Toute évolution de la loi relative à la fin de vie doit être couplée à des politiques d'accompagnement des personnes en situation de vulnérabilité liée à leur santé, prévient Régis Aubry, membre du Comité consultatif national d'éthique (CCNE). Un projet de loi interviendra d'ici la fin de l'été, a promis le chef de l'Etat début avril.

Démarche palliative : ce que la Covid-19 a changé;
Impacts de la crise sanitaire sur la démarche palliative;
Influence de la Covid-19 sur les questions relatives à la fin de vie et à l'accompagnement;
Sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès lors de la survenue de la Covid-19;
Réinventer la proximité avec le patient tout en préservant la distanciation physique;
Soins palliatifs et Covid-19, un défi créatif;
Lorsque le soin se fait présence à l'autre;
Covid-19 en Ehpad, une réorganisation nécessaire;
Les lits identifiés de soins palliatifs à l'heure de la Covid-19;
Hôpital de jour, un lien spécifique au patient;
Accompagner la fin de vie à domicile en temps de pandémie,
Les étudiants en soins infirmiers face à la démarche palliative;
Détenus, soignants et bénévoles face à la Covid-19;
Démarche palliative : des pistes pour en faire une réalité.

En France, le sujet de la fin de vie est tabou. Preuve en est le très faible nombre de recherches sur cette thématique. Le 25 octobre dernier a été lancée la plateforme nationale pour la recherche sur la fin de vie, coprésidée par Régis Aubry, qui a pour objectif principal de « faciliter l’émergence de la recherche en aidant à la formation et en générant, autant que possible, des appels à projets spécifiques ».