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Paru dans la revue Direction(s), n° 228, mars 2024, pp. 14-17.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Femme, Accueil de jour, Formation, Droit d'asile, Stigmatisation, Estime de soi, Confiance, Art, Toxicomanie, Alcoolisme, Écoute, Soin, Accompagnement social, Strasbourg
Strasbourg (Bas-Rhin). Depuis sa création, l'accueil de jour Femmes de paroles accorde une attention particulière aux femmes vivant avec des addictions. Aussi a-t-il participé à la Mission d'accompagnement et d'accueil addictions pour elles. A la clé ? Des formations qui infusent toujours les pratiques et une légitimité reconnue.
L’article présente une lecture des addictions à travers le prisme de la théorie du chaos et de la théorie des systèmes complexes, qui nous offrent une perspective surprenante pour repenser le rapport entre crise, répétition et changement. L’issue de cette réflexion est la proposition d’une classification de trois types d’addictions le long de la trajectoire entre chaos et périodicité, voire de trois rencontres possibles entre personnes souffrant d’une addiction et dispositifs thérapeutiques. Des éclairages théoriques et des pistes d’intervention clinique accompagneront la proposition du modèle.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3231, 29 octobre 2021, pp. 28-29.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Délinquance, État, Trafic de drogue, Répression, Travailleur social, Politique sociale, Accompagnement social, Prise en charge, Toxicomanie, Soin, Hébergement
Pour Marie Jauffret-Roustide, sociologue spécialiste de l’addiction, les politiques répressives de lutte contre la toxicomanie sur la voie publique, et particulièrement le crack, sont inefficaces. A l’inverse, une approche humaniste permet de ne pas considérer les consommateurs comme des délinquants.
Dossier composé de 4 articles :
- Addictions : un accompagnement sous tension
- Addictologie : un suivi pluridisciplinaire s’impose
- Réinsertion professionnelle : un numéro d’équilibriste
- Logement : un manque de structures adaptées
Comprendre les addictions, et donc les prévenir et les soigner, nécessite de s’entendre collectivement sur une définition qui intègre à la fois une délibération transdisciplinaire pour réunir les données scientifiques et la prise en compte des expériences vécues dans leur diversité. Partager une définition commune est la meilleure façon de restituer à toutes les composantes de la société et à chacun son pouvoir d’agir et d’éviter la captation de l’expertise par telle ou telle corporation. Dans le monde d’aujourd’hui, l’usage de drogues et l’addiction ne peuvent plus être considérés comme une faute, une faiblesse de la volonté ou une maladie de quelques-uns. C’est un fait social massif, une pratique quasi universelle directement en interaction avec le monde social dans lequel elle s’origine et prend sens. L’addictologie ne peut donc se réduire à une discipline, neuro-médicale ou autre. Elle doit se concevoir à travers un prisme fondamentalement intégratif. Un modèle « bio-psycho-social » qui prenne en compte le caractère humain, fondamentalement culturel et social, donc politique des consommations de drogues et des addictions. [...]
Les usagers de drogues russophones sont présents dans les structures de soin et de réduction de risques franciliennes depuis les années 2000 et leur nombre ne cesse d’augmenter. Cet article présente une tentative d’étude du lien entre les processus psychiques étant à l’origine de la migration précaire et des troubles addictifs à travers les particularités de la construction identitaire dans le cadre des mutations sociétales majeures mais aussi à travers le sens recherché dans la mise à distance. L’approche thérapeutique proposée pour accompagner ce public se construit autour de l’intégration du concept de la transitionnalité à travers la médiation linguistique et culturelle respectant la temporalité des sujets.
Dans cet article, élaboré à partir de notre expérience au Comede (Comité pour la santé des exilés), nous proposons une tentative de problématisation d’une clinique engagée auprès de femmes et d’hommes exilé.e.s.
Paru dans la revue Direction(s), n° 168, octobre 2018, p. 20-22.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, CSAPA, Addiction, Sortant de prison, Réinsertion sociale, Hébergement, Soin, Drogue, Motivation, Thérapie, Justice, Lille
L'Atre, un Csapa avec hébergement, offre jusqu'à trois mois de relais entre la détention et des solutions plus durables pour les soins ou l'insertion. Une clé efficace pour délivrer les personnes consommatrices de substances psychoactives des allers-retours incessants entre dépendance et incarcération.