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Les scarifications à l’adolescence : un autre regard

Article de A. Cascarino, A.L. Sébert

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 5-6, septembre-octobre 2019, pp. 251-256.

Mots clés : Scarification, Automutilation, Adolescent, Langage, Corps

Objectif Les scarifications, en tant que coupures cutanées superficielles et répétées, souvent effectuées en secret à l’adolescence, sont fréquemment présentées comme une manière de pallier un déficit de l’enveloppe psychique par une enveloppe de souffrance. Face à ces pratiques, le rôle du clinicien consisterait à favoriser la restauration d’une fonction contenante chez le patient qui pourrait alors abandonner ces conduites transgressives. Cette description, souvent juste et validée par la clinique, est cependant insuffisante pour comprendre la dimension relationnelle des scarifications et le choix spécifique de cette pratique particulièrement dérangeante.

Prise en charge en hôpital de jour des adolescents présentant un trouble des conduites alimentaires : revue de la littérature internationale et état des lieux en France

Article de A.L. Delaunay, P. Gérardin, N. Godart, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 4, juin 2019, pp. 203-218.

Mots clés : Trouble du comportement alimentaire, Prise en charge, Hôpital de jour, Adolescent, Équipe pluridisciplinaire

Les recommandations de la HAS de 2010, sur la prise en charge des patients souffrant de trouble du comportement alimentaire, préconisent une prise en charge pluridisciplinaire, adaptée aux besoins du patient et graduée entre les différents paliers de soins ambulatoires, hospitalisation temps plein, hôpital de jour.

Manger à l’hôpital et en famille avec les adolescentes anorexiques : une lecture anthropologique du repas familial thérapeutique

Article de M.A. Podliski, M. Lasfar, J. Sibeoni, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 4, juin 2019, pp. 213-218.

Mots clés : Anorexie, Trouble du comportement alimentaire, Adolescent, Rite, Rite de passage, Hospitalisation, Repas, Famille, Anthropologie, Soin

L’hospitalisation des adolescentes anorexiques est fréquemment longue et vient elle-même s’articuler à une prise en charge qui a pu mobiliser plusieurs modalités de soins en amont. L’accompagnement de la famille dans le traitement de l’anorexie mentale à l’adolescence est un axe de travail fondamental dans le contexte de l’hospitalisation. Comme transition en fin de cette hospitalisation, la mise en place d’un repas familial thérapeutique associant familles et soignants vient s’inscrire dans un rite de passage que l’hospitalisation va incarner pour l’adolescente malade et sa famille. Cet abord rituel, une réflexion socio-anthropologique, la question du statut de l’adolescent malade, en hospitalisation et dans sa famille, la transition entre l’hôpital et la maison, la nature de la relation soignants–soignés, sont autant de thèmes permettant de comprendre l’intérêt singulier du repas familial thérapeutique.

La recherche d’aide concernant le suicide à l’adolescence

Article de J. Rassy, J.P. Bonin, C. Michaud, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 4, juin 2019, pp. 230-241.

Mots clés : Suicide, Adolescent, Secret professionnel, Âge, Genre, Fille, Garçon

Cet article explore les facteurs qui influencent la recherche d’aide des adolescents concernant les idées suicidaires. D’une part, certaines caractéristiques personnelles influencent la recherche d’aide, dont le sexe, l’âge, le groupe ethnique, ainsi que la présence de problèmes de santé mentale. D’autre part, il existe de nombreux obstacles et facteurs facilitants. Les obstacles à cette recherche d’aide sont la stigmatisation, les craintes quant à la confidentialité et au lien de confiance, la difficulté de reconnaissance des symptômes de troubles mentaux, le manque d’accessibilité aux services, ainsi que le besoin d’autonomie. Tandis que les facteurs facilitants sont la capacité d’identifier et de percevoir la présence d’un problème, la personnalité de l’aidant, une meilleure compréhension et utilisation de l’information en santé mentale, une expérience antérieure positive de recherche d’aide ainsi que la capacité à identifier plusieurs sources d’aide. Des recommandations pour la pratique clinique et la recherche sont ensuite émises.

Violence en psychiatrie

Article de Jacqueline Bernat de Celis, Alain Braconnier

Paru dans la revue Adolescence, tome 37, vol. 2, n° 104, avril-juin 2019, pp. 221-500.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Violence, Crise, Haine, Anorexie, Agressivité, Automutilation, Identité sexuelle, Souffrance psychique, Passage à l'acte

La notion de violence en psychopathologie renvoie avant tout à la quantité de l’excitation en jeu. Envisager la violence à l’adolescence revient donc à considérer ce qui bouleverse l’économie de l’adolescent au point de déborder ses ressources psychiques. C’est à cette période de la vie la conjonction de sources d’excitations internes et de stimulations excessives, alors que l’investissement des relations aux parents n’a plus le même rôle économique, qui fait le " traumatisme de l’adolescence ".
L’article décrit comment les tentatives de solutions trouvées dans le soin psychiatrique de l’adolescent hospitalisé en unité de crise, aident à appréhender la graduation et la complexité des facteurs participant à la violence qui scelle souvent cette clinique. L’adolescent interroge, ici comme ailleurs, les différents niveaux de contenants comme trois poupées russes : la contenance globale, la contenance locale et la contenance individuelle.
Il n’y a pas d’évidence à soigner sous contrat les formes sévères d’anorexie, si ce n’est qu’il paraît nécessaire à la rencontre de trouver un dispositif pour encadrer la haine. La haine de soi et la haine de l’autre ont comme caractéristique de s’éprouver plus que de s’exprimer en empruntant la voie corporelle, pour laquelle le cadre contractuel constitue une réponse encore pertinente pour permettre de dépasser l’épreuve.

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