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Temporalité psychique et traitement de l’affect dans un cas de schizophrénie

Article de Valentine Feugas, Catherine Azoulay

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 361-370.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, Schizophrénie, Temps, Durée, Mélancolie, Rorschach (Test de)

En France, les politiques de santé publique en psychiatrie visent à l’inclusion sociale et à la mise en place de projet pour les patients souffrant de troubles psychotiques. La possibilité de s’inscrire dans des projets dépend de la capacité à investir de la temporalité psychique. Elle suppose d’investir le temps chronométrique qui doit pouvoir se lier à une représentation subjective et affectée du temps. Néanmoins, chez les patients psychotiques, les capacités de liaison apparaissent particulièrement mises à mal par les processus de déliaison. Ainsi, nous nous interrogeons sur la nature de l’investissement du temps chez ces patients. Nous proposons en premier lieu un aperçu de la littérature psychanalytique et psychiatrique sur le concept de temporalité psychique. La littérature montre que si certains patients inhibés ont une représentation figée du temps, d’autres patients investissent une représentation confuse ou désorganisée de la temporalité. Afin d’illustrer nos propos nous avons souhaité étudier l’investissement de la temporalité dans le protocole de Rorschach et de TAT d’Élise, une patiente schizophrène. Chez cette patiente, l’utilisation des processus primaires semble lui permettre d’investir une temporalité dynamique et vivante. D’une part, ils organisent une rythmicité entre l’organisation et la désorganisation de la pensée. D’autre part, ils lui permettent une alternance entre un passé lié à des affects mélancoliques et un futur marqué par les mouvements maniaques. Enfin les processus primaires semblent avoir permis l’inscription en souvenir d’une idée délirante.

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Pop & psy : comment la pop culture nous aide à comprendre les troubles psychiques

Livre de Jean Victor Blanc, édité par Plon, publié en 2022.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Culture, Média, Trouble bipolaire, État dépressif, Dépression post-partum, Thérapie, Manie, Schizophrénie, Trouble du comportement alimentaire, État limite, Addiction, Traumatisme, Guerre, Suicide, Contrainte, Psychiatrie, Injonction thérapeutique

Dans ce véritable manuel pop de la psychiatrie moderne (et vice versa), le Docteur Jean-Michel Blanc éclaire d'un jour nouveau les principales pathologies et évoque la santé mentale d'une manière plus positive et plus conforme à son quotidien de médecin. Lorsque les stars et les séries nous aident à comprendre les troubles psychiques... La représentation des troubles mentaux est généralement erronée et paradoxale.
D'un côté, ils exercent une fascination, des tabloïds aux nombreuses oeuvres mettant en scène des troubles psychiques ; de l'autre, ils font peur, et leurs approches artistiques, souvent terrifiantes, sont prises pour argent comptant. Fréquemment abordée, la maladie mentale reste pourtant mal comprise. Se rase-t-on forcément la tête comme Britney Spears lorsqu'on est bipolaire ? La schizophrénie ressemble-t-elle à un dédoublement de la personnalité façon Black Swan ? Une série Netflix peut-elle déclencher des suicides ? Si je prends des antidépresseurs, vais-je me retrouver dans Requiem for a Dream ? Répondre à ces questions en mixant culture pop et psychiatrie, tel est le pari du Dr Jean-Victor Blanc dans ce livre à la fois sérieux, scientifique et divertissant.
Ainsi souhaite-t-il rendre sa discipline, encore méconnue, accessible au grand public afin de diminuer la stigmatisation dont les personnes touchées par les troubles psychiques sont victimes.

Quel accueil pour les familles ?

Article de Marie Christine Cabié, Dominique Januel, Andrianisaina Schenin King, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 241, octobre 2019, pp. 23-81.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Santé mentale, Famille, Partenariat, Équipe soignante, Hospitalisation, Fratrie, Schizophrénie, Parents, Accueil, Entretien, Approche systémique, Thérapie familiale, Aidant familial, Hospitalisation d'office, Généalogie

Alors qu'au quotidien, l'essentiel de l'accompagnement des personnes souffrant de troubles psychiques est assuré par la famille, les proches se sentent encore trop souvent rejetés, mal informés, voire culpabilisés. Dans ces conditions, comment peuvent-ils soutenir la personne malade ? Témoins de l'itinéraire et du positionnement complexe des aidants, qui absorbent la maladie aigüe puis deviennent acteurs du rétablissement, des soignants tentent de les écouter, de leur transmettre des savoirs et de consolider leurs ressources.

