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Article de Céline Villette, Sophie Bastiani, Johane Cédile, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 28-30.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Témoignage, Soin, Suivi médical, Aide soignant, Infirmier, EHPAD, Autonomie, Évaluation, Transmission, Prise en charge, Compétence, Parcours professionnel, Territoire, Hospitalisation, Admission, Dispositif
L’aide-soignante joue un rôle primordial au sein de l’équipe mobile de gériatrie. Elle a une activité très variée. Elle réalise des évaluations gériatriques, des toilettes évaluatives, transmet la culture gériatrique, maintient le lien ville-hôpital, intervient en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), réalise des entretiens téléphoniques post-urgence et des formations auprès des paramédicaux. Témoignage.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 160, mars-avril 2023, pp. 33-35.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Témoignage, Hôpital, Médecine libérale, Profession libérale, Profession, Rôle, Étude de cas, Conditions de travail, Prise en charge, Organisation du travail, Équipe soignante, Relation professionnelle, Guadeloupe
Si l’exercice de la gériatrie est désormais lieu commun en centre hospitalier universitaire, son exercice libéral est plus rare. En Guadeloupe, un service de médecine à orientation gériatrique fonctionnant en hôpital de semaine a été créé en polyclinique pour venir au soutien des patients et des médecins généralistes. Exemple d’exercice libéral de la médecine gériatrique, cette activité vient compléter l’offre de soin de la filière gériatrique.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 13-15.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Éthique, Épidémie, Accompagnement, Psychologue, Entretien, Approche clinique, Témoignage, Adaptation, Stimulation, État dépressif, Étude de cas, Suivi médical, Projet thérapeutique
Des changements ont accompagné le métier de psychologue en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes après la crise de la Covid-19. Les entretiens cliniques, l’aide au changement de perspective de vie, l’accompagnement des moments douloureux et du laisser-aller sont concernés. Des actions concrètes peuvent donner du sens au quotidien, au même titre que l’apport d’un outil de relaxation pour les résidents et les professionnels de l’établissement. Témoignage.
Article de Laurence Guerrier, Julien Le Guen, Catherine Lepain
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 155, mai-juin 2022, pp. 27-30.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Équipe soignante, Fin de vie, Hôpital, Mort, Observation, Personne âgée, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Prise en charge, Relation famille-institution, Rite, Soin, Soins corporels, Témoignage, Vieillissement
Le rapport à la mort a évolué. Les rites funéraires s’estompent tandis que les décès à l’hôpital sont de plus en plus fréquents. Cette évolution sociétale a amené l’hôpital et le personnel soignant à devoir s’adapter et s’organiser pour mieux accompagner les patients en fin de vie ainsi que leur entourage.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 155, mai-juin 2022, pp. 21-26.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Consultation, Diagnostic, Éducation à la santé, Équipe pluridisciplinaire, Équipe soignante, Étude de cas, Expertise, Incontinence, Infirmier, Personne âgée, Prise en charge, Soin, Témoignage, Vieillissement, Partenariat
Le maintien de la continence est un objectif de soin à ne pas négliger, notamment chez les patients âgés. Cette prise en charge peut s’effectuer au travers de la consultation infirmière de première ligne ou lors de la consultation de seconde ligne. L’intérêt principal en est de prévenir, de dépister ou de traiter un trouble vésico-sphinctérien pouvant entraîner chez la personne qui en souffre de l’inquiétude, de la honte et un isolement. L’infirmière experte en urodynamique mobilise ses compétences dans la mise en œuvre des actions de soins, notamment l’éducation aux autosoins.
Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 279-286.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Résidence autonomie, Témoignage, Autonomie, Famille, Épidémie, Vie quotidienne, Maintien à domicile
En mai 2019, Lisbeth emménage dans une résidence pour personnes âgées. L’idée de l’interroger pour le numéro spécial « Vieillir chez soi » de Gérontologie et société a germé dans l’esprit de sa fille, coordonnatrice du numéro, qui a noté quelques-unes des réflexions échangées pendant plus d’une année. Époque riche en événements ; certains plus ou moins attendus comme le vieillissement, d’autres beaucoup plus imprévisibles comme l’arrivée d’un virus. Peut-on se sentir chez soi en résidence service après 90 ans ? Une année et demie d’expérience permet de dégager quelques éléments importants. On perd une forme d’indépendance devenue impossible voire pesante chez soi, pour gagner une autre forme d’autonomie permise par un logement confortable et des services adaptés. Mais les pathologies de l’âge nous rattrapent, accentuées par le confinement lié au Covid-19
ERRANCE ET DOUBLE PEINE. Lorsque la mémoire flanche, les aînés pensent immédiatement et avec angoisse à la maladie d'Alzheimer. Pour les plus jeunes, cette maladie neurodégénérative n'est pas un sujet d'inquiétude, dans l'immédiat en tout cas. Réalité mal connue, elle touche pourtant plus de 55 000 personnes de moins de 65 ans, soit près de 6 % de la totalité des malades. Chez eux, les difficultés à trouver des mots ou les troubles du langage sont les premiers symptômes. Le réflexe consiste à attribuer ces troubles à un burn-out ou à une dépression. Souvent, le médecin généraliste renvoie vers un accompagnement psychologique. C'est seulement après une longue errance qu'un neurologue finit par poser le diagnostic... et un pronostic qui laissent place à la souffrance. C'est la double peine pour des personnes encore en activité professionnelle, ayant parfois des enfants en bas âge. Pour les proches, c'est une réelle mise à l'épreuve avec un quotidien totalement bouleversé.
APRES LE DIAGNOSTIC, LE DESERT ? En France, des efforts ont été engagés autour du pronostic précoce... Face à des manifestations cliniques atypiques et aux sévérités des troubles, une prise en charge spécifique doit être déployée. Vers qui se tourner ? Sachant que ce public est freiné par des barrières d'âge en Ehpad, en particulier quand le maintien à domicile devient impossible. Face à une pathologie qui progresse très vite, il est nécessaire d'être bien entouré à domicile comme en institution. En France, ce n'est qu'en 2015 que le premier établissement dédié a ouvert ses portes, à Cesson, en Seine-et-Marne. Il s'agit d'une structure portée par une association spécialisée dans le handicap. Pour cette pathologie qui touche un public jeune, les professionnels à la frontière entre le handicap et la gérontologie ne sont pas de trop pour faire face à la sévérité des symptômes. Face à l'inéquation entre cette forme de pathologie et un encadrement inadapté, les expérimentations se sont développées. Elles démontrent toute l'importance de l'accompagnement médico-social et non médicamenteux. (...)
QUAND UN MOT BLESSE. A l'heure où la société affiche un âgisme assumé et où les préjugés autour de la maladie d'Alzheimer ne sont plus à démontrer, certaines voix s'élèvent pour que les experts et professionnels de terrain changent de discours et cessent d'employer le terme de "démence" qui renvoie à la vieillesse et à la déchéance. Pour les malades jeunes, ce mot stigmatisant blesse. Ce n'est pas qu'une question de vocabulaire, mais de dignité pour les personnes atteintes de troubles cognitifs et leurs proches, qui veulent continuer à vivre le plus normalement possible, sans être montrés du doigt.