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Évolutions théoriques et méthodologiques des thérapies psychanalytiques en couple

Article de Jean Georges Lemaire

Paru dans la revue Dialogue, n° 234, décembre 2021, pp. 205-223.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Inconscient, Thérapie de couple

Les thérapies psychanalytiques auprès des couples apportent un bénéfice thérapeutique personnel à chacun des patients et, souvent, à leur lien douloureux ambivalent, comme en témoigne une méta-analyse comparative des approches thérapeutiques anciennes ou contemporaines. Une compréhension psychanalytique plus groupale s’impose aujourd’hui pour mieux saisir les problématiques identitaires mises en jeu par les processus inconscients qui structurent tout groupe humain, mais aussi la spécificité groupale transgénérationnelle des familles et des couples, laquelle donne à leur vie émotionnelle et affective une si grande intensité.

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Les résistances d’un couple à devenir parent. Effets inconscients d’un inceste transgénérationnel

Article de Elisabeth Darchis

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 61-78.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Couple, Inconscient, Résistance, Inceste, Souffrance psychique, Rejet, Maternité, Thérapie de couple, Thérapie familiale, Psychanalyse, Désir d'enfant, Répétition

Le couple est parfois bousculé lors de l’arrivée d’un enfant qui oblige à un réaménagement de l’héritage psychique et des alliances fondatrices de la conjugalité. Des résistances s’installent, surtout lorsque les liens se sont organisés pour immobiliser le réveil de souffrances générationnelles. Le cas singulier d’une difficile conception d’un enfant, présenté pour sa valeur paradigme, nous aide à comprendre le laborieux passage entre conjugal et parental. Nous verrons notamment comment un climat d’incestualité dans la famille ancienne va conduire à un rejet de la maternité. La thérapie de couple dès le désir d’enfant, puis la thérapie familiale au temps de la grossesse aident à comprendre les craintes ou les effrois ressentis à l’idée de devenir parent. L’analyse des mouvements transférentiels et contretransférentiels soutient ce travail et permet de penser les organisations défensives mobilisées face aux traumatismes mis sous silence par les familles d’origine.

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Supervisions en groupe et/ou analyse de pratique(s) professionnelle(s) ? L’enjeu décisif de la groupalité

Article de Jean Pierre Vidal

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 77-94.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Inconscient, Supervision, Analyse de la pratique, Épistémologie, Fantasme, Groupe, Approche clinique, Transfert, Contre-transfert

Convoqué pour faire un travail 1) qui n’est pas psychanalytique 2) qui ne s’inscrit ni dans une psychanalyse, ni dans une psychothérapie 3) dont le prétexte professionnel porte essentiellement sur des faits, des événements 4) s’effectue en groupe et 5) dont le dispositif groupal est considéré comme déterminant, comment être et rester psychanalyste ?
Si « c’est la théorie qui décide de ce qu’on observe » (A. Einstein), la clinique des situations plurielles et plurisubjectives oblige le psychanalyste à penser son travail dans la perspective de « l’extension de la psychanalyse » et des conséquences d’une « métapsychologie de troisième type » (R. Kaës). Mais le travail sur le fantasme – objet essentiel du psychanalyste – requiert de changer d’épistémologie et de quitter le paradigme de la psychologie, fondée sur une relecture en amont du concept freudien d’Inconscient. Dans ces situations, que peut être un travail de psychanalyste groupal, qu’est-ce qui le légitime ?

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Violences gigognes dans les espaces interne, de couple, familial et sociétal : de la subjectivation en contexte tunisien mutant

Article de Meriem Mokdad Zmitri

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 133-151.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Couple, Société, Culture, Violence, Tradition, Thérapie de couple, Thérapie familiale, Inconscient, Conflit, Tunisie

Le courant intersubjectiviste en psychanalyse a imposé une représentation nouvelle du travail de subjectivation prenant en considération un sujet triple : de l’inconscient, du lien et de la culture. Dans le contexte tunisien actuel, les liens intersubjectifs se nouent et dénouent au gré d’une inévitable confrontation entre tradition et hypermodernité, ce qui met à rude épreuve identités et liens. Les couples et familles tunisiens sont affectés par des mutations vertigineuses politiques et sociales occasionnant des violences polymorphes. Cet article propose de montrer, vignette de couple à l’appui, comment la subjectivation ne peut se dérouler et se défaire de violence sans mettre en résonance conflits individuels, familiaux et sociétaux. C’est ainsi qu’il revient à la thérapie psychanalytique de couple et de famille d’accompagner la quête de nouveaux repères en minimisant le risque violent.

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Imprévisibilité et surprise dans la clinique

Article de Anne Husser

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 29-45.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche clinique, Inconscient, Crise, Ambivalence, Émotion, Adaptation, Psychanalyse, Changement

Cet article interroge l’incidence de l’imprévisibilité et de la surprise dans la clinique en s’appuyant sur les essais de Michel de M’Uzan. Le fil rouge de cette réflexion clinique est de restituer à l’imprévisibilité et à la surprise leur dimension psychique bien plus qu’événementielle et de promouvoir l’économique, situé sur le versant de l’Éros, comme le plus sûr pare-excitation. Errance du Je entre le Moi et le non-Moi pour la surprise, va-et-vient entre le « déjà plus » et le « pas encore » pour l’imprévisibilité, Michel de M’Uzan promeut indubitablement la catégorie du devenir : « Que devienne actuel ce qui n’était que potentiel, que s’affirme une liberté qui n’était que virtuelle, bref que s’établisse ce qui n’a jamais existé. »

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Les effets subjectifs de l'implant cochléaire dans les liens intra et intergénérationnels

Article de Sophie Bergheimer, Cristina Lindenmeyer

Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 53-65.

