Livre de Jean Pierre Rosenczveig, édité par Ed. du Seuil, publié en 2018.
Mots clés : Justice-Délinquance, Droits de l'enfant, Justice des mineurs, Juge des enfants, Témoignage
Un rapport sexuel entre un adulte et une enfant de 13 ans est-il un viol ? Quelle attitude adoptons-nous vis-à-vis de la violence quexercent les enfants comme de celle quils subissent ? Leur emprisonnement est-il justifié ou est-il une erreur ? Comment comprendre notre comportement face aux enfants de migrants ? Mais aussi, faut-il légaliser la GPA ? Comment sy retrouver dans la grande mutation des filiations ?
Jean-Pierre Rosenczveig a vu passer des milliers de mineurs dans son cabinet de juge des enfants. Pionnier, notamment au sein du Syndicat de la magistrature, il a milité sans relâche pour que leur parole soit enfin entendue devant les tribunaux. Avec eux, il a dû faire face à ces mille questions auxquelles notre société peine à répondre.
Autant dhistoires individuelles, édifiantes ou savoureuses, qui posent des questions sociétales essentielles, et que son expérience et sa réflexion permettent daborder avec intelligence et humanité. « Si la justice et le droit, prévient-il, sont capables dêtre les leviers de changement de la société, il est temps quils jouent leur rôle à nouveau aujourdhui. »
Jean-Pierre Rosenczveig est une figure politique et médiatique de la justice des enfants. Auteur de nombreux ouvrages, il a présidé pendant vingt-deux ans le tribunal pour enfants de Bobigny.
Article de Nathalie Bougeard, Jean Pierre Rosenczveig
Paru dans la revue Lien social, n° 1202, 2 au 16 mars 2017, pp. 24-31.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Justice-Délinquance, AEMO, Juge des enfants, Éducateur spécialisé, Avocat, Relation famille-institution, Rapport
Fermement attachés à l’ordonnance du 2 février 1945 qui crée au sein du tribunal de grande instance une juridiction dédiée aux mineurs, les juges des enfants et les travailleurs sociaux collaborent en bonne intelligence. Et bon an mal an, s’adaptent aux contraintes des uns et des autres, essentiellement dues à l’insuffisance criante de moyens.