Documentation sociale

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L'impact des différentes formes de déni de grossesse sur le devenir de l'enfant : une revue de littérature

Article de Juliette Gounelle, Andrea Soubelet

Paru dans la revue Devenir, vol. 35, n° 3, 2023/3, pp. 181-208.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Grossesse, Déni, Naissance, Périnatalité, Psychologie du développement

L’objectif de cette revue systématique est de déterminer les conséquences d’un déni de grossesse sur la naissance, le début de la vie, et le développement de l’enfant. Dans l’ensemble des cohortes étudiées, un nombre important de nouveaux nés ont subi des complications périnatales, en particulier de la prématurité et des retards de croissance. On observe des taux de placement et d’abandon élevés, ainsi que des pathologies médicales chroniques et des retards de langage, dont les causes sont difficiles à distinguer de celles de la prématurité. Le déni de grossesse pourrait être un facteur de risque de troubles du développement de l’enfant. Cependant, il y a toujours un manque de recherches longitudinales centrées sur l’enfant né après déni de grossesse.

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Le protocole "premier sourire" : une étude pilote d'exploration des étapes du développement intersubjectif dans les 1000 premiers jours

Article de Michèle Battista, Mayli Durant, Marjorie Jacob, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 35, n° 3, 2023/3, pp. 209-222.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Communication non-verbale, Lien social, Relation enfant-parents, Psychologie du développement

Les études récentes sur le développement ont montré l’importance des capacités précoces de communication sociales du nouveau-né humain, et leur caractère fonctionnel dès la naissance. La capacité de participer activement au dialogue social est la principale des nombreuses compétences du bébé qui attendent d’être mises en œuvre au sein des interactions précoces avec les parents. Cependant la mise en jeu au meilleur niveau, et le démarrage subséquent du développement intersubjectif peuvent être gênés par des causes liées aux parents, dépression post natale en particulier, ou liées au bébé, prématurité et ou retard de croissance.
Le but de cette étude pilote est de confirmer l’âge de début du premier sourire social, de donner une évaluation du taux de plaisir partagé, à 2 et 3 mois postpartum, à comparer avec ceux de la littérature et de confirmer les corrélations entre Plaisir partagé, retrait relationnel évalué avec l’échelle M-ADBB, et le poids de naissance et l’âge gestationnel, ainsi qu’avec l’évaluation du tempérament du bébé par l’échelle IBQ, dans sa validation en français, et enfin avec le sexe. Un second objectif est de tester la faisabilité en routine de la proposition à faire aux parents de participer à une situation de face à face avec leur bébé, pendant 5 minutes pour chaque parent, enregistrée en vidéo, qui permet de faciliter les échanges positifs en face à face. Cette étude prépare une recherche longitudinale plus large sur le développement intersubjectif et ses troubles, reprenant les prémices de la recherche PREAUT de dépistage précoce de l’autisme, avec la recherche d’algorithmes de cotations du plaisir partagé et du retrait relationnel, dans la perspective de mettre au point des applications permettant aux professionnels de coter en routine des éléments importants du développement intersubjectif premier sourire social, plaisir Partagé, comportement de retrait relationnel du bébé, capacité d’accordage affectif, et prédictivité de ces éléments sur le devenir ultérieur en termes de troubles du neurodéveloppement. Le but final de l’étude étant de montrer les effets préventifs de la guidance interactive développementale précoce, entre 1 et 3 mois, centrée sur l’augmentation du plaisir partagé sur le développement intersubjectif, le développement psychomoteur et le développement cognitif.

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Inclusion des tout-petits en situation de handicap dans les crèches

Article de Stéphanie Pinel Jacquemin, Flora Koliouli, Alice Moscaritolo, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 1, 2020, pp. 5-19.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Handicap, Crèche, Famille, Parents, Inclusion

Dans une perspective d’inclusion des enfants en situation de handicap, la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 prévoit le droit d’inscrire tout enfant en situation de handicap dans l’école la plus proche de son domicile, mais elle omet l’accueil et le développement des tout-petits de moins de trois ans. Nous proposons ici une synthèse des écrits scientifiques récents, allant de 2007 à 2018, portant sur l’intérêt de l’accueil dans les structures de la petite enfance pour les parents ayant un enfant en situation de handicap. Nous aborderons aussi les limites, les freins et les facilitateurs repérés dans ces travaux.

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Le "doudou" à la crèche : pratiques et représentations

Article de Lou Morfaux, Jaqueline Wendland

Paru dans la revue Devenir, vol. 31, n° 4, 2019, pp. 311-337.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Objet transitionnel, Crèche, Professionnel de l'enfance, Observation

En France, les objets auxquels les enfants s’attachent connus sous le nom de « doudous » sont largement utilisés aussi bien dans le cadre familial que dans les lieux d’accueil du jeune enfant. La présente étude a eu pour but d’étudier les pratiques et les représentations entourant le « doudou » dans les crèches. La population était constituée de 20 enfants âgés de 15 à 42 mois et de 9 auxiliaires de puériculture.
L’utilisation du « doudou » par les enfants a été analysée grâce à une grille d’observation, alors que les professionnelles ont répondu à un entretien sur leurs pratiques et représentations concernant le « doudou ». Les entretiens et l’observation des pratiques montrent que son utilisation varie en fonction des contextes et des moments de la journée. Les données contribuent à réfléchir à la place accordée aujourd’hui au « doudou » au sein des crèches.

