Documentation sociale

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Aux marges de la marchandisation du travail associatif. Positions critiques et limites des résistances dans les recycleries et ressourceries associatives

Article de Jennifer Deram

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 279-300.

Mots clés : Travail-Emploi, Association, Vie associative, Économie sociale et solidaire, Financement, Privatisation, Travail, Bénévolat, Sociologie du travail, Consommation, Organisation du travail, Écologie, Autonomie, Insertion par l'économique

Cet article s’appuie sur une étude de terrain menée auprès de salarié·es et de bénévoles qui travaillent au sein de recycleries et de ressourceries ainsi que sur l’observation participante de l’une d’entre elles. Ces structures, dont la grande majorité sont des associations, reflètent les logiques de marchandisation publique à l’œuvre dans le monde associatif ainsi que l’hétérogénéité des positions à leur égard. Les réticences et les résistances à ces dynamiques seront abordées au travers des différents modèles existants et de leurs financements respectifs. En effet, si certaines associations s’adaptent aux évolutions du secteur en développant leurs activités économiques et en changeant d’échelle, d’autres se tiennent à la marge de ces transformations, que ce soit pour préserver leur vision de la culture associative ou bien parce qu’elles n’ont pas les moyens ni les compétences requises pour se « moderniser ». Il sera alors question des marges de manœuvre à leur disposition ainsi que des conséquences de cette mise à l’écart.

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Les conditions de travail en Europe

Article de Sarah Proust

Paru dans la revue Futuribles, 456, septembre-octobre 2023, 27-41.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Conditions de travail, Organisation du travail, Télétravail, Individualisation, Durée du travail, Intelligence artificielle, Europe

Après plusieurs mois de vives tensions sociales en France sur la réforme des retraites, le gouvernement a entrepris de rouvrir les débats sur la place et les conditions du travail dans le pays. Fin avril 2023, le Conseil national de la refondation a sorti son rapport issu des Assises du travail, intitulé "Re-considérer le travail" car effectivement, la relation qu'entretiennent les salariés avec leur travail, leurs aspirations..., ont à voir avec le "considération" qui en découle à leur endroit. Or, depuis la pandémie et les confinements de 2020-2021 la situation a évolué, en France comme en Europe, en particulier pour celles et ceux dont le métier peut se pratiquer en télétravail. Quelle est l'ampleur de cette évolution des conditions de travail ? Comment est-elle appréhendée et appréciée par les travailleurs.

Le rapport des Français au travail. Evolutions et perspectives

Article de Jennifer Clerté, Marc Malenfer

Paru dans la revue Futuribles, n° 456, septembre-octobre 2023, pp. pp. 5-25.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Conditions de travail, Loisir, Organisation du travail, Télétravail, Valeur

Le conflit social autour de la réforme des retraites a donné lieu à de nombreux débats et commentaires sur le rapport des Français au travail. Cette actualité s'inscrit dans le prolongement d'une série de secousses venant percuter le monde du travail.

Pratiques alternatives : repenser le travail et son rapport au monde

Article de Joana Antoine

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2023, pp. 38-52.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Communauté, Expérience, Terrain, Autogestion, Solidarité, Organisation du travail, Pau-Lescar, Espagne

Face à un contexte de fortes inégalités liées au travail, l’étude s’est penchée sur les pratiques alternatives des acteurs pour y répondre. Deux villages alternatifs ont pu être analysés dans ce cadre : Marinaleda en Andalousie et Lescar-Pau Emmaüs dans les Pyrénées. Ces villages ont refondé un système complet dans lequel la pratique du travail est repensée. Il s’agit d’identifier cette nouvelle forme de travail et de voir par quelles stratégies elle est mise en place. Nous caractérisons trois points principaux permettant de répondre à ces questionnements : l’acquisition d’une terre à collectiviser et l’appui de la force syndicale ; la mise en place de pratiques autogestionnaires permettant d’instaurer un humanisme au sein du travail ; la mise en place d’une économie sociale et solidaire permettant d’affirmer par un « nouveau sens » concret ce remodelage social.

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Pourquoi le travail tue autant en France ?

