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L’attachement au temps de la COVID-19

Article de Blaise Pierrehumbert

Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 2, avril-juin 2022, pp. 255-279.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Attachement, Relation enfant-parents, Santé mentale, Stress, Émotion, Vulnérabilité, Lien social, Éthique, Confinement

La littérature scientifique a montré le rôle clé joué par les comportements d’attachement dans l’enfance et des représentations d’attachement à l’âge adulte pour reconnaître, traiter et réguler les émotions dans des situations stressantes. La pandémie COVID-19 due au virus SARS-CoV-2 a provoqué une importante détresse psychologique et a entraîné une crise de santé mentale dans le monde entier. Parmi les facteurs qui ont contribué à ces problèmes figurent les restrictions sanitaires, l’isolement social, les incertitudes liées à la pandémie, la perturbation de la façon dont les gens interagissent, travaillent, se divertissent ou encore la modification des routines familiales entre parents et enfants. Le présent article constitue une revue de la littérature concernant les publications entre le printemps 2020 et le printemps 2022. Plus de 80 articles, la plupart relatifs à des enquêtes scientifiques, ont été pris en compte. Ils confirment la pertinence de prendre en considération les comportements et les représentations d’attachement lorsqu’il s’agit des implications de cette pandémie ; ces données sont importantes en regard des questions de santé publique, notamment en vue de mieux gérer les menaces collectives du futur.

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Gestion des consommations, gestion de l’information : la régulation familiale de l’usage des psychotropes chez les jeunes

Article de Ludovic Gaussot, Nicolas Palierne

Paru dans la revue Agora, n° 84, 2020 [1], pp. 23-39.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Relation familiale, Relation enfant-parents, Accompagnement, Autonomie, Jeune, Vie privée, Consommation, Psychotrope, Non-dit, Mensonge

Cet article étudie les relations familiales autour de la gestion des sorties et des consommations de psychotropes des jeunes. Il s’agit de questionner l’articulation entre les sorties et les consommations juvéniles, l’information qui circule autour, le genre et le fonctionnement familial. Loin de la transparence totale souvent affichée, tout un jeu pragmatique et rhétorique prend place autour de la confiance et des divulgations sur les sorties et les consommations, qui structure autant les pratiques que les échanges sur les pratiques. L’autonomisation des adolescents confronte la confiance à un paradoxe : celui de normaliser le recours au secret, voire au mensonge, dans une relation prônant la transparence communicationnelle.

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Prise en charge en co-thérapie d'une dyade grand-mère/bébé dans un contexte de perte traumatique

Article de Laura Duprey, David Martinez, Flaviana Maroja Cox, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 2, juin-décembre 2019, pp. 241-255.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Homicide, Femme, Mère, Enfant, Mort, Psychothérapie, Nourrisson, Grands-parents, Violence conjugale

Nous nous proposons de décrire le suivi thérapeutique d’une enfant de 15 mois prise en charge dans notre service hospitalier à la suite du meurtre de sa mère par son père. L’accompagnement thérapeutique dans un contexte aussi dramatique (perte brutale des deux figures d’attachement, placement en urgence) soulève des problèmes spécifiques, notamment du fait de l’intensité de la charge émotionnelle et des effets de sidération induits par l’événement traumatique, aussi bien pour l’entourage de l’enfant que pour les thérapeutes eux-mêmes. Le cadre thérapeutique que nous présentons ici, tenant compte de ces spécificités, a permis un travail en direction de l’enfant, portant sur l’intégration de son vécu catastrophique de perte et de rupture. Mais il a également favorisé un travail plus indirect autour des interactions avec le caregiver, en l’occurrence la grand-mère paternelle, elle-même aux prises avec des processus traumatiques. Le processus thérapeutique qui s’est engagé avec la dyade a ainsi ouvert la voie à une possible narrativité.

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Le lieu des parents dans la thérapie infantile : patients, partenaires ou intrus ?

Article de Pascal Reuillard

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 368, juin 2019, pp. 68-71.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, Enfant, Parents

Quelle place le thérapeute peut-il réserver aux parents lorsqu’ils accompagnent leur enfant en thérapie ? Selon l’auteur, si cette question peut susciter quelques controverses, seules l’expérience et les connaissances du clinicien viendront le guider dans une dynamique thérapeutique à chaque fois singulière. Le cas de Tom viendra en étayage de ses réflexions.

