont été choisis pour approcher le type d’organisation adopté, mutualisation ou autonomie : l’existence d’un compte joint, l’acquisition ensemble du logement, l'acquisition ensemble d'un bien immobilier en dehors du logement, et l’intervention dans les comptes de son ou sa partenaire.

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