Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 117

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Le tiers digne de confiance

Article de Marie Sénéchal

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3313, février 2024, pp. 46-52.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Protection de l'enfance, Droit de la famille, Placement, Statut, Aidant, Tiers

La loi de protection des enfants du 7 février 2022, dite loi « Taquet », a introduit l’obligation d’évaluer systématiquement la possibilité de placer un enfant en danger, ou risque de l’être, auprès d’un tiers digne de confiance avant toute décision de placement institutionnel. Qui peut assumer ce rôle ? Comment est-il désigné ? Quel est son statut ? Présentation.

"Le placement, une opportunité éducative"

Article de Caroline Nisand, Gladys Lepasteur

Paru dans la revue Direction(s), n° 227, février 2024, pp. 18-20.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, PJJ, Placement, Enfant placé, Prise en charge, CER, CEF, ASE, Protection de l'enfance, Conditions de travail, Cadre, Burn out, Usure professionnelle

La Protection judiciaire de la jeunesse a un devoir d'exemplarité, explique sa directrice Caroline Nisand. Un objectif qui passe par la sécurisation des prises en charge comme des conditions de travail des professionnels, priorités de la nouvelle feuille de route de l'institution.

Dispositif d’adaptation des parcours éducatifs : un pis-aller inventif

Article de Myriam Léon

Paru dans la revue Lien social, n° 1352, 2 au 15 janvier 2024, pp. 12-13.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Placement, Jeune en difficulté, Refus, Fugue, Innovation sociale, Aller vers, Finistère

Depuis 2010 dans le Finistère Nord en Bretagne, une équipe d’éducateurs se spécialise dans le suivi de jeunes sous ordonnance de placement, mais qui refusent tout accompagnement.

Intersubjectivité et restauration des contenus psychiques

Article de Wafa Ammar

Paru dans la revue Dialogue, n° 242, décembre 2023, pp. 131-148.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Symbolique, Violence, Parentalité, Affectivité, Corps, Relation enfant-mère, Protection de l'enfance, Placement, Carence affective, Souffrance psychique, Besoin primaire, Thérapie, Tunisie

Ce texte examine l’importance de l’intersubjectivité comme garant du développement psychique et de la capacité de symbolisation. Le défaut intersubjectif dans un contexte de violence familiale conduirait à une perturbation de l’élaboration psychique et à une inscription dans l’agir corporel. La rencontre thérapeutique, en tant que situation rapprochée à la relation mère-enfant, repose sur la nécessité d’être sensible à ce qui se met en place et à en comprendre le sens. Elle est surtout une situation de changement qui se base sur la restauration des liens autrefois entravés et va de la négativité vers la restauration des contenus psychiques et la mise en mots. Une illustration clinique sert d’appui pour montrer cette transformation.

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Jusqu’où attendre son retour ? Le placement d’enfants ou la lente dépossession des parents de classes populaires

Article de Hélène Oehmichen

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 250, décembre 2023, pp. 40-57.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Parentalité, Temps, Contrôle social, Placement, Durée

La loi prévoit aujourd’hui que, lorsqu’un·e enfant est retiré·e de sa famille pour être placé·e, le placement se termine dès que les institutions judiciaires et administratives actent la fin du danger au domicile parental. Le placement ouvre ainsi le temps d’une parentalité suspendue à l’attente du retour de l’enfant. À partir d’une enquête ethnographique et statistique sur les institutions de placement et sur les parents concernés, l’article explore la façon dont l’attente et la menace de sa prolongation sont utilisées comme levier de contrôle et de normalisation des classes populaires – et plus particulièrement des mères. Cela passe notamment par l’imposition d’attentes intermédiaires. Leur respect conditionne la durée du placement, ce qui participe à la reproduction de l’ordre social – ordre de classe, de genre et de santé. Pour la majorité la plus dominée des parents, le placement perdure. Face à ce provisoire qui dure, les parents – socialisés de façon différentielle par les attentes, intermédiaires et finale, et conscients de l’inefficacité des efforts accumulés – développent deux types stratégies de cessation de l’attente : la déparentalisation et l’institutionnalisation de leur parenté.