Article de Fanny Marlié

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 426, septembre 2022, pp. 38-41.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Mort, Accident du travail, Suicide, Organisation du travail, Inégalité, Sociologie du travail, Invisibilité sociale, Prévention, Sécurité, Conditions de travail, Syndicat

Encore trop peu portée dans le débat public, la question des accidents mortels au travail témoigne d'inégalités sociales et d'une organisation globale du travail peu souvent remise en cause

La qualité de vie au travail au service de la performance

Article de Sabine Germain

Paru dans la revue Alternatives économiques, hors-série n° 125, avril 2022, pp. 76-79.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Conditions de travail, Organisation du travail, Productivité, Compétence professionnelle, Bien-être, Qualité de la vie, Entreprise, Implication personnelle

Lorsqu'on leur parle de compétitivité, les entreprises pensent gains de productivité et réduction des coûts. Il existe pourtant un lien entre la qualité de vie au travail et la performance.

Télétravail : perspectives post-Covid

Article de Marc Malenfer

Paru dans la revue Futuribles, 446, janvier-février 2022, pp. 25-36.

Mots clés : Travail-Emploi, Télétravail, Organisation du travail, Travail, Conditions de travail

Alors que se boucle ce numéro de Futuribles, à la fin de l'automne 2021, plusieurs pays européens ont durci leur politique sanitaire pour faire face à un rebond de la pandémie de Covid, et certains d'entre eux ont rétabli l'obligation de pratiquer le télétravail (par exemple la Belgique, le Royaume-Uni…). Mais à plus long terme, dans la perspective (crédible) d'une sortie de pandémie (via une vaccination suffisante ou des avancées dans les traitements), la question du recours au télétravail constitue en enjeu majeur, à la fois pour les entreprises et l'économie, pour les travailleurs (leur bien-être au travail, leur santé mentale….), pour les territoires, etc. Qui peut télétravailler, dans quels secteurs, selon quelle fréquence, et avec quel impact sur les entreprises, la main-d'œuvre, le marché du travail (national comme international) ? (…)

Emotions, travail et sciences sociales

Livre de Régine Bercot, Aurélie Jeantet, Albena Tcholakova, Arlie Russell Hochschild, et al., édité par Octarès Editions, publié en 2022.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Émotion, Acteur social, Individu, Pouvoir, Relation femme-homme, Sociologie du travail, Relation professionnelle, Organisation du travail, Pluridisciplinarité, Usure professionnelle, Approche historique, Légitimité, Professionnalisation, Relation soignant-soigné, Soins palliatifs, Inconscient, Théorie, Subjectivité

En quoi la prise en compte des émotions permet-elle de mieux analyser les dynamiques au travail ? La pluralité des chapitres vise à répondre théoriquement et concrètement à la question en montrant que les émotions dialoguent avec le sens du travail et son organisation, impulsent ou réduisent les potentiels d'action. Les lecteurs auront accès à une traduction inédite d'un très beau texte de la grande sociologue américaine Arlie Russell Hochschild.
La manière dont le discute Christophe Dejours met en saillie les différences de préoccupations et de concepts entre sociologie et psychanalyse. En outre, plusieurs chercheurs et praticiens disent comment la prise en compte des émotions s'articule avec les corpus de leur discipline. Sociologues, anthropologue, historienne, cliniciens nous livrent la manière dont ils et elles s'appuient sur l'existence des émotions dans le travail pour fonder leurs repères, leur approche et leur contribution à l'analyse des mondes sociaux et particulièrement du travail.
Ainsi, la visibilité des émotions ou son invisibilité peuvent constituer un indicateur très pertinent pour l'historienne, nous explique Arlette Farge. Les émotions jouent comme révélateur des conditions de travail et participent activement des spécificités professionnelles. L'expression des émotions est sociale et genrée (Angelo Soares). Elles peuvent être prises dans des rapports de domination et instrumentalisées par autrui pour conduire à des comportements particuliers, ainsi qu'en témoigne Patricia Paperman.
Elles supposent toujours une activité de travail spécifique pour les assumer, les mettre à distance, les exprimer ou les taire selon les contextes et les situations. Cela peut conduire, lorsque l'organisation du travail est pathogène, à une désaffection, risquée pour le sujet (Thomas Périlleux). On pense couramment à la dimension individuelle de ce travail sur les émotions mais l'ouvrage montre qu'il fait l'objet d'une appropriation collective (Julien Bernard) et parfois institutionnalisée comme dans les hôpitaux (Michel Castra), ce qui permet de penser qu'une prise en charge organisationnelle des émotions est possible.
A quand sa généralisation ?

