Documentation sociale

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Réponses 1 à 6 sur un total de 6

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La sécurité est aussi l'affaire des habitants

Article de Nathalie Perrier

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 3/2549, Semaine du 25 au 31 janvier 2021, pp. 32-34.

Mots clés : Territoire-Logement, Sécurité, Quartier, Milieu urbain, Banlieue, Politique de la ville, Prévention de la délinquance, Insécurité, Délinquance, Participation, Médiation

La coproduction de sécurité, promue par le gouvernement, est censée prévenir la délinquance ainsi qu'assurer la tranquillité publique. Parce qu'ils sont les premiers concernés, tous les habitants sont des acteurs potentiels de la lutte contre l'insécurité. Les moyens à mettre en œuvre sont multiples : médiation sociale, démarches participatives, rapprochement police-population...

A quoi sert la vidéosurveillance de l’espace public ? Le cas français d’une petite ville " exemplaire "

Article de Laurent Mucchielli

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 1, mars 2016, pp. 25-50.

Mots clés : Justice-Délinquance, Territoire-Logement, Contrôle, Vidéo, Milieu urbain, Rôle, Sociologie, Interaction, Délinquance, Sécurité, Évaluation

Le fort développement de la vidéosurveillance dans l’espace public, en France, à partir des élections présidentielles de 2007, n’a pas fait l’objet d’évaluations scientifiques. Cet article propose une étude de cas et un travail de terrain dans une petite ville dotée d’un système de vidéosurveillance considéré comme exemplaire par les pouvoirs publics locaux. L’étude montre que la vidéosurveillance n’assure ni prévention ni dissuasion des actes de délinquance et qu’elle n’a globalement aucun impact sur le niveau de la délinquance enregistrée. L’étude illustre également le phénomène de déplacement des problèmes. Elle permet ensuite de mesurer la contribution de la vidéosurveillance au travail de police judiciaire, montrant que cette contribution est réelle mais limitée. Au final, la vidéosurveillance apparaît essentiellement comme un outil municipal de gestion urbaine de proximité, qui n’a que peu de rapport avec la politique locale de sécurité et de prévention. L’auteur analyse alors les ressorts politiques du succès de cette technologie, montrant qu’elle a constitué une ressource politique tant pour le gouvernement qui a décidé d’inciter à sa généralisation que pour les élus locaux désireux d’afficher une action dans le domaine, le tout en lien avec le fort développement des industries de la sécurité.

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Comment j'ai sauvé mes enfants

Livre de Nadia Remadna, édité par Calmann-Lévy, publié en 2016.

Mots clés : Enfance-Famille, Territoire-Logement, Jeunesse-Adolescence, Banlieue, Témoignage, Mère, Mère célibataire, École, Politique, Immigration, Religion, Délinquance, Famille

Question banlieue, on croit avoir entendu tout le monde et tout essayé. C'est faux. Les mères n'ont que rarement eu voix au chapitre. Emeutes dans les banlieues, tuerie de Charlie Hebdo, les éternels experts parlent entre eux, mais rien ne change. La précarité, l'échec scolaire, le chômage, la violence, la radicalisation, tout empire. Et qui soigne, qui console, qui pleure ? Les mères, toujours les mères.Nadia Remadna est l'une de ces mères qui, en 50 ans de vie passés entre l'Algérie et la France, notamment à Sevran, cité sacrifiée d'un département rejeté, a tout vu : les profs qui peinent à enseigner, ses collègues assistantes sociales dépassées, les dealers qui recrutent les gamins déscolarisés, les embrouilles qui finissent en prison, les jeunes policiers apeurés, l'islamisation en marche jusque dans son salon.Pourtant, Nadia Remadna refuse de parler de fatalité et de s'accommoder de la misère ; elle a créé pour cela l'association la Brigade des mères pour aider les familles dans les quartiers et éviter les dérives. Dans ce livre, composé de 40 petits chapitres rythmés à la manière de saynètes de stand-up, elle raconte avec un humour ravageur et beaucoup de finesse comment elle a sauvé ses enfants.

