Documentation sociale

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La formation à l’heure du démantèlement de l’action sociale

Article de Michel Chauvière, Gabrielle Garrigue

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 146, 2e trimestre 2020, pp. 61-67.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travailleur social, Formation initiale, Émancipation, Action sociale, Qualification professionnelle, Compétence professionnelle, Formation professionnelle continue

L’article analyse les enjeux de la formation des professionnels du travail social dans le contexte de mutation sans fin que nous traversons. Il expose les raisons, les étapes et les conséquences du passage de la qualification collective à la compétence individuelle. Il décrit la bipolarisation des fonctions et l’éclatement des titres, comme conséquences de l’absence de doctrine pour l’action sociale et le travail social depuis des décennies. Il défend enfin la nécessité de consolider plus que jamais une formation initiale substantielle contre le grossissement des formations continues adaptatives, au nom de l’employabilité. La formation à un métier du travail social va bien au-delà des référentiels imposés : elle doit rester porteuse d’émancipation et toujours participer d’un projet de société.

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Formation des travailleurs sociaux : état critique

Article de Michel Chauvière

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, pp. 38-40.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Évolution, Profession

En France, la question de la formation des professionnels du social est récemment devenue un problème public après avoir été sciemment négligée par les tutelles politico-administratives pendant plusieurs décennies. Pour autant, lesdits États généraux du travail social et les différents rapports, parfois non diffusés (commission paritaire consultative - CPC, Groupe Lafayette, député Bourguignon, etc.) qui ont conduit au plan d’action gouvernemental d’octobre 2015 posent bien mal le problème et les solutions préconisées restent très discutables.
Dans tous ces travaux préparatoires, l’entrée choisie est double : d’une part, par les équipements (établissements, services, dispositifs…) et leur soi-disant nécessaire adaptation économique (à grand renfort de management et de bonne gestion) tant aux contextes de tassement des ressources financières qu’aux besoins évolutifs des dits usagers, d’autre part, par les opérateurs/employeurs (collectivités locales, ex-associations gestionnaires, dominants à la CPC, mais aussi entreprises sociales lucratives) et par la soi-disant adaptation indispensable des salariés à l’état de l’emploi.
Cette lecture utilitariste de la formation, dite aussi réingénierie, a un effet structurel presque ordinaire : le renforcement de la division interne du travail social entre cadres et exécutants et un double effet conjoncturel délétère : la liquidation des métiers historiques du travail social et la réduction en valeur relative de l’importante masse salariale indispensable à des activités où des humains rencontrent d’autres humains.

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