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Réponses 1 à 10 sur un total de 34

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Que faire de nos émotions ?

Article de Alexandre Lacroix, Martin Duru, Antonio Damasio, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 132, septembre 2019, pp. 46-69.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, Raisonnement, Décision

Si les émotions sont restées longtemps méconnues, c’est que les philosophes n’ont cessé de leur préférer, dans leur immense majorité, la raison. C’est le cas des stoïciens, de Kant ou encore de Peter Singer, qui ont défendu une impassibilité contre laquelle se sont élevés Aristote, Rousseau ou bien Martha Nussbaum. Alors, que faire de nos émotions ?

Déployer la pratique avancée infirmière en psy

Article de Monique Ostermeyer, Lazare Reyes, Sita Gakou, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° spécial formation, août 2019, pp. 2-5.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Approche clinique, Femme, Homosexualité, Traumatisme, Réfugié, Infirmier psychiatrique, Pratique professionnelle

Avec la pratique avancée infirmière en santé mentale et psychiatrie, une véritable opportunité se profile au bénéfice du patient. Exemple concret à travers le parcours de Marie, une patiente souffrant de stress post-traumatique, au GHU de Paris psychiatrie et neurosciences.

Recherche en soins : expliquer ou comprendre ?

Article de Philippe Svandra

Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° spécial formation, août 2019, pp. 6-10.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Recherche, Méthodologie, Science, Infirmier, Éthique, Care

En plein essor, la recherche en soins se déploie avec différentes méthodologies et pratiques. Au-delà de la distinction classique entre recherche qualitative et quantitative, on peut différencier les travaux qui visent à expliquer ou à comprendre.

Je veux travailler en psychiatrie !

Article de Hervé Menaut

Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° spécial formation, août 2019, pp. 12-15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Infirmier psychiatrique, Profession, Représentation sociale, Étudiant, Stage, Projet professionnel, Psychiatrie

Comment susciter des vocations d'infirmiers en psychiatrie ? Si la plupart des étudiants redoutent le stage obligatoire dans ce champ, c'est pourtant à ce moment là que le déclic peut se faire...

Evaluer les ressources des patients

Article de Tanja Bellier, Philippe Delmas, Matteo Antonini

Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° spécial formation, août 2019, pp. 22-30.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Psychiatrie, Relation soignant-soigné, Méthode, Compétence, Évaluation, Besoin, Empowerment

Dans le contexte du rétablissement, l'évaluation clinique doit, en parallèle du diagnostic et du repérage des troubles, rechercher les ressources et les forces du patient. L'outil AERES (Auto-évaluation des ressources) a été conçu pour les mettre en évidence via un jeu de cartes. Cette intervention s'inscrit dans un changement de perspective, qui considère le patient comme un partenaire libre et responsable.

Le handicap, un enjeu de société

Article de Claire Baudiffier, Serge Ebersold, Christel Prado, et al.

Paru dans la revue Cahiers français, n° 411, juillet-août 2019, pp. 15-87.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Personne handicapée, Intégration scolaire, Loi, Insertion professionnelle, Travailleur handicapé, Discrimination, Insertion sociale, Aidant familial, Prothèse, Identité, Prévention sanitaire, Politique sociale, Inclusion

Les politiques du handicap sont successivement passées d'un paradigme d'assistance à la notion d'insertion et d'intégration, puis à celle d'inclusion, mais l'égalité de fait n'est pas atteinte. Dans certains domaines, la loi du 11 février 2005 exprime un véritable renouvellement, notamment dans la scolarisation des enfants handicapées. Par ailleurs, le handicap pose aussi la question de l'acceptation de la diversité humaine. De plus en plus de handicapés font entendre leur voix pour revendiquer leur différence, voire une identité ou culture à part entière.

Avant-propos

Article de Nicolas Charles, Mickaël Portela, Emilie Raynaud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 5-21.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Revenu, Insertion professionnelle, Étudiant, Famille, Aide financière, Économie politique, Individualisme