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« C’est un accident ! On ne pouvait prévoir que cela arriverait »

Article de Florence Baruch

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 109-124.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Fécondation, Grossesse, Thérapie, Pulsion de mort, Génération, Secret, Entretien, Décision, Périnatalité, Psychanalyse

« C’est un accident ! » C’est à partir de cette phrase récurrente, entendue comme une apostrophe marquant le début d’entretiens individuels ou conjugaux à propos d’une grossesse impromptue, que l’auteur va questionner ce caractère dit imprévu de cette fécondation-là, à ce moment-là pour ce couple-là. Un temps d’arrêt, de sidération, comme si cette fécondation venait, dans une certaine temporalité, interroger les liens intersubjectifs tant pour chaque membre du couple que pour le couple lui-même. Les histoires familiales y sont convoquées et les alliances inconscientes remaniées ou tout du moins, elles affleurent dans le néo-groupe lors de ces rencontres. Ces entretiens aboutissent parfois à une demande de thérapie individuelle ou conjugale. Ces fécondations impromptues seraient-elles un symptôme venant visiter l’histoire du couple ?

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La famille : source de changement et lieu de partage des émotions

Article de Jan de Mol

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 363, décembre 2018-janvier 2019, pp. 58-63.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Famille, Émotion, Thérapie familiale, Jeune, État dépressif

Dans les pays occidentaux, le pourcentage de jeunes atteints de dépression ne cesse d’augmenter. Parmi les processus thérapeutiques possibles, cet article s’intéresse à ceux qui incluent la famille, tels que le « Partage social des émotions » ou la thérapie familiale narrative. On transforme ainsi ce qui est parfois perçu comme la source du problème en un élément de la solution.

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Fratries : une approche systémique

Article de Ivy Daure, Marion Bies, Frédéric Salaun

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 363, décembre 2018-janvier 2019, pp. 12-51.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Fratrie, Prise en charge, Approche systémique, Psychothérapie, Migration, Psychiatrie, Handicap, Placement, Maladie génétique

Certains systémiciens tels que Edith Tilmans-Ostyn et Muriel Meynckens-Fourez (1999) définissent la famille du point de vue de la fratrie, en indiquant qu’une famille est formée d’un couple avec au moins deux enfants ; dans le système couple avec un enfant, il manque des interactions importantes liées à la relation fraternelle, mais aussi entre les parents et les enfants, un parent et ses deux enfants, un enfant qui observe son parent ou ses parents faire parent avec un autre enfant, etc. Cette définition octroie à la fratrie une place très importante dans le système famille. Dans ce sens, nous devons comprendre l’importance de ces interactions pour la construction de notre personnalité, les modalités d’attachement et donc notre manière d’être en relation.

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C'est pas du jeu ! Quand des adolescents défient la logique de l'usage d'un serious game de simulation familiale

Article de Xanthie Vlachopoulou, Sylvain Missonnier

Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 41-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Médiation, Technologie numérique, Jeu vidéo, Identité, Soin, Outil, Thérapie, Famille, Psychiatrie, Hospitalisation, Conflit, Relation enfant-parents, Expérience

Aujourd'hui, l'immersion des adolescents dans la réalité virtuelle est devenue une composante essentielle de leur propre construction identitaire et de son déploiement au sein de l'univers familial et scolaire. Dans le meilleur des cas, l'avatar s'inscrit dans une zone ludique source de rêverie désirante et de tâtonnement créatif subjectivant. Dans les maisons de soin qui accueillent des adolescents, les médiations numériques gagnent du terrain, que ce soit sur un mode éducatif ou soignant. Sur ce terrain, des serious games spécialisés ont récemment fait leur apparition. Dans cet article, l'usage de l'un d'entre eux, Clash Back, est examiné, notamment à partir d'une expérience clinique sur plusieurs mois, et sa valeur thérapeutique est questionnée. En effet, un outil thérapeutique en soi n'existe pas mais dépend du cadre théorico-clinique qui sous-tend son utilisation et en permet le développement processuel. De plus, la mise à l'épreuve de ce serious game par les adolescents vient confirmer que les techniques ne suivent pas toujours la logique de leur créateur mais bien plutôt celle de la logique de son usage, parfois étonnante et éloignée de l'intention initiale.

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Le psychologue clinicien face à la question des identifications dans les situations de souffrances familiales

Article de Tiffanie Dufetel Drouglazet, Fanny Maulino

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 360, septembre 2018, pp. 65-71.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychologue, Identification, Souffrance, Famille

Face à la souffrance familiale, comment le professionnel peut-il faire preuve d’empathie sans pour autant se laisser happer par la douleur ou, pour se protéger, tomber dans l’indifférence ? Deux psychologues, travaillant au sein de l’Aide sociale à l’enfance et dans des établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, s’interrogent ici sur cette question de l’identification et sur l’impact de cette confrontation répétée à la souffrance familiale.

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