L'évolution à long terme d'un cas de psychose infantile. Plaidoyer pour la réhabilitation du terme de "psychose"

Article de Hélène Lazaratou, Aggeliki Mouselimi, Nafsika Tsipa, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 1, janvier-juin 2019, pp. 19-35.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Oralité, Psychose infantile, Nosographie, Schizophrénie, Autisme, Évolution, Approche clinique, Boulimie, Diagnostic

Dans ce travail, les auteurs présentent le cas clinique de Mme M., patiente reçue pour la première fois à l’âge de 7 ans, suivie en psychothérapie pendant deux ans et revue à l’âge de 30 ans. Pour l’étude de ce cas, le travail s’est centré sur deux axes. Le premier axe est psychodynamique. Il permet de faire une lecture des troubles en appui sur la notion d’ « oralité » qui s’est déployée tout au long de la vie de la patiente et ceci en grande partie en lien avec la qualité de la relation à l’objet maternel. Le deuxième axe est nosographique. On discute ici l’utilité du concept de « psychose infantile », terme rencontré uniquement dans la nosographie française. Dans les travaux anglo-saxons, le terme « troubles du spectre autistique » regroupe tous les tableaux cliniques graves de l’enfance. L’évolution de Mme M. vers la schizophrénie prouve la nécessité du diagnostic différentiel entre les deux concepts cliniques qui correspondent à des fonctionnements psychiques très différents.

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La plainte somatique en psychiatrie

Article de Didier Bourgeois, Nabil Hallouche, Magali Coldefy, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 238, mai 2019, pp. 25-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Psychiatrie, Espérance de vie, Maladie, Morbidité, Mortalité, Santé, Santé mentale, Accès aux soins, Suivi médical, Autisme, Souffrance, Schizophrénie, Comportement alimentaire, Obésité

L'espérance de vie de personnes souffrant de troubles psychiques sévères est en moyenne écourtée de 15 à 20 ans et leur taux de mortalité est 3 à 5 fois supérieur à celui de la population générale. La majorité de ces décès est imputable à des causes somatiques. En effet, pour des raisons multiples, l'accès aux soins somatiques est réduit et la prévention médiocre. Face à ce constat, la plainte somatique doit toujours interpeller les soignants en psychiatrie. A l'heure ou le parcours du patient s'inscrit comme ligne directrice de l'organisation des soins, le travail en réseau s'impose !

Schizophrénie et cannabis

Article de Amine Benyamina, Marianne Hermand, Oussama Kebir, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 237, avril 2019, pp. 23-83.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Cannabis, Addiction, Sevrage, Travail d'équipe, Traitement médical, Approche cognitive, Adolescent, Cerveau, Hospitalisation, Groupe de parole, Équipe soignante, Représentation sociale, Émotion, Motivation, Thérapie, Méthode

Plus d'un quart des patients souffrant de schizophrénie présentent un abus/dépendance au cannabis. Leur parcours de soins est alors marqué davantage par l'instabilité, le recours fréquent aux urgences, la violence, la désinsertion sociale et les problèmes médico-légaux. L'approche intégrée, caractérisée par la prise en charge simultanée des troubles psychotiques et addictifs, reste la plus efficace, mais elle est peu proposée par manque de moyens. Face à ces troubles concomitants comment malgré tout engager des soins cohérents ?

Les envahisseurs. Irruption des psychoses infantiles en hôpital de jour pour adultes

Article de Martine Girard, Françoise Gouzvinski

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 18-25.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Psychose infantile, TED, Autisme, Hôpital de jour, Espace, Psychose

L’auteur aborde la dimension psychopathologique des psychoses infantiles (TED, F84) depuis le dispositif d’un hôpital de jour pour adultes à partir de 16 ans, accueillant principalement des schizophrènes. Après un détour historique et terminologique autour de l’autisme et de l’autoérotisme, l’auteur revient sur la clinique d’un envahissement massif de l’espace-temps institutionnel et de débordements physiques inépuisables ainsi que sur les modalités de leur traitement. Pour conclure sur les confins cliniques entre psychose infantile et psychose de l’adulte.

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La schizophrénie

Article de Marc Olano

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 312, mars 2019, pp. 18-23.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie

La psychothérapie psychanalytique des psychoses

Livre de Christophe Chaperot, édité par Campagne première, publié en 2019.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, Psychothérapie, Psychothérapie institutionnelle, Schizophrénie, Transfert, Contre-transfert, Analyse critique, Oury (Jean), Benedetti (Gaetano)

« Vous, Mademoiselle, dites-nous ce que vous en pensez, vous qui avez raté votre devoir. » Aucune forteresse ne résiste à cela. Blême, frissonnante, l'expression fissurée par la déflagration, l'estomac enfoncé, l'espérance perdue, elle se faisait violence avec un héroïsme en tous points admirable pour ne pas fondre en larmes ou sombrer sous la table.

Lorsque vieillissent les schizophrènes

Article de Georges Jovelet, Nadine Bazin, Cheve Elfie, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 232, novembre 2018, pp. 25-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Vieillissement, Psychose, Handicap psychique, Approche clinique, Classification, Prise en charge, EHPAD, Cohabitation, Dépendance, Maladie chronique, Personne âgée, Délire, Ergothérapie, Psychotrope

Dans la psychose, l'âge amène des modifications de l'expression clinique, tout en conservant le "noyau dur" des pathologies. Alors que, dès 60 ans, la plupart des psychotiques vieillissants sont orientés en Ehpad, quels sont leurs besoins spécifiques ? Comment faire cohabiter ces "jeunes" patients avec des résidents de plus de 85 ans, très dépendants physiquement et psychiquement ? Quels partenariats les équipes de psychiatrie peuvent-elles mettre en place avec les Ehpad ? Souvent oubliés des politiques publiques, ces patients bénéficient encore trop rarement de prises en charge cohérentes et adaptées.