Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 7 sur un total de 7

Votre recherche : *

Enfants issus de la migration forcée : pour une optimisation de la prise en soins infirmière

Article de Muriel Guignard, Kristina Lazic, Melody Monod, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 348, juin-juillet 2021, pp. 31-36.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé-Santé publique, Enfant de migrant, Migration, Soin, Droit d'asile, Accès aux soins, Prise en charge, Réfugié, Développement cognitif, Hygiène, Acculturation, Identité culturelle, Bilinguisme, Alimentation, Santé mentale, Culture, Religion, Infirmier, Équipe pluridisciplinaire

Les impacts d’une migration forcée sur un enfant sont loin d’être anodins et nécessitent une prise en soins adaptée, systémique et collaborative, prenant en compte les obstacles pouvant entraver l’accès aux soins de ces jeunes migrants. Différentes pistes sont proposées à la pratique infirmière, afin d’optimiser la prise en charge de cette population spécifique.

La crise des réfugiés et le retour des camps en Europe au prisme de la question des environs

Article de Radoslav Gruev

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 122-135.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Crise, Migration, Accueil, Réfugié, Voisinage, Bulgarie, France

Avec la « crise des migrants » que l’Europe a connue depuis 2013, la question centrale des formes-camp comme institution de gestion des populations migrantes est réapparue sur l’avant-scène de l’espace public. Cet article propose d’explorer la question de l’accueil des réfugiés et migrants en Europe à travers l’angle de la « réaction des environs », c’est-à-dire des populations qui résident à côté de cette forme « éphémère » qu’est le camp (de réfugiés/ migrants). À cette fin, nous nous appuyons dans un premier temps sur l’exemple de la réaction des populations environnantes face l’installation des centres d’accueil de réfugiés en Bulgarie depuis 2013 et dans un second, nous évoquons la réaction des résidents d’un Foyer de travailleurs migrants dans l’est de la France, à côté duquel s’était installé un camp de migrants assez important. Deux réactions types sont particulièrement observées : la contestation ouverte d’un côté et le repli sur soi et l’invisibilisation face à la présence du camp et ses “habitants” de l’autre.

Accès à la version en ligne

La Belgique face à la crise migratoire : analyse critique de l’accueil

Article de Elsa Mescoli

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 95-106.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Crise, Migration, Réfugié, Accueil, Politique, Belgique

Le discours sur la « crise migratoire » apparu depuis 2015 décrit un double processus : d’une part, l’augmentation progressive du nombre de demandeurs d’asile cherchant refuge en Europe ; d’autre part, une crise de l’accueil questionnant les politiques de gestion de ces nouveaux migrants. Ce chapitre vise à interroger plus particulièrement ce deuxième aspect depuis l’expérience et le vécu des acteurs concernés. Sur base des résultats d’un projet de recherche mené en Belgique, il s’agira d’étudier à la fois les formes de mobilisation émergeant auprès de la société civile pour faire face aux effets de la « crise » et au défaut de prise en charge des institutions, et les actions et pratiques des migrants eux-mêmes dans ce contexte. L’analyse critique de ces matériaux permettra de démontrer la complexité des enjeux de l’accueil.

Accès à la version en ligne

Une politique de la frontière plus juste et plus humaine est-elle possible ?

Article de Nader Vahabi

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 43-58.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Crise, Statistiques, Mortalité, Réfugié, Méditerranée

En quoi le flux migratoire de 2015 constitue-t-il une crise ? Quelle place y occupe la Méditerranée et comment les pays du vieux continent réagissent-ils face à des personnes prêtes à prendre le risque de payer de leur vie le coût de leur déplacement ? Quelles sont la genèse et la généalogie de cette crise dans le temps et l’espace ? Comment les réfugiés parviennent-ils à établir leurs itinéraires et leurs trajectoires malgré le péril que ceux-ci peuvent parfois représenter ? L’idée centrale de cet article confirmerait un fait structurel qui touche l’Europe depuis des années 1980 alors que les instances communautaires, continuent de traiter les arrivants en Europe comme autant d’urgences successives avec un pouvoir discrétionnaire, ce qui met la vie des réfugiés en danger. Cette recherche se base sur une quarantaine d’entretiens semi-directifs ainsi que sur les données empiriques récoltées par d’autres chercheurs, associations ou organisations internationales.

