Article de Patrick Lechaux
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 56, 2022, pp. 9-21.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travailleur social, Approche historique, Professionnalisation, Savoir, Université
L’étonnante permanence des grands traits du système de formation des travailleurs sociaux, malgré ses transformations régulières, est au cœur de cette contribution. L’auteur montre que ce système est en réalité l’expression du croisement de deux matrices épistémiques qui ont engendré ce modèle français singulier d’écoles professionnelles de métier, notamment sous l’angle du statut des savoirs enseignés. La nouvelle « ère géologique » dans les champs du social et de la formation rend cependant désormais possibles des reconfigurations institutionnelles et curriculaires comme le manifestent les deux exemples retenus : l’approche du territoire par des outils scientifico-pragmatiques ; l’approche ethnographique de l’activité d’enquête des professionnels.
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Article de Josiane Stoessel Ritz, Maurice Blanc
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 67-83.
Mots clés : Travail social : Formation, Partenariat, Université, Organisme de formation, Économie sociale et solidaire, Diplôme, Travail social, DEIS, Pédagogie, Identité, Travailleur social
Un partenariat récent entre l’Université de Haute-Alsace et les centres de formation au travail social de Strasbourg (ESTES) et Mulhouse (ISSM) a pour but de préparer à un double diplôme : le Master « Ingénierie de projet en économie sociale et solidaire » et le « Diplôme d’État en intervention sociale ». Ce partenariat émerge dans le contexte de la crise d’identité des travailleurs sociaux et de leurs interrogations sur leur place et leur rôle dans les politiques nouvelles, notamment le Développement social urbain. Pratiquant une participation observante et réflexive, les auteurs analysent les tensions dans le partenariat entre étudiants, universitaires et formateurs (non-universitaires) en travail social, et aussi avec leurs partenaires locaux. Leur résolution passe par des transactions sociales qui aboutissent à des compromis acceptables et à des synergies. Cette formation a besoin de s’élargir à de nouveaux terrains (le monde rural) et de s’internationaliser encore davantage.
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Article de Pascal Lafont
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 41, janvier-avril 2016, pp. 41-53.
Mots clés : Travail social : Formation, Coopération internationale, Université, Formation, Recherche, Coopération
Cette contribution met en exergue une analyse relative à l’évolution des relations de coopération entre membres d’un réseau international pris dans des espaces transactionnels et transitionnels. La contextualisation des situations de travail permet d’interroger ces espaces pour observer des logiques qui ont conduit les membres à marquer leur opposition ou, au contraire, à conforter leur coopération à travers leur pratique de formation, de recherche et de développement. Ainsi s’interroge-t-on, d’une part, sur l’origine des conflits cristallisés par des postures répondant à de nouvelles exigences inhérentes aux mutations de l’enseignement supérieur, et d’autre part, sur les conditions de réalisation de compromis formels et informels. Au bout du compte, dans un environnement interculturel qu’impose le développement de l’internationalisation de l’offre de formation et des pratiques de recherche, le projet coopératif entre les membres de ce réseau international interuniversitaire s’en trouve-t-il affaibli ou à l’inverse, renforcé ?
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