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« Regarde-moi Maman » : une médiation mère-enfant dans le cadre d’un dispositif de soins en pédopsychiatrie

Article de Anaïs Païva, Emilie Kraft

Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 88-95.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Attachement, Séparation, Relation enfant-mère, État dépressif, Médiation, Psychiatrie infantile, Psychomotricien, Psychologue, Soutien à la parentalité

La vignette clinique présentée met en lumière la complémentarité du binôme psychologue-psychomotricienne dans le cadre d’un accompagnement de soin entre une mère et son enfant. Nous avons été les témoins au fil des mois d’une relation mère-enfant souvent à contresens, parasitée par un quotidien lourd à gérer. L’éventail des médiations proposées par les professionnelles a permis à Gabriel, 9 ans, de faire la démonstration de son profond désir d’être regardé par sa mère, son premier objet d’amour. « Maman, que dois-je faire pour que tu me regardes ? »

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Naissance abîmée : entre mise au monde et mise à mort

Article de Delphine Bonnichon

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 137-152.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Fantasme, Maladie, Enfant malade, Soin, Équipe soignante, Séparation, Relation enfant-parents, Enfant handicapé, Perte, Relation enfant-mère

L’article interroge les résonances interfantasmatiques dans le lien mère-enfant induites par une maladie incurable chez le bébé et leur infiltration dans le lien famille-soignants. Dans le cadre d’une recherche clinique, l’auteur retrace les étapes traversées avec une mère dont l’enfant est malade. Les soins butent sur une pré-ambivalence favorisant une prégnance des fantasmes sadiques et meurtriers dans le lien primaire. Ces affects et fantasmes se retrouvent du côté des soignants, colorant le lien aux familles accompagnées. Identifier ces enjeux intersubjectifs, comprendre ce que sollicitent la maladie de l’enfant et les soins engagés semble indispensable pour s’ajuster aux besoins de l’enfant, du groupe-famille et du groupe soignant dans leurs intrications.

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Etude pilote sur les facteurs de risque de survenue d'un retrait relationnel précoce chez les enfants de mères admises en UMB et présentant de graves troubles psychiatriques, et les liens avec le développement psychologique ultérieur

Article de Laurie Tonnadre, Antoine Guedeney, Hélène Verdoux, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 255-265.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-mère, Séparation, Psychologie du développement

Introduction. La pathologie mentale maternelle peut potentiellement perturber les interactions précoces entre une mère et son bébé. Le « retrait relationnel précoce » (RRP) est considéré comme un signal d’alarme de la souffrance psychique du nourrisson. A ce jour, aucune étude n’a exploré le retrait relationnel précoce chez les nourrissons hospitalisés conjointement avec leur mère en unité mère-enfant (UME). Les objectifs de notre étude sont d’explorer dans une population d’enfants hospitalisés conjointement avec leur mère dans l’année suivant leur naissance : 1) les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels associés au RRP et 2) les liens entre RRP et mode de garde, scolarité et soins psychiques entre 2 et 5 ans.

Méthodes. Trente-quatre mères et leurs enfants, ayant bénéficié durant leur prise en charge d’un enregistrement vidéo standardisé des interactions mère-enfant, ont été inclus dans l’étude. Le RRP a été évalué à partir de cas enregistrements avec l’échelle ADBB (alarme détresse bébé). Les associations entre RRP et les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels puis entre le mode de garde, le suivi de soins psychiques et le type de scolarité de l’enfant entre 2 et 5 ans ont été explorées par des analyses univariées.

Résultats. Dans notre population, la prévalence du RRP était de 35 %. L’existence d’antécédents psychiatriques maternels tendait à être associée avec le RRP. Les enfants ayant présenté un RPP lors de la prise en charge initiale étaient significativement plus souvent suivis sur le plan psychologique entre 2 et 5 ans que les enfants qui ne présentaient pas de retrait.
Conclusion. Le RRP apparaît comme un indicateur potentiellement sensible de la santé mentale du « tout-petit ». Sa présence peut être considérée comme un marqueur de la nécessité de mettre en place un suivi développemental régulier.

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Une activité professionnelle plurielle

Article de Emilie Courtois

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 311, novembre 2017, pp. 11-29.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Puériculture, Puéricultrice, PMI, Accompagnement, Adaptation, Prévention, Soutien à la parentalité, Consultation, Mobilité géographique, Dossier médical, Informatisation, Déontologie, Partage d'informations, Périnatalité, Coordination, Écoute, Permanence d'accueil, Observation, Prison, Mère, Détention, Séparation, Relation enfant-mère

En 70 ans d'existence, la profession de puéricultrice a su se renouveler, se développer, s'ajuster, pour toujours répondre au plus près aux besoins de l'enfant et de sa famille. Cette constante évolution a été illustrée lors de l'édition 2017 des Journées nationales d'études des puéricultrices par des expériences multiples et variées : en centre de détention, avec la mise en place d'un dossier électronique en centre de protection maternelle et infantile, avec un bus itinérant pour aller à la rencontre des familles, et enfin la gestion d'un espace d'accueil afin d'accompagner la parentalité dès l'inscription en maternité. Dans un contexte social évolutif, les puéricultrices ont adapté leurs activités sans se cantonner à un programme de formation qui date de plus de 34 ans.