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Jeunesses de rue : représentations, pratiques et réactions sociales

Livre de Manuel Boucher, édité par l'Harmattan, publié en 2016.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Territoire-Logement, Rue, Jeune, Socialisation, SDF, Représentation sociale, Bande, Violence, Média, Errance, Culture urbaine, Toxicomanie, Délinquance juvénile, PJJ, Médiateur, Incivilité, Lille, Brésil, Corse

Dans un contexte politico-médiatique craintif à l'encontre des jeunesses de rue et des jeunesses populaires mais aussi de suspicion d'inefficacité des institutions et des acteurs sociaux vis-à-vis des pratiques juvéniles exprimées dans l'espace public, notamment les regroupements de jeunes, cet ouvrage confronte ces représentations à la réalité des pratiques culturelles, sociales et politiques des jeunes, des acteurs et des institutions chargés de développer leurs pratiques, de les accompagner, de les encadrer, voire de les réprimer au sein de différents espaces de socialisation.A partir de travaux de recherche en sciences sociales, d'une part, sur les socialisations et sociabilités juvéniles dans la rue associées à des pratiques spécifiques (artistiques, musicales, sportives, sexuelles, addictives, délinquantes, politiques, religieuses, etc.) et d'autre part, sur les interventions (sociales, humaines, techniques) mises en oeuvre par les acteurs de la socialisation du risque avec les jeunes présents dans la rue (éducateurs, animateurs, médiateurs, policiers, militants, agents de sécurité...), cet ouvrage interroge la coproduction des logiques d'action à l'oeuvre du côté des jeunesses de rue et des acteurs de la complexification du contrôle social (assistance, éducation, ethnicisation, intégration, répression, surveillance, médiation, etc.).Cet ouvrage comporte trois parties articulées entre elles. La première partie s'intéresse aux représentations dont les jeunesses de rue sont l'objet ; la seconde partie décrit des actions et pratiques concrètes de ces jeunes tandis que la troisième partie interroge les réactions sociales que ces pratiques suscitent. Sommaire : REPRESENTATIONS Histoire d'un changement de regard sur les mineurs vagabonds en France (fin XIXe siècle - 1935) La jeunesse de rue : quelles représentations littéraires contemporaines ? Vers un autre regard sur le positionnement urbain de jeunes de quartiers défavorisés PRATIQUES "Se poser" en ville : pratiques, usages et ancrages de jeunes errants à Lille Le rap des "detentos de rua", une ethnographie d'une jeunesse de rue à Fortaleza (Brésil) Culture de rue et culture de la drogue, vers une "communauté du nous" : l'exemple du rap REACTIONS Jeunes dans la rue, jeunes de la rue Le pouvoir d'agir des jeunes stigmatisés à l'épreuve des politiques publiques Accompagner la désistance des mineurs délinquants : représentations et pratiques des éducateurs de la Protection Judiciaire de la Jeunesse

Quelle action psycho-éducative contre la radicalisation violente chez des jeunes judiciarisés ?

Article de Fabienne Glowacz, Dominique Hélin, Seyfi Kumlu

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 108-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Intégrisme, Violence, Jeune, Protection de l'enfance, Identité, Prise en charge, Estime de soi

La radicalisation violente des jeunes est un phénomène complexe et multifac-
toriel. Il peut être décodé à partir des sentiments de frustration sociale, d’injustice, de discrimination, affaiblissant la croyance en une réponse possible et juste par la société. Les groupes radicaux peuvent alors apparaître, pour les jeunes les plus vulnérables et à l’identité diffuse, comme une structure répondant à leurs besoins, notamment par le sentiment d’appartenance à une cause commune et à la recherche de sens par le combat djihadiste. Lorsque la justice prend des mesures de placement en institution pour les mineurs radicalisés, au-delà des questions portant sur l’intérêt et les risques d’intégrer ces jeunes dans les structures existantes, la nature même des interventions psycho-éducatives se doit d’être pensée.
La déspécialisation de l’intervention est une première étape du contexte de protection et de prévention, permettant d’éviter l’écueil d’une stigmatisation et de victimisations secondaires. La prise en charge de ces jeunes doit se construire en ciblant les besoins des mineurs qui ont préalablement motivé leur engagement dans une radicalisation violente. Recherche de sens, de sécurité, de cohérence, de reconnaissance, de maîtrise de soi, se mutent en objectifs pour les actions psycho-éducatives lors du placement. Outre la dimension contenante et structurante du placement, la nature et les logiques suivies des actions proposées, la consistance de l’équipe éducative pluridisciplinaire et multiculturelle, offrent aux jeunes l’opportunité de nouvelles identifications et de liens en faveur d’un désengagement des processus de radicalisation.

Une stratégie de prévention de la radicalisation violente des jeunes

Article de Katrin Euer, Anke Van Vossole, Anne Groenen, et al.

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 89-107.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Prévention, Intégrisme, Violence, Jeune, Risque, Formation, Formateur

Dans cet article, nous commentons les résultats d’une enquête menée dans le
cadre du projet Stresaviora. Ce projet a été mis en œuvre pour offrir un coup de pouce à des jeunes vulnérables, de sorte qu’ils soient de taille à lutter contre la radicalisation violente. Il présente trois approches pertinentes, permettant d’observer la radicalisation depuis un point de vue renouvelé. De plus, il analyse des pratiques prometteuses évaluées (inter) nationalement pour empêcher la radicalisation. Enfin, le projet a permis de faire des recommandations concrètes qui ont contribué au développement des outils de résilience Bounce pour les jeunes, leur environnement social et les acteurs de terrain. Il ressort des résultats de cette enquête que la méthode doit être intégrale et intégrée et doit se concentrer sur l’approche positive des jeunes, dans laquelle les motivations positives qui jouent un rôle dans leur vie doivent être utilisées et augmentées.

Bandes juvéniles, cité ghetto et régulation des turbulences

Article de Manuel Boucher

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 20-26.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Groupe, Jeune, Quartier, Ghetto, Stigmatisation, Contrôle social, Bande, Police, Violence, Prévention de la délinquance

Dans un contexte craintif à l’égard de la jeunesse populaire et des « bandes juvéniles », cet article interroge la production de la régulation sociale des désordres dans les cités ségréguées d’un point de vue social et ethnique. En mobilisant les résultats d’une enquête sur les jeunes des quartiers populaires considérés comme « dangereux », ce texte souligne que c’est avant tout l’existence de logiques sécuritaires agressives produites par les forces de l’ordre et le redéploiement du contrôle social local opéré par une pluralité de promoteurs de morale qui sont en cause dans l’éclatement de phénomènes de violences.

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Jeunesse, violence et territoires au Brésil et en France

Article de Dominique Duprez, Hélène Chéronnet, Joana Vargas, et al.

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 15, printemps 2015.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Délinquance juvénile, Violence, Jeune, Criminalité, Adolescent, Territoire, Statistiques, Justice, Déviance, Responsabilité, Individu, Psychanalyse, Police, Légitime défense, Culture, Politique, Sécurité, Brésil, France

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