Les structures du travail

Article de David Pichonnaz, Kevin Toffel, Lilian Mathieu, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 240, décembre 2021, pp. 4-77.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Sociologie du travail, Profession, Socialisation, Enseignant, Militantisme, VAE, Expérience, Aide soignant, Qualification professionnelle, Diplôme, Organisation du travail, Université, Création d'entreprise, Taylor (Frederick Winslow)

- Pour une sociologie structurale du travail
- L’engagement enseignant des soixante-huitards
- L’expérience comme ressource alternative pour des femmes des classes populaires ? : passer le diplôme d’État d’aide-soignante par VAE
- Note de lecture : Taylor, la division du travail et les « espèces humaines »
- Les passeurs de l’entrepreneuriat à l’université

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Aux sources du capitalisme : commerce, travail et transmissions familiales (Europe méridionale, XVe-XXe siècle)

Article de Claude Didry, Florent Le Bot, Corine Maitte, et al.

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 3, n° 211, 1er avril 2021, pp. 15-151.

Mots clés : Travail-Emploi, Approche historique, Artisanat, Atelier, Capitalisme, Commerce, Entreprise, Famille, Industrie, Libéralisme, Organisation du travail, Ouvrier, Transmission, Travail, Travail à domicile, Espagne, France, Italie, 1400-2000

La fin du salariat serait-elle en vue ? Un capitalisme plus "agile", ou plus "liquide" adviendrait-il ? Les formes les plus contemporaines du capitalisme, à travers notamment le travail de plateformes, contribueraient-elles à cette transformation radicale ? Cette vision des derniers développements du capitalisme renvoie en fait à un récit couramment admis, faisant du rapport salarial le creuset du capitalisme sous l'impulsion d'une bourgeoisie prométhéenne. Ce récit est dominé par la figure de la révolution industrielle fondée sur une héroïsation de l'entrepreneur, avec pour contrepartie l'expropriation - de la terre et des moyens de production - comme base originaire du salariat et de l'exploitation qui s'ensuivit. Pour échapper à ce mythe de la révolution industrielle, ce numéro propose un retour aux sources du capitalisme en analysant le développement d'une production initiée par une activité commerciale de plus en plus prospère. Le processus qui se dessine part de l'affirmation progressive du commerce, de la geste marchande, qui s'insinue comme activité économique dans les institutions existantes, qu'il s'agisse des familles rurales ou des corporations urbaines. Son analyse conduit à mettre au jour un encastrement originel de la production marchande dans l'univers familial, en interrogeant tout à la fois la place de la famille, celle des corporations, ainsi que les porosités des villes et des campagnes dans une dynamique de diffusion, de circulation et d'interdépendance économique et sociale. Les terrains choisis en Espagne, en France et en Italie permettent ainsi de sortir de chemins bien balisés s'agissant de l'Europe du Nord, en adoptant un regard sur la longue durée (XVe-XXe siècle).

Sommaire :
- Introduction. Un encastrement social du commerce ? Claude Didry, Florence Le Bot, Corine Maitte & Michela Barbot. Page 15 à 26
- La famille et le travail, le travail de la famille. La variété des configurations organisationnelles du travail et des entreprises en Italie centro-septentrionale au XVe siècle. Matthieu Scherman. Page 27 à 42
- Lits, paniers, balances. Biens meubles et formes de mobilité du travail. Eleonora Canepari. Page 43 à 69
- La révolution libérale et les métiers. Les faquines du port de Barcelone au XIXe siècle. Juanjo Romero Marin. Page 71 à 101
- La rubenarie à Manresa (Barcelone), 1890-1920. Petite entreprise et travail à domicile. Lluis Viros. Page 103 à 127
- A l'atelier, chez soi ou à la fabrique. Commente rester luthier au début du XXe siècle ? Hélène Claudot Hawad. Page 129 à 151

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