Les jeunes en France sont confrontés depuis maintenant plus de 40 ans à une dégradation continue de leur situation et conditions d’emploi (Peugny et Van de Velde, 2016), à des difficultés structurelles d’insertion sur le marché du travail et, plus largement, d’insertion sociale. Sur le marché du travail, les difficultés rencontrées par les jeunes sont de deux ordres : d’une part, des obstacles pour accéder à un premier emploi et, d’autre part, des difficultés à obtenir un contrat à durée indéterminée (CDI). L’enquête Génération du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CÉREQ) montre que seulement quatre jeunes entrés sur le marché du travail en 2013 sur dix n’ont pas connu d’épisode de chômage au cours des trois années suivant la fin de leurs études (CÉREQ, 2017). Dans cette même enquête, on observe également que quatre jeunes sur dix sortis en 2013 du système éducatif occupent en 2016 un emploi à durée indéterminée, tandis que trois sur dix sont au chômage ou inactifs. Par rapport à l’ensemble de la population, les jeunes âgés de 15 à 29 ans sont moins souvent en emploi. Quand ils sont en emploi, 47 % des jeunes sortis de formation initiale sont employés sous des contrats temporaires (contrat à durée déterminée, intérim), contre 15 % de l’ensemble de la population (Minni et Galtier, 2017). L’obtention d’un emploi, et plus encore d’un emploi stable, apparaît pourtant comme une condition nécessaire à la stabilité de la vie professionnelle, et plus largement à l’insertion sociale de ces jeunes, comme l’accès à un logement autonome (Portela et Dezenaire, 2014). [...]

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Comment se composent les ressources des jeunes ? Le dossier illustré par l’enquête nationale sur les ressources des jeunes (ENRJ)

Article de Mickaël Portela, Emilie Raynaud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 23-52.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Revenu, Jeune, Enquête, Insertion professionnelle, Étudiant, Prestation sociale, Aide financière, Parents

Fin 2012, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé et l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) décident conjointement de mener une enquête sur les ressources des jeunes, afin de combler les difficultés de mesure des revenus des jeunes adultes de moins de 25 ans. [...]

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Où va la politique de jeunesse en France ?

Article de Tom Chevalier, Sébastien Grobon

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 53-77.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Crise économique, Jeune, Vulnérabilité, Économie politique, Réforme, Inégalité, RSA, Formation, Citoyenneté, Europe

La crise économique a accru les difficultés économiques et sociales des jeunes, et plus particulièrement de ceux qui ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation (Neets). Afin de prévenir et accompagner ces situations de vulnérabilité, plusieurs réformes ont été mises en place ces dernières années et sont également projetées dans de nombreux rapports. Dans cet article, nous présentons un état des lieux problématisé de ces propositions et réformes à la lumière de l’analyse comparée des régimes d’État-providence et de leurs effets sur les inégalités entre jeunes. Dans un premier temps, nous présentons une typologie des régimes d’accompagnement des jeunes vulnérables en Europe, tout en soulignant les obstacles au changement de l’action publique. Dans un second temps, nous mobilisons ce cadre théorique afin d’identifier trois « trajectoires de réformes » renvoyant à trois stratégies distinctes de lutte contre les inégalités : une trajectoire d’actualisation du régime existant visant d’abord à lutter contre la pauvreté des jeunes ; une trajectoire de dualisation des politiques de jeunesse se focalisant sur une redistribution monétaire verticale entre les familles ; et une trajectoire de changement de régime afin de promouvoir un droit à la formation tout au long de la vie dans la perspective d’une stratégie d’investissement social.

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D’une politique de défamilialisation à des pratiques de refamilialisation : les ressources des jeunes saisies par la Garantie jeunes

Article de Julie Couronné, Marie Loison Leruste, François Sarfati

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 79-96.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Revenu, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Prestation sociale, Mission locale pour l'emploi, Famille, Aide sociale, Individualisation, Pauvreté

À partir d’une enquête ethnographique menée dans trois missions locales, cet article analyse les représentations et les usages de l’allocation mensuelle versée dans le cadre de la Garantie jeunes. Il s’agit d’un dispositif d’insertion sociale et professionnelle à destination des « jeunes Neets vulnérables ». Le propos porte à la fois sur les positions et sur les pratiques des acteur·trices, qu’il s’agisse des professionnel·les (conseiller·es d’insertion et directions de mission locale) ou des destinataires.
La Garantie jeunes relève du principe d’activation et les ressources économiques versées dans son cadre sont un encouragement à la mise en action des destinataires. L’article met en évidence une tension entre défamilialisation et refamilialisation qui caractérise l’usage que font les jeunes de l’allocation. Alors que ce dispositif est construit sur le principe de la défamilialisation de l’aide sociale, son appropriation par les jeunes révèle au contraire un usage familial très fort, dévoilant ainsi des « transferts familiaux inversés ». Néanmoins, l’allocation qu’ils et elles perçoivent à titre individuel, les conforte aussi comme individus. Individus en capacité de contribuer au collectif familial.

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