Accès à la version en ligne

Migrants, réfugiés, exilés : résistances et créativités

Article de Dominique Lhuilier, Elise Pestre, Karen Akoka, Etienne Tassinet al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 25, printemps 2018, pp. 9-203.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Accompagnement, Conditions de vie, Conflit de loyauté, Exil, Expérience, Identité, Identité culturelle, Idéologie, Institution, Migration, Mineur isolé étranger, Mixité sociale, Politique sociale, Pratique professionnelle, Résilience, Sévice corporel, Souffrance, Stigmatisation, Traumatisme, Réfugié, Vulnérabilité

Les personnes en situation d’exil qui recherchent une terre d’asile font l’objet de nombreuses analyses depuis les années 1990, que ce soit dans le champ du droit, des politiques publiques, ou encore des sciences humaines et sociales. Ces approches soulignent les nombreux obstacles, liés aux conditions juridiques et sociales de l’étranger (adversité de la vie en précarité, adaptation à de nouveaux codes sociaux et culturels, etc.).
Or dans un contexte d’actualité brûlant où la thématique migratoire, avec les nau-frages et les campements « sauvages » inondent les images proposées par les médias, plus rares sont les travaux qui explorent les processus de résistance. Face aux empêchements d’accès aux ressources matérielles, aux droits, aux soins, à la formation, au travail, à l’école…, aux assignations politiques et sociales, à la désubjectivation, peu d’écrits cherchent à repérer comme à construire les conditions d’une possible préservation d’un pouvoir d’action dans ces situations de vie qui ne laissent qu’une étroite marge de manœuvre au sujet.
Dans ce numéro, nous portons l’accent sur les possibilités créatrices qui émanent des praxis et cliniques actuelles, sur les voies d’une résistance créative développée tant par la personne en exil que par ceux qui l’accompagnent.

- La double face de l’exil - Dominique Lhuilier et Élise Pestre
- Réfugiés ou migrants ? Les enjeux politiques d’une distinction juridique - Karen Akoka
- Condition migrante et existence humaine - Étienne Tassin
- Praxis inventives et subjectivantes dans les camps d’exilés - Goda Burksaityte et Élise Pestre
- La danse comme foyer d’asile. Circulation, corps et institution - Zornitza Zlatanova et Laure Wolmark
- Voix d’exils. Réplique à l’épreuve d’invisibilité - Alexandra Felder
- Devenir mère sans papiers. À propos d‘une pratique clinique en PMI - Christine Davoudian
- Un « bouquet de fleurs » dans la clinique transculturelle - Daria Rostirolla
- L’accompagnement : entre idéalisation, épuisement et créativité - Dominique Lhuillier
- Voies de « resubjectivation » chez les demandeurs d’asile victimes de torture - Gail Womersley et Laure Kloetzer
- Adversité et créativité dans le contexte de demande d’asile en Guyane française - Abdelhak Qribi et Sébastien Chapellon
- Accueil et protection des mineurs isolés étrangers : injonctions institutionnelles et paradoxes - Claire Rollet
- Traumatismes et secrets : les enjeux de la relation clinique avec les mineurs non accompagnés - Alexandre Sinanian et Florence Robin-Poupard
- Mobilisation citoyenne et interculturation : l’engagement d’étudiants auprès de réfugiés - Mathilde Vié, Julia de Freitas Girardi et Gesine Sturm

Accès à la version en ligne

Le choc culturel : révélateur des difficultés des travailleurs sociaux intervenant en milieu de migrants et réfugiés

Article de Margalit Cohen Emerique

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 3 & 4, décembre 2016, pp. 76-87.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Interculturel, Relation travailleur social-usager, Migration, Réfugié, Formation, Méthode de travail social

Cette contribution propose de rapporter deux situations de chocs culturels vécus par des travailleurs sociaux intervenants auprès de personnes migrantes ou réfugiées, ainsi que leur analyse à partir d’une grille de lecture. Celle-ci a été construite sur la base d’une expérience de formation à la communication interculturelle. Cette grille nous permet d’étudier les incidents concernant les dimensions culturelles de l’intervenant autant que celles de l’usager, toutes deux sont des fondamentaux à prendre en compte dans l’accomplissement de relations interculturelles harmonieuses.

Accès à la version en ligne

L'immigration en Bulgarie : entre ingénierie sociale, libre circulation et rétablissement des clôtures aux frontières

Article de Radoslav Gruev

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 42, 2016, pp. 79-91.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Migration, HISTORIQUE, Politique, Réfugié, Bulgarie

Le profil migratoire de la Bulgarie est en train de changer depuis quelques années. Une perspective socio-historique nous permet de suivre les tendances depuis le début du XXe siècle, en partant d’une période de préférence ethnique et de secours aux réfugiés, passant par une politique stricte de gestion étatique de toute forme de mobilité durant le régime communiste et en arrivant à une période contemporaine pluridimensionnelle. Dans les années 1990, la Bulgarie se transforme progressivement autour des mouvements migratoires, d’abord d’« un pays d’émigration » vers l’Occident, ensuite en devenant « un pays de transit » et se profilant actuellement comme un « pays d’immigration » en perspective. Cette tendance est reflétée par les politiques publiques adoptées dans le domaine depuis l’adhésion de la Bulgarie à l’Union européenne et reste très présente dans les débats quotidiens depuis la « crise des réfugiés syriens » de l’été 2013.

Accès à la version en ligne