Mots clés : Enfance-Famille, Relation enfant-mère, Inconscient, Surdité, Intergénérationnel, Corps, Psychanalyse, Appareillage

Cet article propose une réflexion sur l'inscription des implants cochléaires dans l'économie psychique des sujets à partir d'une expérience clinique d'accompagnement de sujets rencontrés dans un service d'oto-rhino-laryngologie. Le propos se centre sur l'expérience subjective d'une jeune fille malentendante depuis la jeune enfance qui a choisi, à 20 ans, de se faire implanter et, huit ans plus tard, demande un retrait de son implant. La particularité de ce cas permet d'ouvrir une réflexion sur la part que peuvent prendre les conflits psychiques inconscients dans le rapport subjectif à l'implantation et à l'implant. En appui sur le concept de moi-corps sourd, les auteurs tentent de comprendre comment, pour cette patiente, l'implantation produit une effraction qui retentit sur les liens intra et intergénérationnels. Même s'il est bien évident que toutes les implantations ne donnent pas lieu à ce genre de complexité, ce cas permet de pointer le travail psychique nécessaire pour une appropriation subjective de l'implant.

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Les communautés conjugales

Article de Jacques Robion

Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 109-122.

Mots clés : Enfance-Famille, Groupe d'appartenance, Communauté, Couple, Psychanalyse, Inconscient

Comment travailler en commun sur un objet de travail qui soit commun mais ne soit pas réduit à de l’inconscient, de l’infantile, de l’identique pluri-individuel ? L’auteur, psychanalyste et thérapeute de couple, propose le recours au concept d’appartenance de la théorie des ensembles et concrètement, dans la pratique, à sa version subjective : le concept du partagé et du non partagé. Une façon de penser le commun du couple qui maintienne les différences et sa désorganisation parfois irréductibles, une façon de ne pas prendre notre désir inconscient d’unification du couple pour celui du couple. En recourant également à la notion de lien inconscient plutôt qu’à celle d’alliance inconsciente.

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Les théories psychanalytiques du couple et leur évolution

Article de Haydée Popper Gurassa, Jean G. Lemaire

Paru dans la revue Dialogue, n° 210, décembre 2015, pp. 11-83.

Mots clés : Psychanalyse, Thérapie de couple, Inconscient, Groupe d'appartenance, Deuil, EHPAD, Institution, Mort, Soin, Couple, Gériatrie, Rire, Humour, Rêve, Filiation, Identité, Rencontre, Amour, Réseau d'information et de communication, Relation familiale, Thérapie familiale

Dans ce numéro seront abordées les évolutions cliniques et théoriques que traverse le travail psychanalytique en couple et notamment les thérapies de couple : évolution de leurs conditions de réalisation, de leurs motivations, formes nouvelles des relations amoureuses contemporaines, aide à la séparation, à la reprise de relations entre « ex », inhibitions sexuelles, familles « recomposées »... Ces évolutions nécessitent le développement de concepts spécifiques, originairement liés à l’intrapsychique, aux phénomènes groupaux et familiaux et leur extension : pathologie psychotique, processus identitaires inconscients, conflits du Moi et du Nous, ruptures, reprises, phénomènes d’emprise, passages à l’acte. Ce numéro traitera des bouleversements anthropologiques contemporains, souvent liés à une temporalité nouvelle modifiant la notion de durée. Le travail approfondi qui s’impose parfois en cure conjointe permettra de faire saisir les dimensions méthodologiques d’interventions thérapeutiques psychanalytiques, dans le cadre d’un transfert partagé entre les dimensions individuelles ou groupales.

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Evolutions théoriques et méthodologiques des thérapies psychanalytiques en couple

Article de Jean G. Lemaire

Paru dans la revue Dialogue, n° 210, décembre 2015, pp. 11-20.

Mots clés : Thérapie de couple, Psychanalyse, Inconscient, Identité, Groupe d'appartenance

Les thérapies psychanalytiques auprès des couples apportent un bénéfice thérapeutique personnel à chacun des patients et, souvent, à leur lien douloureux ambivalent, comme en témoigne une méta-analyse comparative des approches thérapeutiques anciennes ou contemporaines. Une compréhension psychanalytique plus groupale s'impose aujourd'hui pour mieux saisir les problématiques identitaires mises en jeu par les processus inconscients qui structurent tout groupe humain, mais aussi la spécificité groupale transgénérationnelle des familles et des couples, laquelle donne à leur vie émotionnelle et affective une si grande intensité.

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La collusion des signifiants dans le holding onirique du néogroupe famille-thérapeute

Article de Christiane JOUBERT

Paru dans la revue Dialogue, n° 206, décembre 2014, pp. 113-120.

Mots clés : Rêve, Inconscient, Thérapie familiale, Psychanalyse

A partir des travaux sur le holding onirique familial (Ruffiot, 1982), l'article propose le rêve comme voie royale d'accès aux signifiants inconscients, en collusion, dans le lien, au sein du néogroupe thérapeutique famille-thérapeute. Les signifiants fonctionneraient comme des attracteurs dans le lien. Les signifiants inconscients sont véhiculés par le transgénérationnel et « s'accrochent » au corps du sujet. Ils se révèlent donc via le rêve, en image d'abord et par la perlaboration groupale. Ils peuvent se « désagripper du corps », de la sensation, et redeviennent mobiles, circulent plus librement et se complexifient, dans le cadre de la cure familiale, grâce à la dynamique transféro-contretransférentielle. C'est ce que l'article montre via deux vignettes cliniques.

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