Maire anti-système - l'épreuve du réel

Article de Séverine Cattiaux, Jean Louis Sanchez

Paru dans la revue Le JAS le journal de l'action sociale et du développement social, n° 199, septembre 2015, pp. 9-12.

Mots clés : Territoire-Logement, Régie de quartier, Mandat politique, Vie politique, Conseil municipal, Citoyenneté, Migration, Immigré, Délinquance, Politique de la ville, Écologie, Architecture, Logement social, Grenoble

La surprise fut grande au soir des élections municipales de l'année dernière, en découvrant que la ville de Grenoble avait mis fin à l'hégémonie des partis traditionnels pour se doter d'un maire "anti-système" issu du rang des écologistes : Eric Piolle. Grenoble, ville souvent considérée comme pionnière, se voulait à nouveau terre d'innovation dans le prolongement de l'héritage laissé par Dubedout, inventeur du développement social. C'est pourquoi nombre d'observateurs s'intéressent à cette ville qui, 18 mois après le renouvellement de son conseil municipal, peut présenter un premier bilan. Le JAS ne pouvait pas s'abstraire de s'y plonger à son tour pour vérifier l'impact des intentions sur la réalité des faits.

FFSU (Forum Français pour la Sécurité Urbaine)

http://www.ffsu.org/

Domaines Prisme : Territoire-Logement

Mots-clés Prisme : Addiction, Collectivité territoriale, Commerce, Délinquance, Droit, École, Éducation, Insécurité, Intercommunalité, Jeune, Justice, Législation, Média, Médiation, Police, Politique de la ville, Prévention, Santé, Sécurité, Transport, Urbanisme, Violence, Prévention de la délinquance

Article en ligne, Colloque, Formation, Forum, Offre d’emploi

Issu du Forum Européen pour la Sécurité Urbaine (EFUS), disposant d'un riche site d'information sur diverses thématiques liées à la sécurité urbaine, le FFSU oeuvre lui pour renforcer le rôle des collectivités territoriales dans les politiques de sécurité et de prévention de la délinquance.
Le site présente les services et interventions du FFSU : groupes de travail, formations, diagnostics... Il propose des documents en plein texte avec accès réservé pour certains via une plateforme de travail.
Chaque année, le site met en valeur le "prix prévention de la délinquance".

Les pauvres préfèrent la banlieue

Livre de Etienne Liebig, édité par Michalon, publié en 2010.

Mots clés : Territoire-Logement, Banlieue, Stigmatisation, Image, Représentation sociale, Violence, CONDITION FEMININE, École, Langage, Drogue, Trafic de drogue, Délinquance, Sécurité, Insécurité, Reproduction sociale, Identité culturelle, Identité sociale, Identité collective, Quartier, Travail social, Urbanisation, Vie politique, Politique sociale, Seine Saint Denis

Sauvages, drogués, moches, les pauvres sont aussi violents. La plupart écoutent du rap. Leur sexualité est suspecte. Ils sont d'une modernité affolante et d'un archaïsme révoltant. Certains se droguent, d'autres sont islamistes. Ils vivent en banlieue. Il met le doigt où ça fait mal, Etienne Liebig. Car les stéréotypes qu'il dénonce, personne n'y échappe. La banlieue est devenue l'envers de notre monde. Notre enfer, inquiétant et maléfique. Comment ces représentations se sont-elles imposées ? Jusqu'à quel point ont-elles contaminé la réalité ? Ce nouveau dictionnaire des idées reçues démonte avec jubilation les préjugés qui pèsent sur les "quartiers". Nos fantasmes, les médias, l'influence des politiques se mêlent pour créer une barbarie imaginaire. Sur fond de misère grandissante, ces représentations contribuent à construire le mythe d'une France coupée en deux. Hier encore, seuls les cons et les fachos y croyaient. Mais soyons honnêtes : nous nous sommes tous mis à y croire. Et si on allait voir ce qui se passe vraiment chez les barbares ? Etienne Liebig est éducateur spécialisé en Seine-Saint-Denis. Il a publié aux mêmes éditions Les ados sont insupportables, mais ce sont nos enfants !