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Ecole et Protection de l'enfance : "Peut mieux faire"

Article de Olivier Van Caemerbèke

Paru dans la revue Le Bulletin de la protection de l'enfance, n° 140-143, Automne 2023, pp. 16-24.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, ASE, École, Représentation sociale, Enfant placé, Placement, Décrochage scolaire, Réussite scolaire, Partenariat, Formation professionnelle, Partage d'informations

S'il fallait noter sur 20 les relations qu'entretiennent l'Éducation nationale et l'Aide sociale à l'enfance, la moyenne ne serait sans doute pas atteinte. "L'École n'a pas envie d'entendre qu'elle manque d'empathie ; I'ASE n'a pas envie d'entendre que suivre la scolarité n'est pas sa priorité", assène une ancienne enfant confiée. Si le constat est rude, il est vrai que le manque de communication entre les deux institutions est en partie responsable du faible taux de réussite scolaire des enfants protégés. Plus d'un tiers des jeunes sortant de l'ASE quitte les dispositifs de protection sans diplôme ou avec seulement le brevet en poche. Un triste constat que tout le monde dit pourtant vouloir combattre. "Peut mieux faire", donc. Voyons de plus près.

"Sécuriser et donner du sens"

Article de Karine Senghor, Boris Cyrulnik

Paru dans la revue Le Bulletin de la protection de l'enfance, n° 140-143, Automne 2023, pp. 12-15.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Jeune enfant, Nourrisson, Psychologie du développement, Grossesse, Relation enfant-mère, Sécurité, Placement, Résilience

Dès les années 80, avant même les progrès phénoménaux des neurosciences, Boris Cyrulnik mettait en valeur l'importance des 1000 premiers jours dans le développement d'un enfant. Plus récemment, il présidait la commission mise en place sur ce sujet par le Président de la République. Très naturellement, c'est à lui que les organisateurs des Assises nationales de la protection de l'enfance ont confié le soin d'ouvrir - par une longue et passionnante interview - leur XVI ème édition portant sur les 1000 premiers jours de l'enfant (lire aussi page 6 et suivantes).

Placés, mais pas séparés

Article de Solenne Durox, Jean Michel Delage

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3308, septembre 2023, pp. 16-20.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance-Famille, Enfance en danger, Placement, Enfant placé, Fratrie, Accueil temporaire, Placement provisoire, Action éducative, Autonomie, Groupe, Conflit, L'Envol, Côtes d'Armor

Dans les Côtes-d’Armor, l’association L’Envol a créé il y a quelques mois deux « maisons des fratries » pour que frères et sœurs puissent rester ensemble. Reportage dans l’une d’elles, à Plestan.

Le passage à la majorité : un point de bascule vers la pauvreté des « mineurs non accompagnés »

Article de Sarra Chaïeb

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2023, pp. 179-198.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Précarité, Placement, Migration, Jeune majeur, Fin de la prise en charge, Isolement, Urgence, Protection de l'enfance, ASE

En s’appuyant sur une enquête longitudinale quantitative et qualitative (ELAP), cet article s’intéresse aux facteurs de pauvreté auxquels sont confrontés les « mineurs non accompagnés » et interroge la fin de prise en charge par l’Aide sociale à l’enfance comme moment de bascule. En revenant sur leurs parcours antérieurs marqués par un cumul de difficultés sociales et familiales, mais aussi par des violences, ainsi que sur leur arrivée sur le territoire français, il s’agira de montrer en quoi leur prise en charge est souvent considérée par ces jeunes comme un moment de répit. Toutefois, la sortie de prise en charge participe à les confronter à un retour à la pauvreté, notamment lorsque leur parcours de régularisation n’aboutit pas.

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