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La "santé mentale" est devenue le langage des institutions internationales pour parler de la psychiatrie, dans le fil des directives édictées par le Livre vert de la santé mentale positive produit par les instances européennes. Elle est désormais rabattue sur l'outil gestionnaire d'une "clinique du cerveau" et de la psychiatrie sécuritaire.
Des actions et des pratiques de résistance à cette tendance sont ici mises en discussion. De quelle santé mentale s'agit-il ? De quelle psychiatrie démocratique ? Ce numéro interroge la place de la psychiatrie dans la société : avec quelle éducation, quelle socialisation, quel sujet social, quels besoins collectifs pour vivre ensemble sans précarisation ni exclusion ? Les textes qui suivent proposent des réponses, pistes explorées et fécondes, réaffirmant les principes qui ont guidé les grands mouvements désaliénistes du XXe siècle, et une praxis de résistance à inventer aujourd'hui.
Dans une perspective de rétablissement, la remédiation cognitive vise à améliorer durablement les processus cognitifs (attention, mémoire, fonctions exécutives, cognition sociale et métacognition), parfois lourdement impactés dans certaines pathologies psychiatriques. Son efficacité repose sur un cadre thérapeutique précis, adapté à chaque patient en fonction de ses capacités et de ses objectifs. Malgré son intérêt incontestable en termes de qualité de vie pour l'usager, elle reste insuffisamment développée sur le territoire. Repères théoriques et pratiques.
Article de Isabelle Etienne, Anne Viala, Nathalie Bergeon
Paru dans la revue Santé mentale, n° 230, septembre 2018, pp. 14-18.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Famille, Relation enfant-parents, Soin, Méthode, Témoignage, Approche clinique, Formation, Communication
Marie et Alice, mère et grand-mère d'un jeune adulte souffrant de schizophrénie, s'engagent ensemble dans le programme de psychoéducation Profamille. Au fil des semaines, leurs propos font émerger une vision moins pessimiste de l'avenir et une amélioration de leur qualité de vie
Au nord de la Finlande, une équipe pluridisciplinaire développe une approche de soin en santé mentale basée sur l'échange avec le patient et ses proches.
Livre de Thomas Wallenhorst, Béatrice Borrel, édité par Chronique sociale, publié en 2017.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Souffrance psychique, Accompagnement, Famille, Annonce de la maladie, Soin, Schizophrénie, Délire, État dépressif, Alcoolisme, Trouble bipolaire
Sur le plan mondial, environ 30 % de la population générale est affecté, à un moment de leur vie, par une maladie psychique ou, comme on le dit maintenant, par un trouble. Les membres de la famille et d'autres aidants de l'entourage proche se posent toujours les mêmes questions : quels sont les troubles ? Comment évoluent-ils ? Peuvent-ils guérir, et comment ? Que pouvons-nous faire ? Que devons-nous dire et ne pas dire ? Dans une première partie sont exposés des repères par rapport au questionnement des familles.
La découverte du diagnostic est progressive, celui-ci doit être annoncé par le médecin ; les membres de la famille passent cependant par des étapes successives de son acceptation, de la même manière que le malade lui-même n'accepte pas d'emblée d'avoir telle maladie psychique. L'établissement d'une relation de partenariat entre les trois acteurs principaux : le malade, sa famille, le médecin avec l'équipe soignante favorise la prise en main de la maladie.
Ce partenariat doit prendre appui sur les compétences familiales. Par ailleurs, plusieurs pièges doivent être identifiés : la culpabilité, la honte, le sacrifice, pour apprendre à les désamorcer afin de devenir plus efficace dans l'aide à la personne affectée par le trouble. Dans une seconde partie, sont présentées cinq maladies psychiques impliquant les familles : la schizophrénie, le trouble de l'humeur bipolaire, les troubles délirants, le trouble dépressif, l'alcoolodépendance.
Cet ouvrage est un outil pour les familles et les aidants, ainsi que pour les professionnels concernés. Ils trouveront les éléments pour renforcer un accompagnement sans s'épuiser.
Sommaire :
IDENTIFIER LES CONVERGENCES DES SITUATIONS FAMILIALES
Le handicap psychique et la réalité du diagnostic
Comprendre le processus d'acceptation de la maladie
Créer un triple partenariat : médecin, patient, famille
COMPRENDRE LES DIFFERENTES MALADIES PSYCHIQUES
La schizophrénie
Le trouble de l'humeur bipolaire
Les troubles délirants
Paru dans la revue Santé mentale, n° 209, juin 2016, pp. 14-19.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Témoignage, Soin
Dans la maladie psychique, le processus de rétablissement vise à permettre à la personne malade de devenir acteur de sa vie, en tenant compte de ses valeurs et de ses ressources. Dans cet accompagnement, la relation de confiance est indispensable en particulier pour échanger et ajuster les interventions au projet de la personne. Un patient et une infirmière témoignent ici chacun de leur place de l'importance de la confiance dans le parcours.
Qu'est-ce-qui définit le soin en psychiatrie ? Comment le soignant doit-il accueillir le patient ? La schizophrénie le confronte à "l'inquiétante étrangeté" liée à la pathologie. L'auteur aborde les différentes dimensions de la relation humaine, au cœur du soin, dans le contexte si particulier de la psychiatrie et des soins contraints.
Paru dans la revue Doc'AMP, n° 35, novembre-décembre 2015, pp. 10-11.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Trouble du comportement, Accompagnement, Schizophrénie, Anxiété, Famille, Soin, Écoute, Formation, PSYCHOSE MANIACODEPRESSIVE, Santé mentale, Aide médico-psychologique, Auxiliaire de vie sociale, UNAFAM (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques)
Longtemps reléguées et mal perçues, les personnes souffrant de troubles psychiques sont restées à la charge de leur famille, confinées entre isolement et déni, dans une société qui peinait à déculpabiliser famille et malade. Les institutions proposaient une alternative de prise en charge mais rarement un projet de vie. Heureusement, ce tableau très sombre a bien évolué depuis vingt-cinq ans. Lorsque la stabilisation des malades est possible, leur place dans la société peut être restaurée et leur parcours accompagné.