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Bilinguisme chez le jeune enfant : du développement précoce aux enjeux cliniques et sociaux

Article de Jaqueline Wendland, Gaid Evenou, Ranka Bijeljac Babic, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 30, n° 1, 2018, pp. 5-84.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Bilinguisme, Jeune enfant, Acquisition du langage, Classe sociale, Communication, Psychologie du développement, Réussite scolaire

De nos jours, de très nombreux enfants grandissent en contact quotidien avec plusieurs langues. Le bilinguisme, comme le multiculturalisme, est une question des plus actuelles. Même pour des enfants élevés dans des pays officiellement monolingues, le contact fréquent avec d’autres cultures et d’autres langues se généralise. Comme le souligne Nathalie Auger, professeure en sciences du langage à l’université...

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Etude pilote sur les facteurs de risque de survenue d'un retrait relationnel précoce chez les enfants de mères admises en UMB et présentant de graves troubles psychiatriques, et les liens avec le développement psychologique ultérieur

Article de Laurie Tonnadre, Antoine Guedeney, Hélène Verdoux, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 255-265.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-mère, Séparation, Psychologie du développement

Introduction. La pathologie mentale maternelle peut potentiellement perturber les interactions précoces entre une mère et son bébé. Le « retrait relationnel précoce » (RRP) est considéré comme un signal d’alarme de la souffrance psychique du nourrisson. A ce jour, aucune étude n’a exploré le retrait relationnel précoce chez les nourrissons hospitalisés conjointement avec leur mère en unité mère-enfant (UME). Les objectifs de notre étude sont d’explorer dans une population d’enfants hospitalisés conjointement avec leur mère dans l’année suivant leur naissance : 1) les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels associés au RRP et 2) les liens entre RRP et mode de garde, scolarité et soins psychiques entre 2 et 5 ans.

Méthodes. Trente-quatre mères et leurs enfants, ayant bénéficié durant leur prise en charge d’un enregistrement vidéo standardisé des interactions mère-enfant, ont été inclus dans l’étude. Le RRP a été évalué à partir de cas enregistrements avec l’échelle ADBB (alarme détresse bébé). Les associations entre RRP et les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels puis entre le mode de garde, le suivi de soins psychiques et le type de scolarité de l’enfant entre 2 et 5 ans ont été explorées par des analyses univariées.

Résultats. Dans notre population, la prévalence du RRP était de 35 %. L’existence d’antécédents psychiatriques maternels tendait à être associée avec le RRP. Les enfants ayant présenté un RPP lors de la prise en charge initiale étaient significativement plus souvent suivis sur le plan psychologique entre 2 et 5 ans que les enfants qui ne présentaient pas de retrait.
Conclusion. Le RRP apparaît comme un indicateur potentiellement sensible de la santé mentale du « tout-petit ». Sa présence peut être considérée comme un marqueur de la nécessité de mettre en place un suivi développemental régulier.

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La dépression postnatale, un diagnostic spécifique ? Analyse des causes perçues par les mères en dépression postnatale et non postnatales : perspective qualitative

Article de Stéphanie Goron, Gilles Dupuis, Catherine Des Rivières Pigeon, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 267-291.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Petite enfance-Périnatalité, Dépression post-partum, Étiologie, Recherche

Cette étude s’intéresse à la controverse entourant les causes de la dépression post-partum (DPP). Bien que l’on pense implicitement que la naissance joue un rôle déclencheur dans la DPP, cette hypothèse n’est pas solidement soutenue. Afin d’explorer davantage cette problématique, une analyse qualitative des causes de la dépression telles que perçues par les mères en DPP (n = 20) et en dépression non postnatale (DNP : n = 10) est réalisée. Les résultats n’appuient pas l’hypothèse d’une étiologie liée directement à la naissance dans le développement de la DPP. La DPP et la DNP seraient déclenchées par des facteurs similaires.

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La supervision individuelle des intervenants à domicile dans le programme CAPEDP de prévention en périnatalité : le point de vue des intervenantes supervisées sur les recommandations de bonnes pratiques de leurs superviseurs

Article de Bertrand Welniarz, Thomas Saïas, Emmanuelle Excoffon, et al.

Paru dans la revue Devenir, n° 2, vol. 28, avril-juin 2016, pp. 73-90.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Supervision, Intervention à domicile, Prévention, Périnatalité, Projet de recherche